RUGBY. Le nouveau bijou du Stade Français, augure d’un futur radieux en Top 14 ?

La première saison du duo Labit-Ghezzal fut donc, qu’on le veuille ou non, réussie. Car en bons hommes d’affaires qu’ils sont, les dirigeants ne regardent bien souvent que le résultat final.

Et malgré les couacs extra-sportifs, un jeu peu emballant et quelques raclées encaissées ici et là, force est de constater que le bilan du Stade Français se résuma à une 2ème place à l’issue de la saison régulière de Top 14, conclue par une demi-finale qui se joua à un coup de pied de Joris Segonds dans les arrêts de jeu. Pour un club qui n’avait pas vu les demies depuis 2015, le contrat fut donc rempli…
Triste demi-finaliste du Top 14, le Stade Français va-t-il prendre un virage à 180 degrés grâce à ses recrues de feu ?Reste que le club parisien, au regard de son histoire, de son projet et de ses moyens, en veut évidemment plus. Les arrivées des talents Louis Carbonel, Raffaele Costa Storti, Yoan Tanga ou Joe Jonas vont d’ailleurs largement en ce sens.

Si davantage de jeu devrait être prôné cette saison vu les forces en présences, le propriétaire du club évoquait aussi un processus afin de tendre vers "davantage de professionnalisme", pour le Midi Olympique. Comment ? En récupérant le Camp des Loges, pardi !

Si cela est programmé depuis de longs mois, le Stade Français a enfin pris ses quartiers dans le flambant centre d’entraînement de St-Germain-en-Laye, terrain de jeu du Paris St-Germain pendant des décennies.

Un complexe de 9 hectares, largement modernisé par le PSG et ses moyens colossaux durant ses dernières années, que le Stade Français se voit donc heureux de récupérer cette saison, en laissant volontiers son étiquette de SDF sur le côté.

Pour rappel, les Parisiens n’étaient pas les seuls pensionnaires du stade Jean-Bouin et devaient donc régulièrement migrer vers le voisin de Boulogne-Billancourt, parfois même à Versailles, la terre de Léo Barré, rappellent le Midol et son expert de la région parisienne, Marc Duzan.
RUGBY. Le Racing 92 encore orphelin de la Paris La Défense Arena pour le début de saisonLà, toutes les catégories du club depuis les Crabos se retrouveront dans les Yvelines au quotidien, afin de préparer leurs gammes en toute sérénité et avec tout le confort et le professionnalisme du monde. Une aubaine pour le club afin d’envisager au mieux ses futures saisons.

Même si le titre de banlieusard pourrait donc quitter le sac des Racingmen pour venir se coller sur celui des Soldats Rose, historiquement ancrée dans leur 16ème arrondissement chéri et alentours…