On pensait Maxime Médard amoureux de la Ville Rose depuis toujours. Indissociable de la formation rouge et noir sur ces 15 dernières années, l’arrière n’a pourtant pas été aussi impliqué dans le projet toulousain. L’ancien ouvreur des Bleus Thomas Castaignède était au cœur d’un article du Midi Olympique paru ce 1er janvier. Dans cet entretien, il parle de l’influence qu’il a eu sur la carrière de Maxime Médard. Pendant les dernières années de sa carrière, Casta évoluait avec les Saracens.
TOP 14. Maxime Médard. ''C'est le dernier témoin de l'ère Guy Novès''
Ce départ de l’autre côté de la Manche ne l’avait pas empêché de continuer d’aligner les feuilles de matchs avec le XV de France. Ainsi, alors qu’il était présent à un rassemblement des Bleus, il participe à quelques tests physiques. Parmi les joueurs convoqués à ces derniers, un jeune joueur impressionne : Maxime Médard. L’ancien ouvreur toulousain raconte ceci au sujet du futur arrière du Stade Toulousain : “Il m’avait battu aux tests de vitesse et ça m’avait énervé.” Il en aurait profité pour aller discuter avec le minot.
Toujours selon le Midol, le joueur des Sarries aurait conseillé à Maxime Médard de rester à Toulouse. Le jeune espoir pensait alors “qu’on ne lui faisait pas confiance” du côté du club haut-garonnais. Pour le convaincre d’y rester, Thomas Castaignède lui aurait glissé ces quelques mots : “Reste à Toulouse. Si tu te montres patient, tu gagneras des titres, tu feras une belle carrière et tu seras heureux.” En complément, il dresse ce constat sur la précipitation dont font preuve certains jeunes joueurs :
C’était un joueur au gros potentiel, très pressé d’y arriver. Il voulait quitter le club, car il estimait qu’on ne lui faisait pas confiance.[...] Jeune, on veut toujours aller trop vite. Intégrer un espoir du club à l’effectif premier est le fruit d’une grosse réflexion. À cause de l’environnement, tout ça peut dépasser les performances réelles du joueur. Avant, il était dur de se faire une place, surtout au Stade toulousain. Le groupe changeait peu, il n’y avait pas huit remplaçants.”
RUGBY. Maxime Médard garde un goût ‘‘amer’’ de sa dernière saison au Stade ToulousainUn conseil qui n’est pas infondé. Le natif de Mont-de-Marsan est resté quatre saisons au Stade Toulousain. Durant cette période, il a remporté pas moins de six trophées avec l’équipe première. Parmi eux, on compte quatre titres de champions de France consécutifs, le premier titre en Coupe d’Europe de Toulouse et un Challenge Yves-du-Manoir. Initialement, il avait été le remplaçant de l’iconique Christophe Deylaud avant de glisser en 12 pour évoluer dans une composition à deux ouvreurs.
Jak3192
Patience et.longueir de temps...
Me demande souvent si les jeunes talents prometteurs du Stade sont contents de leur départ
Amis à Laporte
Pour la Saint Médard, Maxime a droit à un déluge de louanges ?