Top 14. 32 Millions injectés par Altrad, le MHR sous perfusion : un modèle économique fragile
Le Montpellier Hérault Rugby dépend des injections financières massives de Mohed Altrad. Crédit image : Screenshot Canal +
Un rapport dévoile que le MHR survit grâce aux 32 millions d'euros injectés par Mohed Altrad. Sans ce soutien, le club ferait face à des difficultés financières critiques.

Le club de rugby de Montpellier, le MHR, se retrouve une fois de plus au centre des attentions. Selon un rapport récent de la Chambre régionale des comptes d'Occitanie, la viabilité du club repose presque exclusivement sur les injections financières massives de son actionnaire majoritaire, Mohed Altrad. Sans ces fonds, le MHR serait en grande difficulté.

Depuis six saisons, ce sont près de 32 millions d'euros qui ont été injectés par Altrad pour couvrir les pertes chroniques du club. Ces chiffres mettent en lumière un modèle économique fragile, où les revenus générés par le club, que ce soit par la billetterie ou les partenariats, restent insuffisants pour équilibrer les comptes.

Ce rapport souligne également un problème structurel : le MHR peine à attirer du public. Mohed Altrad lui-même a déclaré en juin dernier que le club n'avait pas de « 16e homme », faisant référence au manque de soutien populaire. Cela crée un cercle vicieux où le manque de recettes met encore plus de pression sur les finances.

On n’est pas un club bancal mais, pour faire des grands clubs, il vous faut un public. Or, on n’a pas de 16e homme à Montpellier. C’est au public de bâtir une identité. (Source : Midi Libre)

En plus de ces injections de fonds, le groupe Altrad participe également au financement via des contrats de sponsoring, à hauteur de 29 millions d'euros sur la même période. Cela renforce l’idée que le club ne peut survivre que grâce à l'engagement sans faille de son mécène.

"La situation financière de la SASP MHR se caractérise par un déficit structurel d’exploitation. Malgré une politique tarifaire facilitant l’accès de tous au stade, le club ne réussit pas à accroître son taux de fréquentation et ses recettes de billetterie demeurent peu significatives au sein de ses produits. Les salaires et les charges sociales absorbent près de 100 % du chiffre d’affaires annuel", peut-on lire dans le rapport.

La situation financière du MHR n'est donc pas simplement précaire : elle est Altrad-dépendante. "Dans ce contexte, la viabilité et la pérennité de la SASP sont tributaires, outre les financements publics, des apports de son principal actionnaire".

Le soutien inconditionnel de l'homme d'affaires est indispensable pour maintenir le club à flot, mais cette relation symbiotique pose question. Que se passerait-il en cas de retrait de l'homme d'affaires ?

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  • Cedulos
    3025 points
  • il y a 3 mois

Et les ouvriers de sa boîte bossent au smic !

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