Le Wallaby Suliasi Vunivalu s'est fait remarquer lors du dernier test match face aux Bleus. Auteur d'un essai, il a aussi écopé d'un carton jaune qui a couté cher à son équipe face au XV de France. Il n'est pas le premier transfuge du rugby à XIII vers le XV à participer à une Coupe du monde. Mais tous n'ont pas eu le même succès. Au vu des récents résultats de l'Australie, pas sûr que Vunivalu rentre dans l'histoire.
Comme souvent, la majeure partie des joueurs venant du rugby à XIII ont évolué en Australie au sein de son championnat phare de la discipline : la NRL (New Rugby League). Un championnat composé d’équipes australiennes et d’une franchise néo-zélandaise (New Zealand Warriors) pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler.
Des finalistes et des vainqueurs
Des joueurs venus du XIII qui ont marqué le Mondial, il y en a eu. À commencer par ceux qui ont remporté le trophée Webb Ellis : Jason Robinson avec l’Angleterre en 2003, Sonny Bill Williams et Brad Thorn avec les All Blacks en 2011. Difficile de ne pas citer les Australiens Lote Tuqiri, Wendell Sailor et Mat Rogers, qui ont échoué en finale en 2003, tout comme Israel Folau en 2015 face à la Nouvelle-Zélande de SBW. Notez que ce dernier aurait pu évoluer cette année sous les couleurs des Tonga après avoir bénéficié de la nouvelle réglementation sans une blessure.
Une fois encore, le XIII australien sera représenté à la Coupe du monde avec les ailiers australiens Suliasi Vunivalu et Marika Koroibete, tous deux passés par l’équipe de Melbourne en NRL (Melbourne Storm). Si Marika Koroibete est désormais un joueur de rugby à XV aguerri sur la scène internationale, son coéquipier Suliasi Vunivalu (lui aussi né aux Fidji) a connu ses premières sélections avec l’Australie cette année, lors du dernier Rugby Championship.
L'année de Radradra ?
Pour ceux qui ont découvert ce joueur face au XV de France, il faut rappeler qu’il a battu le record d’essais en NRL lors d’une première saison avec 23 réalisations à l’âge de 20 ans. Il a remporté le championnat avec Melbourne à deux reprises (2017 et 2020), ainsi que le titre de meilleur marqueur de la saison deux années consécutives. Des performances qui laissent envisager de belles choses à XV pour la coupe du monde à venir. Notamment après une prestation face aux Bleus saluée par son coach Eddie Jones : « On dirait qu’il est prêt à jouer au plus haut niveau ».
Difficile de parler de transfuges treizistes sans aborder un joueur qui a été un des meilleurs joueurs du monde à XIII et avant d'être considéré comme un des meilleurs centres du monde à XV (sans oublier son titre de champion olympique en rugby à 7) : Semi Radradra. Déjà présent lors de la coupe du monde au Japon en 2019, Semi Radradra complétera une ligne d’arrière fidjienne impressionnante (Waisea Nayacalevu, Josua Tuisova, Jiuta Wainiqolo). Il sera à coup sûr un des facteurs X de ce Mondial et pourrait marquer l'histoire du Mondial en aidant les Fidji à se qualifier pour les quarts de finale comme en 1987 et en 2007.
On aurait aussi pu citer l'Anglais Chris Ashton, qui a brillé avec le XV d'Angleterre, notamment lors du 6 Nations, mais qui n'a participé qu'à une seule Coupe du monde, en 2011 (quart de finale). Quant à Ben Te’o, n'a clairement pas eu le même succès même s'il a été retenu sous le maillot des Lions. Il y avait beaucoup d'attentes autour de lui, comme avec les Néo-Zélandais Ngani Laumape et Roger Tuivasa-Sheck, qui n'ont pas convaincu et raté le train du Mondial.
Lynx13
Le rugby à XIII a toujours été une source d'inspiration pour les techniciens du rugby à XV. En matière de technique individuelle, le joueur treiziste doit savoir tout faire quelque soit son poste. J'invite d'ailleurs tous les curieux d'aller faire un tout sur le site NRL.com pour visionner les résumés des matches de XIII australien.
dusqual
cet article est vraiment écrit à l'arrache...
déjà il parle même pas de toulouse qui je vous le rappelle a battu oyonnax et a régalé twitter!!! (non, non y avait pas d'autre match hier...)
mais surtout, comment oublier andy farell qui aujourd'hui est le manager de l'équipe d'irlande, 1e au classement mondial? finalistee en 2007?
ou moins fou mais au moins un exemple français: fabrice estebanez, finaliste en 2011?
et puis c'est bien de parler de ceux qui ont fonctionné, mais pour comprendre la réussite il faut connaître les échecs en la matière.
quid de sam burgess et de la désillusion anglaise de 2015????
Amis à Laporte
Quelle réussite ? Ben, ça dépend peut-être de la sélection dont il fait partie ?