Quel est votre bilan de la victoire à Grenoble ?
Il est extrêmement positif au niveau comptable. Maintenant, on a dix points d’avance sur Grenoble. Le maintien n’est pas mathématiquement assuré, mais c’est quasiment fait. En ce qui concerne le jeu, ce n’est pas le plus gros match qu’on a fait. On est rapidement mené 8-0, on est dominé dans chaque impact, la stratégie ne fonctionnait pas. Il fallait trouver une autre solution. Puis, en seconde période, ça a marché, c’est nous qui les dominions, et on gagne assez largement.
Avant le déplacement à Grenoble, quelle était l’ambiance ?
On voulait faire un très gros match. Il y avait de la pression. On était très attendu et on voulait absolument gagner. Mais le staff a fait en sorte que l’on soit en confiance toute la semaine, notamment en faisant le déplacement en avion, et en arrivant la veille.
Comment avez-vous fêté cette victoire ?
Cette victoire, c’était un gros soulagement. Et elle confirmait notre regain de forme des dernières semaines. On prends un point à Paris même si c’est un peu la honte de perdre à 13 contre 15, et on gagne contre Lyon. Puis on l’a vu à la télé. On était très heureux comme si on était champion de France. On avait fait le déplacement en avion, donc à minuit on était à Agen, ce qui nous a permis de fêter la victoire. On a eu une semaine off vu qu’il y avait la Coupe d’Europe, alors on a bien profité et récupéré.
Comment voyez-vous les deux derniers matchs ? Allez-vous tout jouer à fond ?
Oui, bien sûr. On reçoit Castres ainsi que le Racing 92 et on ne veut pas fausser la course à la qualification. On va être les arbitres de la course aux barrages. Puis, même pour nous, on va se donner à fond. On a toujours envie de jouer au rugby.
Comment le groupe vit-il le départ de votre manager Mauricio Reggiardo ?
C’est une page qui se tourne. Il est à Agen depuis quatre ans. Le club avait besoin de changements, même si on a réussi ensemble à monter en Top 14 et à s’y maintenir deux ans avec un effectif moins bon que les autres. Le club et la ville lui sont vachement redevables. Puis, le départ est plutôt bien vécu. Il l’a annoncé très tôt, ce qui nous a permis de faire le deuil.
Vous n’avez pas commencé la saison en tant que titulaire, mais au fil de la saison vous vous êtes imposé, et maintenant enchaînez les matchs. Comment le vivez-vous ?
Effectivement, en début de saison j’ai eu une commotion qui m’a éloigné des terrains pendant un peu plus d’un mois. Puis les quelques blessures m’ont permis de grappiller du temps de jeu. Et maintenant j’enchaîne les matchs. C’est parfait ! Moi, je ne demande que ça.
Vous arrivez en fin de contrat avec Agen. Vers quoi vous dirigez-vous, une prolongation ou un départ ?
Ce sera un départ. Je ne sais pas encore où. Agen a ses trois demis de mêlée pour la saison prochaine avec Paul Abadie, Hugo Verdu et l’arrivée de Xavier Chauveau. Ricky Januarie et moi-même partons du club, et nous ne savons pas encore où. Donc jouer dans cette fin de saison, c’est l’idéal pour trouver un club.
Avez-vous déjà quelques contacts ?
Oui. J’ai quelques pistes. Mais je n’ai rien signé. Donc rien n’est fait, et j’espère trouver rapidement.
Pouvez-vous seulement nous dire si les contacts sont en Top 14 ou ne Pro D2 ?
Je ne vais pas dire de noms pour ne pas porter la scoumoune. Mais il y a un peu de tout.