RUGBY. Pourquoi voit-on encore les Joker Coupe du monde en Top 14 ?

Ils étaient supposés faire l’appoint durant les périodes de doublons, mais ils sont encore là. Pour cette 5ᵉ journée du Top 14 2023/2024, certains jokers Coupe du monde jouent toujours. Pourtant, le mondial est bel et bien terminé depuis une semaine. Alors, que font-ils encore dans leur club ?

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Le Top 14, terre d’accueil

En réalité, les contrats très spécifiques de joker Coupe du monde ne se terminent pas dès la conclusion du mondial. Ces derniers débutent dès la première journée et prennent fin, au maximum, à la 7ᵉ étape du Top 14, soit le 18 et 19 novembre.

Ainsi, les clubs disposant de demi-finalistes peuvent offrir un repos bien mérité aux internationaux anglais, argentins, néo-zélandais et sud-africain. Néanmoins, aucune période de repos obligatoire n’est établie en dehors de la convention LNR-FFR.

Ainsi, certains demi-finalistes peuvent d’ores et déjà rejouer en Top 14. C’est notamment ce qu’il s’est passé pour le deuxième ligne de l’USAP Marvin Orie qui a joué contre le RCT ce samedi 4 novembre. Pourtant, l’avant faisait bel et bien partie du contingent sud-africain champion du monde le 28 octobre dernier.

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Les joker Coupe du monde, un atout de groupe

Utilisés sur les saisons tronquées par le mondial, ces contrats spécifiques permettent de disputer quelques journées en début de championnat. Sans eux, certains effectifs seraient trop durement impactés par la compétition et l’équité sportive ne pourrait pas être maintenue, au mieux.

Cependant, ce n’est pas si facile de remplacer un mondialiste. Certains clubs ont été lourdement impactés par les compétitions internationales. Par exemple, le pack de La Rochelle ou les charnières de Toulouse et Bordeaux ont connu des évolutions majeures en début de championnat.

Par ailleurs, quelques formations ont relâché plus tôt que prévu des jokers. Ce fut notamment le cas d’Alun Wyn Jones avec Toulon, relâché pour disputer son jubilé à Cardiff, ou de Raphaël Lakafia, qui part également à la retraite.

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