Il est sud-africain, au petit gabarit, rapide comme l’éclair et il plante essai sur essai. Et non, on ne parle pas de Cheslin Kolbe, mais bien de Cobus Reinach. Cette saison, il en est à 8 essais en 15 matchs avec Montpellier. Parmi les golgoths du MHR, le numéro 9 d’1,75 m fait office de facteur X. Dans un entretien publié ce 10 avril dans L’Équipe, il revient sur ses performances athlétiques et sur son parcours rugbystique. Tout d’abord, il annonce être le joueur le plus rapide de l’effectif Cistes avec ses 36 km/h de vitesse de pointe. Quand on lui demande s’il bat l’ailier Gabriel Ngandebe à la course, il répond avec humour : “On a déjà essayé (de faire une course), mais aucun de nous deux ne vous dira qu'il a perdu.”
S’il s’est mis au rugby, c’est grâce à la mémoire de son père. Né en février 1990, il est orphelin de ce dernier juste avant de fêter ses 7 ans. Son père a connu 4 sélections en tant qu’ailier avec les Springboks. Il avoue d’ailleurs que sa vitesse “a sûrement une part de génétique” paternelle. Un profil atypique et rapide au poste de numéro 9 qui lui permait de surprendre plus d'une défense. S’il excelle désormais à son poste, le Montpelliérain détaille également son passage de l’aile à la mêlée à l’adolescence. Il raconte :
Non, j'ai commencé à l'aile, comme mon père. Au début, je ne comprenais pas grand-chose. Un ami qui jouait à l'autre aile m'avait expliqué rapidement et je passais mes matches à copier ses mouvements. Puis vers 13 ans, alors que je pesais 33 kg, on m'a fait passer en demi de mêlée. J'ai découvert ce poste, les passes, le jeu au pied et j'ai adoré. Comme je n'ai jamais grandi, je ne suis jamais retourné à l'aile.”
Garou-gorille
Cobus : ah impérial !