S’il existe un domaine où l’irrationnel peu devenir réalité, c’est bien le domaine sportif. Et ce Rugby Championship 2022 en est la preuve. Depuis le début de la compétition, les surprises pleuvent et les scénarios des rencontres basculent bien souvent dans la folie. Pas besoin de chercher très loin pour illustrer ces mots, il suffit juste de regarder les dernières minutes de la polémique rencontre opposant l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Une édition rocambolesque qui n’a pas encore choisi son vainqueur. C’est très simple, toutes les équipes peuvent prétendre brandir la coupe ce week-end… même les Pumas qui pointent pourtant à la dernière place, à 5 points des Blacks.
Alignement des planètes et calculettes en feu
Pour cette ultime journée, qui se déroulera samedi 24 septembre, l’Australie se rend en Nouvelle-Zélande (9h05, heure française) et l’Argentine en Afrique du Sud (17h05). Avant de sortir les calculettes, mettons les choses au clair. Si la Nouvelle-Zélande l’emporte avec bonus face aux Australiens, peu importe le résultat de l’autre rencontre, la compétition est pliée et les Blacks garderont le trophée une année supplémentaire. Un chemin qui paraît bien plus facile que celui que vont devoir emprunter Juan Imhoff et ses compères. En effet, pour espérer un premier sacre dans la compétition, l’Argentine doit tout d’abord battre l’Afrique du Sud à Durban avec le bonus offensif. Mais ce n’est pas tout, il faut également que l’Australie prenne sa revanche sur les Blacks, sans bonus et en ne laissant aucun point aux champions du monde. On retrouverait alors trois équipes, à 14 unités, sur la première place. Dans ce cas-là, le règlement stipule que le champion sera l’équipe qui aura le plus de victoires face à ses concurrents directs. Or, là aussi égalité parfaite dans ce trio avec une victoire et une défaite de chaque côté. La coupe se jouerait alors en fonction du goal-average des nations. Pour l’instant, les Blacks semblent tranquilles avec un +43, contre -26 pour les Wallabies et -43 pour les Pumas. Un sacre des Argentins passerait donc par un énorme succès bonifié à Durban, combinée à une victoire importante des Australiens afin de diminuer le goal-average des Blacks. Une équation qui paraît un peu loufoque, mais, une fois n’est pas coutume, ce Rugby Championship pourrait bien basculer dans l’irrationnel pour nous offrir une dernière journée complètement folle.
Une édition déjà historique pour les Pumas
Et même si le scénario idyllique d’un triomphe lors de la dernière journée ne se produit pas, les joueurs de Michael Cheika peuvent se targuer d’une compétition historique. En effet, en battant les Blacks, pour la première fois de leur histoire, à Christchurch (18-25) le 27 août dernier, les Pumas ont frappé un grand coup. Une montée en puissance de bonne augure pour Cheika et ses hommes à moins d’un an de la coupe du monde en France.
Le monde du rugby réagit à la victoire historique des Pumas sur les All Blacks
Nicolas Sans Chaise
Scénario tellement improbable que votre partenaire habituel de site de paris sportif ne vous a même pas proposé un article sponsorisé pour nous communiquer la côte d'un tel événement
mimi12
Il faudrait un sacré alignement de planètes mais cette édition est tellement étrange... Rien n'interdit de rêver !...
pascalbulroland
Miraculeusement..."les Pumas peuvent rafler la mise...miraculeusement" , c'est mieux 😉
Imanol votre idole
Cette équipe des Pumas version Cheika est un mystère, elle a alterné le pire et le meilleur. véritablement chaque weekend.
Une défaite sans appel à domicile face à l'Australie avant une victoire triomphante...
Capable de taper les Blacks chez eux avant d'en prendre 50...
Et le weekend dernier la lourde défaite contre l'Afrique du Sud ne souffrait d'aucune contestation.
La seule analyse qu'on puisse en faire est que leur jeu passe beaucoup par le combat dans les rucks et les mêlées et que l'équipe semble fonctionner à l'envie uniquement, envie qui s'absente un weekend sur deux.
Une équipe difficile à cerner.