Le rugby, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains autour, mais aussi d'une famille. Les fratries ou lignée de qualité pullulent au rugby. Des Ntamack aux Barrett, il faut désormais rajouter les Willis. Ce dimanche 7 mai, Jack (26 ans) et Tom (24 ans) se rencontreront lors du duel de la Garonne entre Toulouse et Bordeaux. Les deux troisièmes lignes devraient être de la partie dès le coup d’envoi.
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Arrivés en Top 14 en cours de saison, Jack et Tom Willis trouvent respectivement refuge au Stade Toulousain et à l’Union Bordeaux-Bègles en cours de saison. Une arrivée en catastrophe qui est causée par la disparition et la faillite des Wasps en outre-Manche. Depuis ce triste événement du rugby anglais, les deux hommes cumulent 26 matchs dans l’Hexagone. Si Tom retourne en Angleterre, direction les Saracens, cet été, Jack, lui, a décidé de poursuivre son aventure à Toulouse jusqu'en 2026.
Performants, ils impressionnent leurs équipes respectives et les observateurs du championnat. Le Bordelais est le joueur battant le plus de défenseurs en championnat toutes les 80 minutes (5,43 défenseurs battus). En parallèle, le Toulousain est le 3ᵉ joueur du Top 14 récupérant le plus de turnovers pour 80 minutes de temps de jeu (1,87 turnover remporté). D'un point de vue défensif, les deux hommes sont des serial plaqueur redoutables.
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Willis, de père en fils
En dehors des chiffres, il y a aussi le ressenti ! Pour s’entraider, les deux frangins n’hésitent pas à se livrer des impressions très cash. Dans un article paru ce vendredi 5 mai, le journal anglophone The Telegraph a relaté les avis du clan Willis sur leur niveau actuel. Au-delà même de Jack et Tom, c’est toute la famille qui y met du sien, comme l’atteste l’ainé en déclarant : “Si on fait un match de merde, on se le dit.”
Plus sérieusement, la famille se penche sur l’adaptation au rugby français nécessaire cette saison. Steve, le père des deux joueurs, se fait même le juge de sa progéniture. Il détaille ainsi les améliorations dont ses fils ont dû faire preuve pour coller aux standards du Top 14 :
Le jeu de Jack a évolué sur les passes après-contact et la qualité de soutien offensif avec Toulouse. Je m'étonne maintenant qu'il ne tente pas l'offload, qu'il ne prenne pas l'intervalle ou qu'il ne fasse pas la passe pour faire vivre le ballon. La qualité des courses de Tom avec le ballon dans les mains s'est considérablement améliorée. Lorsqu'il trouve un petit espace, il s'enfuit à toute vitesse, car s'il va au contact, il se heurte à des murs de briques. Lorsque les trois-quarts défendent, ils sont d'un niveau supérieur à ceux de la Premiership en termes de taille et de puissance, alors il a dû faire évoluer sa façon de porter et d'aborder le jeu. Cette fabuleuse remise en question lui permet de rester en mouvement et le rend difficile à arrêter.”
Avec Jack Willis, l'Angleterre a aussi son Toulousain, et il pourrait poser problème au 15 de France
Yellowblack
Pour info équipe du SR à Toulon : Sclavi, Bourgarit, Atonio, Lavault, Skelton, Bourdeau, Aldriit, Boudehent, berjon, Hastoy, Leyds, Seuteni, Rhule, Thomas et Dulin. remplaçants : Lespiauq, Wardi, Sazy, Herterell, Reus, Colombes, TKB et Dillane.
Bord de l’aube et glais
C’est une feuille de match alléchante !
NeST
Il manque quand même un vrai 8 de métier au ST. Dommage, Selevasio faisait la maille à mon avis.
Un Simmonds aurait été bien, le frangin aussi d'ailleurs.
Jacques-Tati-en-EDF
En effet, Kaino n'a pas été remplacé ...