RUGBY. TRANSFERT. TOP 14. Cinq recrues clinquantes qui seront épiées en 2024/2025

Owen Farrell (Racing 92)

Peu apprécié en France, l'ouvreur des Saracens et du XV d'Angleterre foulera pourtant les pelouses du Top 14 dans quelques semaines. Qui l'eût cru ? Mais c'est bien une réalité et les supporters pourraient s'en donner à coeur joie s'y d'aventure le fil du sélectionneur de l'Irlande n'est pas à la hauteur. Ou bien s'il retombe dans ses travers et se rend coupable de mauvais gestes sur le pré. Au Racing 92, on attend énormément du Britannique. Comme on avait espéré que Finn Russell serait le "grandisse" que le club francilien attend désespérément. D'aucuns diront qu'il y a ce qu'il faut à la maison. Toujours est-il que Farrell sera scruté de près. Et qu'à l'instar de ses prédécesseurs venus d'ailleurs, rien ne lui sera pardonné.

Salesi Rayasi (Vannes)

Peu avait imaginé que l'ailier des Hurricanes quitterait la Nouvelle-Zélande pour rejoindre l'Europe. Et ceux qui pensaient le voir évoluer à Vannes étaient encore plus rares. Mais le promu a semble-t-il trouvé les (très) bons arguments pour le convaincre de débarquer en Bretagne. A l'instar de ses compatriotes venus du pays au long nuage blanc, Rayasi est, sur le papier, un joueur qui pourrait faire de gros dégâts dans les défenses. Mais après les cas Savea, Lam ou encore Gear, la prudence est de mise. Le Top 14, ce n'est pas le Super Rugby. Et le RCV, ce n'est pas les Hurricanes. Espérons pour Vannes qu'il n'aura pas trop le mal du pays et qu'il saura s'adapter rapidement.

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Joey Carbery (Bordeaux)

Carbery n'est pas le nom le plus clinquant de ce Top des recrues attendues. Mais il sera très certainement observé de très près lors de l'exercice à venir. Et pour cause, il débarque au sein d'une formation qui vient de jouer une finale de championnat. Un club qui rêve de soulever le Brennus et qui a les moyens. Malgré tout, les Bordelais ont subi une déculottée historique face à Toulouse. L'Irlandais ne débarque pas dans la peau de l'homme providentiel. Mais il aura un rôle à jouer cette saison comme doublure de Matthieu Jalibert. Quand ce dernier sera avec les Bleus, mais aussi pour le faire souffler. On a vu à quel point la fraicheur physique était déterminante en fin de saison. Le joueur du Munster devra donc apporter son expérience et son talent dans les moments creux afin que l'UBB termine à l'une des deux premières places.

Manu Tuilagi (Bayonne)

Tout le monde connaît le centre anglais. Et tout le monde sait de quoi l'international d'origine samoane est capable lorsqu'il est au top de sa forme. Sa signature est un très joli coup réussi par l'Aviron bayonnais. L'ancien joueur de Leicester peut apporter beaucoup de puissance au centre du terrain. Il pourrait offrir la possibilité à ses coéquipiers de briller en fixant les défenseurs. Mais d'aucuns se demandent s'il s'aura s'imposer en Top 14 comme il a pu le faire par le passé en Premiership ou sous le maillot du XV d'Angleterre. Si c'est le cas, les vidéos de ses actions feront à n'en pas douter le tour de la planète ovale. A l'inverse, il pourrait bien se retrouver dans les flops en fin de saison.

Stuart Hogg (Montpellier)

Sa signature à Montpellier a beaucoup fait parler. Non seulement en raison de ses récents démêlés avec la justice. Mais aussi parce que l'ancien capitaine de l'Ecosse semblait profiter de sa retraite après des années de bons et loyaux services. Le voir rechausser les crampons façon Jordan dans les années 90, c'est plutôt surprenant. Dans quelle forme physique sera l'arrière ? Lui qui avait justement pris sa retraite car il estimait ne plus avoir le niveau. Sera-t-il aussi précieux et décisif que son compatriote Kinghorn au Stade Toulousain ? C'est très certainement ce qu'espère le MHR. Une formation qui possède de nombreux talents dans ses rangs mais dont le rendement l'an passé à faire peine à voir. 

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