RUGBY. Santé. World Rugby invité à changer son protocole commotion
A voir si Bill Beaumont, président de World Rugby, répondra à ces questions au sujet des commotions.
La Rugby Football League montrerait la voix à World Rugby en ce qui concerne l’évolution du protocole commotion.

Six jours. Voici la durée de retour en jeu minimum mis en place dans le rugby à XV pour toute personne ayant subi une commotion. Elle était auparavant d’une semaine, avant d’être réduite d’un jour. Mais du côté du rugby à XIII, la norme diffère. En effet, pour la prochaine saison de Super League, de Championship ainsi qu’en Challenge Cup (celle du XIII), la durée de retour au jeu sera de 11 jours. Une décision applaudie par beaucoup sur les réseaux sociaux. C’est notamment le cas de l’ancien international anglais James Haskell. Le joueur au plus de 70 sélections avec le XV de la Rose s’est exprimé sur Twitter en faveur d’une dynamique similaire du côté de World Rugby. Il dit : “Bravo à la Rugby League (nom anglophone du rugby à XIII) ! Il s'avère que vous pouvez faire des changements instantanés. Allez-y World Rugby !”  Dans son élan, il n’hésite pas à se présenter en tant que porte-drapeau de cette idée : “Le temps passe. Si vous voulez me nommer responsable, je vous montrerai comment tout changer en quelques jours.”World Rugby lance une étude historique sur les commotions au niveau international !World Rugby lance une étude historique sur les commotions au niveau international !Pour rappel, le guide de gestion des commotions cérébrales de World Rugby précise que “chaque Fédération membre est vivement encouragée à rédiger ses propres directives et politiques, et doit considérer les informations de ce Guide sur la Commotion cérébrale comme des normes minimales à respecter.” Ainsi, pourrait-on voir les fédérations nationales prendre le pas sur les textes de World Rugby ? Si elles le font, les joueurs pourraient être confrontés à une situation semblable à celle observée en rapport aux blessures des cervicales. Pour rappel, les règles de santé dans ce domaine changent en fonction des nations. C’est ainsi que Christopher Tolofua avait dû refuser l’équipe de France en 2018. Le talonneur était victime d’une blessure aux cervicales qui l’empêchait de jouer en France, mais pas en Angleterre ! Blessé, le joueur évoluant au Saracens avait tout de même décidé de se faire opérer.

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en meme temps, a XIII, une commotion n'est qualifiée de telle que si la tete se détache du cou

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