Positionné à l'ouverture en l'absence de Romain Ntamack et Holmes, l'arrière a été décisif dans cette partie avec un 100 % au pied face aux perches. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir l'artilleur marquer les premiers points de Toulouse. Et c'est de la ligne médiane, comme Kolbe un peu plus tard, que Ramos a glissé le cuir entre les perches. Un coup de pied important à plus d'un titre. Non seulement il a permis au buteur d'être en confiance pour la suite de la partie, mais il a montré aux Rochelais que la moindre faute, même à longue distance, serait punie. Le Stade Toulousain a pris les commandes de cette partie dès l'entame. Un avantage numérique et psychologique face à un adversaire qui jouait sa première finale. Il s'est d'ailleurs accentué dans les minutes qui ont suivi après l'échec de West proche des perches puis une nouvelle pénalité de Ramos à la 9e minute.
On connaissait l'importance de l'arrière dans le dispositif rochelais. Rassurant sous les ballons hauts, capables de changer le cours d'une rencontre comme en demie face au Racing, précieux dans les grands rendez-vous, c'est finalement sur la touche et sous un parapluie, la main blessée, que Brice Dulin a regardé, impuissant, ses coéquipiers balbutier leur rugby face au Stade Toulousain. On ne sait pas exactement quand la blessure a eu lieu, mais c'est à la 18e que le Tricolore a demandé aux médecins de regarder sa main. On apprendra plus tard qu'il s'agissait d'une fracture. Dulin a joué trois minutes de plus avant d'être contraint de quitter ses partenaires. Sa sortie a sans nul doute eu un impact sur son équipe, privée de son leadership et de son expérience. Un impact d'autant plus grand que le second acte a vu les deux formations abuser du pied sous la pluie. Sa justesse dans les airs et ses relances auraient pu permettre au Stade Rochelais d'investir le camp toulousain.
cahues
Très étrange la faillite des cadres Rochelais sur cette rencontre.
Michne
Je me hasarde à une explication; vu la demi qu’ils avaient fait contée le Racing et celle du Stade Toulousain, il y a eu un sentiment de confort à La Rochelle, il ”suffisait” de refaire le match de la finale de la CE avec autant d’intensité et le ST craquerait. Pas de chance, le ST avait, lui, préparé le match en détail sur cette hypothèse et les ont pris sur leurs points forts ! E fait ce ne sont pas les leaders qui ont failli à LR mais le staff et son approche tactique qui n’a pas prévu de plan B.