Quatre munitions vendangées en touche. Malgré de nombreux bons sauteurs (Alexandre Roumat, Richie Arnold ou François Cros) la touche toulousaine n’a pas su se montrer impériale sur ses lancers. Des erreurs qui n’ont finalement pas pesé sur le sort de la rencontre, mais qui devront assurément être gommées si le Stade Toulousain ne veut pas revivre une saison blanche.
15’ Essai de Bielle-Biarrey
Sur un lancer sans pression à la hauteur de la ligne médiane, Toulouse opte pour un alignement complet avec Meafou en relayeur pour vraisemblablement faire un ballon porté. C’est le fond de touche et François Cros qui est choisi, mais la combinaison est bien lue par le contre de Douglas qui permet aux siens de récupérer la possession. L’UBB fixe la défense locale sans réellement avancer quand après quatre temps de jeu, la charnière Lucu/Garcia renverse le jeu et lance l’offensive sur les extérieurs. Les attaquants bordelais jouent parfaitement le surnombre (4 contre 5), Pierre Bochaton déborde la défense toulousaine et sert Louis Bielle-Biarrey qui, grâce à sa vitesse, s’en va inscrire le premier essai bordelais. D’une situation d’attaque au milieu de terrain, les Toulousains voient leur adversaire du jour reprendre le score en main (7-10) à cause d’une touche défaillante.
TOP 14. Et si le grand gagnant de ce Toulouse vs UBB, c’était Arthur Retière ?
22’ touche lobée
Alors que les Toulousains peinent à perforer la défense bordelaise à la hauteur de la ligne médiane, Jean-Baptiste Dubié se met à la faute dans un ruck offrant ainsi l’occasion au Stade Toulousain d’investir les 22 mètres de son équipe avec un lancer pour Julien Marchand. Une nouvelle fois, les Toulousains préparent un ballon porté avec huit joueurs dans l’alignement (dont Dupont et Retière) et Jack Willis en relayeur. L’objectif est clair, enfoncer les Girondins. C’est François Cros, en fond de touche, qui est à nouveau sollicité. Mais Julien Marchand lobe tout le monde et c’est finalement son vis-à-vis Gabriel Oghre qui s’empare du ballon. Toulouse manque alors l’occasion de revenir au score (7-10).
27’ Bis repetita
Quelques minutes après la touche lobée, les Toulousains ont à nouveau l’occasion de mettre la pression sur l’UBB avec une touche dans les 22 mètres adverse. Cette fois, Marchand assure et choisit les 2,08 mètres de Richie Arnold en premier sauteur. Le groupé pénétrant est déclenché, mais bien défendu par Bordeaux qui récupère une mêlée. Dominants en mêlée, les locaux mettent la pression et obligent Lucu à trouver une petite touche à l’entrée de ses 22 mètres. Peut-être mis en confiance par son dernier lancer, Marchand retourne chercher Cros en fond d’alignement et, comme cinq minutes auparavant, lobe son sauteur et sert une nouvelle fois Gabriel Oghre qui a bien suivi. Le score reste inchangé (7-10) et Toulouse commence à gaspiller des occasions de scorer.
56’ Fièvre populaire
Mis sous pression dans leurs 22 mètres par un bon jeu au pied de Maxime Lucu les Toulousains sont coffrés, mais s’en sortent bien en récupérant une mêlée. Dominants, ils parviennent à récupérer une pénalité, une occasion d’inverser la pression. Ntammack trouve une touche sur les 40 mètres bordelais. L’ambiance du Stadium couvre l’annonce de la combinaison que Marchand est obligé de la redemander… En vain. Marchand lance en fond de touche, mais c’est Roumat en milieu d’alignement qui s’élève dans le ciel de la ville rose. L’ancien joueur de l’UBB est logiquement lobé et c’est Tom Willis qui voit le ballon lui atterrir dans les mains. C’est la dernière touche que lancera Marchand, malheureux ce soir-là, remplacé quelques minutes plus tard par sa doublure de luxe, Peato Mauvaka. Sur sa première touche, il trouve idéalement Cros en fond de touche et après une feinte de ballon porté, fixe la défense bordelaise pour envoyer à dam Antoine Dupont venu à son intérieur.
Marchand n'était pas dans un grand soir, mais le choix d'aller en fond de touche à de multiples reprises ne l'a pas aidé. Les sauteurs ont eux plutôt réalisé un bon match : ils ont notamment volé à trois reprises des ballons sur les lancers bordelais.
Jeu de main
C'est répétitif, allez Jean au boulot !
noComment
@ Emilien Terme
c'est possible de se relire et d'enlever toutes ces fautes? Travail de niveau début collège ... l'accord avec l'auxiliaire avoir, l'infinitif après une préposition, le a ou le à ...
jaimepaslesendives
Je te trouve bien sévère !!!
on n'a vu bien pire et tu le sais !!!
surement pas relu ,car tellement pressé de poster.
Je ne lui en veux pas du tout .
Un peu d'indulgence car le post est de qualité !
AKA
J’ ai trouvé Marchand en dessous de ses standards, quelques pizzas en touche moins présent dans le jeu et les rucks!
pascalbulroland
Bouilhou qui est l'homme de la touche a du travail
On sait que c'est une question de timing entre lanceur ,lifteurs et sauteurs, mais rappelez vous le match à Brive où les Toulousains perdent pas moins de 6 ou 7 touches sur leurs lancers avec un contreur comme Abadie, l'un des meilleurs de notre top 14 ok, mais c'est trop
Cela devient un problème récurrent , la demi-finale de Dublin l'a prouvé aussi, aucune touche propre
Il n'y a que le travail qui peut gommer cela...et un Flament en forme, lui qui me semble "émoussé" en ce moment, j'espère que son repos du à sa commotion ( sa 2ème de l'année) lui aura fait du bien
Emilien Terme
Oui, ce n'est pas le premier match où la touche toulousaine est en difficulté. Le plus surprenant ici, ce sont les choix : 3 des 4 touches ratées sont sur une même combinaison, un bloc saut en fond d'alignement. Deux fois, c'est la faute de Marchand qui manque son lancer et une fois une bonne lecture bordelaise, on se demande pourquoi ils ont continué à jouer en fond de touche (même si l'essai de Dupont leur donne raison, mais ce n'était plus le même lanceur). Simplifier les touches en s'appuyant sur Arnold en premier bloc ou Roumat en deuxième aurait été, à mon sens, plus judicieux.
pascalbulroland
Tout à fait...