Mal en point il y a encore 4 mois en arrière, les Varois, par l’intermédiaire de Michalak, avaient confié jouer le maintien pour cette fin de saison. Handicapé par de nombreuses blessures et des matchs reportés, le club varois pointait à une petite dernière place début 2022. Oui, mais voilà, galvanisés par on ne sait quoi, depuis début février, les Toulonnais ont réussi une folle remontée au classement en gagnant 8 de leurs 10 dernières rencontres. Les hommes de la Rade peuvent même, à seulement deux journées de la fin du championnat, croire à une qualification encore impensable quelque temps en arrière. Mais, il n’y pas qu’en TOP 14 que l’équipe dirigée par Franck Azéma a retrouvé des couleurs. Auteur d’une saison remarquable sur la scène européenne, le RCT, la semaine dernière, a éliminé le triple vainqueur de la grande coupe d’Europe, les Saracens, en demi-finale de Challenge Cup. Le club varois retrouvera une autre écurie française en finale, puisqu’il se disputera le titre, la semaine prochaine, avec Lyon sur la pelouse du Stade Vélodrome.
RUGBY. Top 14. Toulon. 30 ans après, le RCT va-t-il refaire le coup de 92 ?Ce week-end, les Toulonnais reçoivent la Section Paloise pour un match ô combien important dans la course au 6 premières places. Mais en plus d’être une rencontre clé pour la qualification, cela sera le 18e match consécutif pour l’effectif toulonnais. Depuis le 15 janvier dernier, le club varois n’a pas eu un seul week-end de libre. Avec trois matchs à rattraper en TOP 14, les hommes de d’Azéma ont vu leur calendrier en championnat se garnir en cette fin d’exercice. Conjuguez à cela un parcours sans faute en Challenge Cup et cela donne une fin de saison sans aucun trou. Dans le meilleur des cas, si les Toulonnais réussissent la prouesse à se qualifier pour les phases finales et parviennent à se hisser jusqu’en finale, ils n’enchaineront pas moins de 23 matchs. Hallucinant quand on sait que le TOP 14 comptent 26 journées de phase régulière.
Top 14. Toulon. ''Eben, c'est un gosse'' : Bernard Lemaître juge le passage d'Etzebeth au RCTSi, au fil du temps, les équipes qui enchainent semblent être de plus en plus empruntées et baissent de régime, ce n’est pas le cas du RCT. Les hommes de Franck Azéma, à l’inverse, montent en puissance et ont signé le week-end dernier une 8e victoire de rang toute compétition confondue. Mais en plus de performer chaque week-end, le club Varois ne déplore quasiment aucun blessé dans l’enchainement des matchs. Une situation qui fait du bien au vu du début de saison ou le staff varois avait dû composer avec un effectif bien amoindri.
Forcément quand on enchaine les matchs, on s’entraine de manière différente. Le responsable de la préparation physique Anthony Couderc, en collaboration avec l’entraineur, Franck Azéma, a donc dû mettre en place une nouvelle façon de travailler pour garder le maximum de fraicheur chez les joueurs comme il l'explique à Var Matin : « Sur la partie préparation physique, l’idée était de travailler sur des cycles de trois semaines de développement et une semaine de décharge, où l’on baissait les volumes sur la musculation. En parallèle, avec Franck Azéma, nous avons construit deux types d’entraînements. Un premier, en début de semaine, plutôt orienté sur les volumes et l’énergie. Et sur la fin de la semaine, ce sont plus des séances sur la vitesse et l’explosivité ».
RÉSUMÉ VIDÉO. Top 14. Grâce à deux exploits de Luc, Toulon enchaîne un cinquième succès de rang face à l'UBBMais si la partie physique est ultra-importante, l’aspect mental occupe également une place prépondérante dans la performance du joueur, surtout quand les matchs s’enchainent : « Le mental peut avoir un impact énorme l’état de forme du joueur et sa performance. Au plus on joue et on gagne, plus on a des mecs enclins à la performance » a-t-il expliqué avant de rajouter : « Le mental est important, tout comme la place que l’on laisse à la récupération et la capacité des joueurs à faire le job individuellement. »
Mais si pour l’instant, l’effectif toulonnais carbure et ne rompt pas, la blessure musculaire, la plus récurrente quand l’organisme fatigue, peut survenir à n’importe quel moment. Malheureusement, le préparateur physique toulonnais ne peut pas tout voir venir : « La blessure musculaire peut toujours survenir, car elle est multifactorielle. Elle dépend notamment de la charge d’entraînement. Mais c’est un facteur que nous essayons de piloter le plus possible et je ne vois pas comment on pourrait péter un mec musculairement sur les entraînements de fin de saison. Nous sommes très vigilants. En revanche, cela peut arriver après une contusion d’un côté et une compensation de l’autre côté. C’est le plus probable ».
Amis à Laporte
Biarritz n'en a joué que 8 d'affilé, c'est pour ça qu'il est dernier ?
Jacques-Tati-en-EDF
Il paraît qu'ils ont des joueurs (même s'il y a des gosses dans l'effectif !) , un entraîneur, un stade, un staff, et qu'ils arrivent à trouver des adversaires en passant des annonces sur le bon coin ...
Je me souviens d'un club qui avait réussi à jouer 21 matchs de suite... Ou même 22 je crois... Ou 23... bref , un exploit ! Mais c'était en 2 saisons.
Bib And Dôme
La potion magique de Panoramix ?
Gruntattitude
Il les joue les uns après les autres...
Le Haut Landais
et en ont joue 17 auparavant
Le Haut Landais
un a la fois?
ChausetteAClous
Rhhho j'ai eu la même pensée en voyant le titre