TOP 14. 9 essais, 63 points, même sans ses stars, le Stade Toulousain reste injouable et impitoyable
Toulouse n’a laissé aucune chance à Vannes. En 30 minutes, les Rouge et Noir ont plié l’affaire, montrant que même sans leurs cadres, le champion reste impitoyable.Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
Un début de match à sens unique, des essais spectaculaires et un bonus maîtrisé : Toulouse a surclassé Vannes, confirmant que son effectif bis fait aussi peur.

Le Stade Toulousain n'a jamais tremblé

Doublons ou pas, le Stade Toulousain n'a pas l'intention de lever le pied. Ce samedi face à Vannes, les joueurs d'Ugo Mola ont pris les commandes de la partie dès l'entame avec un essai de Willis suite au bon travail de Graou. Le demi de mêlée ayant récupéré un ballon sur un jeu au pied avant de mettre les cannes. En venant Ernest-Wallon, les Bretons savaient très bien à quoi s'attendre. Même en l'absence des Tricolores, le champion de France ne baisse pas de régime. En témoigne le deuxième essai par Mathis Castro-Ferreira avant même la 10e minute suite au départ plein axe de Willis. Décidément dans tous les bons coups dans ce début de rencontre. Déjà 14 à 0, mais le RCV refuse de servir de sparring-partner à la jeunesse toulousaine. 

Les visiteurs font le jeu mais ils subissent le réalisme et l'efficacité des locaux. Pour rappel, le leader du Top 14 pouvait aussi compter sur Roumat, Jelonch, Capuozzo ou encore Kinghorn entre deux matchs du 6 Nations. Un collectif bien trop puissant à l'image de ce ballon porté inarrêtable conclu par Cramont à la 18e minute pour un cinglant 21 à 0. Toulouse semblait en contrôle dans cette rencontre avec une défense intraitable à l'image de ce grattage de Brennan sur Camou à la 29e. Auteur d'une très belle course mais trop loin de ses soutiens. 

C'est là que se fait la différence dans cette première période. Delibes a lui été parfaitement suivi lorsqu'il a pris l'intervalle. Le ballon a rapidement rebondi avec joueurs disponibles et lancés. Puis c'est Kinghorn qui a bonifié cette séquence (28-0) et permis au Stade Toulousain de décrocher temporairement le bonus offensif à la 33e. Sans être ultra-dominateur, le leader réussit tout ce qu'il entreprend. Willis doublant la mise à la 36e (35-0). Pourtant, c'est Vannes qui avait la possession, mais un contre en touche a permis aux Rouge et Noir d'obtenir un excellent ballon à négocier. En face, le RCV a bataillé pour s'offrir la possibilité de marquer face à un rideau toulousain bien en place. Et c'est Thomas Moukoro qui a permis aux visiteurs de rentrer aux vestiaires avec sept points au compteur.

Dès l'entame du second acte, le festival offensif s'est poursuivi pour le Stade Toulousain sous l'impulsion de Capuozzo. L'international italien prenant le meilleur sur plusieurs défenseurs avec ses appuis. Si Delibes n'a pas eu les cannes pour aller au bout. Le ballon a rebondi et c'est Ahki qui a passé la ligne de craie pour la sixième fois de l'après-midi (42-7). L'issue de ce match ne faisait plus vraiment de doute. Il restait à savoir si les Rouge et Noir allaient maintenir la pression ou bien si Vannes allait trouver les ressources pour faire "douter" le champion en titre. Jusqu'ici, les Bretons subissaient les assauts toulousains.

Vannes subit la loi du champion

Et la vague de changements opérés par Mola avant l'heure de jeu ne présageait rien de bon pour Vannes avec un pack tout neuf pour enfoncer le clou. Et il n'a pas fallu longtemps pour que les finisseurs s'illustrent. Avec un maul dynamique bonifié par le jeune Lacombre à la 53e. La note commençait à être très salée (49-7). Malgré l'écart au score, le RCV a fait plaisir aux nombreux supporters venus les encourager avec la réalisation de Varney quelques instants plus tard. Un essai qui a récompensé leurs intentions en dépit de la domination du Stade. Lequel aurait pu ajouter un 8e essai par le jeune Lucas Vignères, arrivé lancé sur un beau lancement après touche. Mais une obstruction de Roumat l'a privé de son premier essai. 

D'un en-but à l'autre, les visiteurs ont été en position de marquer sur une touche concédée par Kinghorn. La défense locale a tenu bon dans un premier temps avant que Vili décide d'y aller seul en bout de ligne (49-21). L'écart était encore conséquent. Mais le bonus offensif pouvait encore échapper au Stade Toulousain en cas de relâchement dans le dernier quart d'heure. C'est le moment qu'a choisi Saito pour mettre le feu à la défense adverse avec une accélération dans l'intervalle suivie d'un jeu au pied. Bien que plaqué devant l'en-but, le ballon a pu vivre jusqu'à Neti. Le pilier marquant ainsi son premier essai en carrière en Top 14 avec le Stade Toulousain.

56 à 21 puis 63 à 21 lorsque Mallia a passé les bras pour Jelonch. Lequel a remis à Kinghorn pour le 9e essai des champions en titre inscrit par Capuozzo, récompensé de ses efforts ce samedi. "On ne va pas à Toulouse pour prendre 70 points", avait espéré Paul Surano avant la rencontre. S'ils n'ont jamais fermé le jeu, et marqué trois essais, les Bretons n'ont pu que constater les dégâts. Pour Toulouse, ce match maitrisé de bout en bout valide la stratégie des Rouge et Noir et la très belle forme du groupe. Tout ce beau monde va désormais pouvoir aller se reposer avec le sentiment du travail bien fait.

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires
  • Jak3192
    84843 points
  • il y a 1 jour

Toulouse sans ses stars ?
Bon c'est pas... mais quand meme,
c'est pas non plus une équipe de juniors...
Le truc, c'est qu'aujourd'hui, cette "equipe type de doublons" est capable de jouer comme si les costauds étaient là.
Et c'est là le changement : cette "equipe doublons" peut mettre +3 essais, avant ce n'était pas le cas.

Derniers articles

News
News
Transferts
News
News
News
Vidéos
News
News
News