Le 12 novembre 2017, l’ouvreur sud-africain Jacques-Louis Potgieter quittait prématurément le terrain. Ce jour-là, il ne savait pas que cela serait sa dernière apparition sur les prés. Depuis, l’ancien joueur de l’USAP, du LOU, de Dax et de Bayonne a mis fin à sa carrière. Son nouveau combat a commencé bien loin de là, à l’instant où les médecins lui ont appris qu’il souffrait d’une tumeur au cerveau. Cinq ans après, le joueur revient sur cette période de sa vie dans un entretien accordé à France Bleu. Par la même occasion, il met en avant son nouveau poste dans l’équipe catalane : entraîneur du jeu au pied de l’équipe professionnelle.RUGBY. Top 14.. Pour aider l'USAP, François Rivière a acheté 62 millions d'actions !
Dans son témoignage, il met en avant la fraternité qui s’est observée avec le reste du vestiaire de l’USAP, il déclare par exemple : “L'USAP est vraiment devenue ma famille.” Pour illustrer ce sentiment, il revient sur une attention qui a particulièrement touché l’ancien joueur des Bulls : “Quand j'étais à Montpellier, François [Rivière] et sa femme sont venus me voir. Ça, c'est déjà un grand truc. Imaginez, c'est un président qui vient voir un joueur qui ne peut plus jouer pour son club. Je savais que le rugby, c'était fini pour moi, mais François est venu me voir. Ça a touché mon cœur. Et plus tard, en 2019, il a commencé à me demander si je voulais rester en France et on a commencé à parler de mon avenir au club.”RUGBY. La leçon pleine d'humilité de Philippe Sella après son cancer
Autre personne qui a apporté un soutien conséquent à l’ancien joueur, il s’agit de Mathieu Acebes qu’il considère désormais comme son “frère”. En effet, le capitaine sang et or aurait régulièrement soutenu émotionnellement son ancien coéquipier en l’invitant à des évènements entre joueur ou à son domicile. Par ailleurs, le papier met également en avant les mots du coach actuel Patrick Arlettaz qui évoque cet aspect familial présent au club : “On dit souvent que l'USAP est une famille. Le dire, c'est bien, le faire c'est mieux. On n'a rien fait d'extraordinaire si ce n'est d'accompagner quelqu'un de notre famille qui était dans la difficulté. Le club et lui ont fait un bout de chemin ensemble et on se devait aussi de l'aider dans sa réinsertion. Aujourd'hui, il va nous apporter le grand savoir qu'il a toujours eu sur le jeu au pied.”
À l’annonce de sa retraite forcée en 2017 et alors qu’il n’avait joué que 11 matchs avec le club, le joueur déclarait déjà aux médias locaux : “Pour moi, l’USAP, c’est un état d’esprit. C’est vraiment un club avec un esprit énorme.” Comme quoi, il semblerait que le joueur ne se soit pas trompé de destination pour finir son aventure à 33 ans.
oc
Et oui ; les Catalans ont le cuir épais , qui les préserve des importuns ,
mais qui surtout protège leurs défaillants , c'est une valeur rrruby , ça !
J''en profite pour vous donner un petit truc , sans conséquence , puisqu' innimitable .
Ils butent en espadrilles à l'entraînement, et quand ils chaussent , forcément....
AKA
Font caguer avec leur titres à la kon! J’ai cru que cela avait repris😡 Ouf, content de voir que ça va et qu’il a trouvé un avenir en Catalogne😎
Le Haut Landais
content pour lui qu'il s'en soit sorti
Le Haut Landais
ca fait plaisir de savoir que le rugby peut rester humain meme au plus haut niveau
coupdecasque
Une histoire qui nous rappelle que les valeurs du rugby existent toujours, elles ne sont visibles peut être que moins souvent.