Actuellement 7e du championnat après avoir accroché le Stade Toulousain à Ernest-Wallon, la Section Paloise ne se trouve qu’à 3 points de l’UBB, premier qualifiable.
En se projetant dans le calendrier, les Béarnais ont un calendrier plutôt favorable, avec des confrontations contre des équipes de bas de tableau (réception de Montpellier, déplacement à Lyon, match à domicile contre Oyonnax).
Le Hameau sous le charme
Si les Palois se sont distingués cette saison, c’est tout d’abord grâce à un jeu d’attaque très attractif. Avec un triangle d’arrière brillant composé de Théo Attisogbe, Jack Maddocks et Samuel Ezeala, le club de Pau s’est montré redoutable sur les extérieurs.
TOP 14. Il a du Teddy Thomas en lui : à la découverte de Théo Attissogbe, le surdoué des Pyrénées
Un jeu de passe tourné vers le large qui rend l’équipe de Sébastien Piqueronies très agréable à regarder. Si on ajoute à cela des joueurs tout aussi rapides comme Emilien Gailleton, une conquête souveraine, bien aidée par le renfort des frères Whitelock, Pau fait sérieusement partie des prétendants pour intégrer le top 6.
Un beau jeu qui se révèle payant, puisque les verts et blancs ont réussi à obtenir de beaux résultats à domicile (avec des victoires contre Toulouse, l’UBB, le Stade Français, le Racing…) mais aussi à l’extérieur. On se souvient notamment de leur victoire à Bordeaux en février (10-20) ou sur le terrain de l’USAP (24-39).
Un retour sur le devant de la scène historique
Fini le temps où la Section prenait 83 points chez son voisin toulousain. En s’appuyant sur des jeunes révélations et des cadres comme Luke Whitelock, Lucas Rey ou le buteur Joe Simmonds (meilleur réalisateur du championnat), Pau arrive désormais à poser des problèmes à n’importe quelle équipe. Comme le démontre la défaite de 2 petits points de samedi dernier chez les champions de France en titre.
Depuis sa montée en première division en 2015, la Section n’a jamais fait mieux qu’une 8e place en 2018. Il faut remonter au début des années 2000 pour retrouver la trace du club dans des phases finales.
La dernière qualification remonte en 2003 dans le Top 16. Les joueurs du Béarn n’avaient pas réussi à atteindre le stade des demi-finales à l’époque. Une place dans les 6 premiers serait donc historique pour les coéquipiers de Thibault Daubagna.
De beaux objectifs en TOP 14, qu’il faudra allier avec la Challenge Cup, compétition dans laquelle les Palois sont toujours en course. Les français recevront la province irlandaise du Connacht ce dimanche, pour les huitièmes de finales.
mic4619
Rugbynistere arrêtez avec des articles comme celui là !
Quasiment à chaque fois que l'on parle d'un club comme d'un fort prétendant au 6 qualifiés,derrière il prenne une secouée...voir Bayonne pas plus tard que le We dernier !
Jeu de main
C'est tout le mal qu'on leur souhaite et après leurs performances à EW, ils ont le droit de croire surtout qu'ils n'ont pas fait jouer SAM.
potemkine09
Le jeu de la Section fait plaisir à voir, et c'est bon pour le Rugby que les résultats aillent avec. Si cela pouvait donner des idées à plus d'équipes, ce serait bon pour le spectacle, et donc probablement pour plus de rentrées financières.
Pianto
Les six premiers actuels seront les 6 qualifiés sauf cataclysme.
Les deux premiers seront les qualifiés direct également.
NeST
On peut quasiment dire ça de plus ou moins 10 équipes cette année, non ?
Amis à Laporte
Ou pas ?