TOP 14. Jamie Cudmore et sa femme pourraient attaquer l'ASM Clermont en justiceC'était dans les cartons depuis plusieurs mois déjà. L'ancien deuxième ligne de Clermont a assigné son ancien club en justice comme le rapporte Le Parisien ce mercredi. Celui qui a porté les couleurs de l'ASM de 2005 à 2016 reproche au champion de France de ne pas avoir pris en charge correctement plusieurs commotions subies en 2015. Une première fois lors de la demi-finale de Champions Cup face aux Saracens après un choc avec Billy Vunipola. Il avait quitté le terrain et était prêt à se changer sur ordre du médecin quand la blessure de Sébastien Vahaamahina l'avait contraint à retourner sur le terrain. Et ce, alors qu'il n'avait pas réussi le protocole commotion selon ses dires.
La seconde fois en finale contre Toulon deux semaines plus tard. Il aurait vomi dans les vestiaires après un nouvel impact mais avait été autorisé à reprendre le jeu. La suite, vertiges, fatigue, migraines, changement d'humeur et plusieurs mois de galère et de travail avec un neurologue pour récupérer. Décidé à faire avancer les choses sur les risques liés aux commotions, il a depuis fondé une association, Rugby Safety Network. S'il devait recevoir des dommages et intérêts, ils seraient d'ailleurs versés à RSN, rapporte L'Équipe.
Via un communiqué publié mercredi soir sur son site, la formation auvergnate a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas d'un dépôt de plainte mais d’une procédure visant à solliciter une expertise médicale. "Cette demande porte sur le suivi, par le club, de commotions cérébrales, qu’aurait subies le joueur, il y a plus de 2 ans." Clermont, "qui n’a rien à cacher dans ce dossier", est prêt à fournir tous les éléments demandés. Pour l'heure, le tribunal de grande instance clermontois doit examiner la demande de Jamies Cudmore. Si le TGI y accède, le Canadien "fera d’abord l’objet d’une expertise médicale. La décision pourrait être connue en juillet", indique La Montagne. La responsabilité de l’ASM pourrait être engagée s'il a bien subi des commotions. Dès lors, "il reviendra alors à la justice de chiffrer le préjudice subi", indiquent les avocats de Cudmore.
ced
une expertise médicale sur Cudmore, j'apporte tout mon soutien aux médecins
vevere
A l'ère du "rugby des statistiques"...rien à l'horizon en ce qui concerne les statistiques relatives aux commotions après chaque match...vous avez dit bizarre? 😉
Marc Lièvre Entremont
C'est triste mais j'en viens à espérer que le club crache au bassinet, histoire de dissuader le reste du peloton de faire rentrer des mecs dont le pâté à touché le bocal.
Genre Iturria en finale qui revient sur le terrain après avoir rencontré la Vierge Marie.
vevere
Sa procédure a peu de chance d'avoir une issue favorable...difficile de prouver à postériori la situation mais la démarche (sur le fond) est salvatrice au regard de l'évolution actuelle du rugby.
La meilleure preuve du problème est apportée par le nombre d'intervention du médecin "indépendant" pendant les phases finales...alors que le principe n'est toujours pas déployé pendant le championnat!!! 🙁 🙁 🙁
treizeur
S'il a fait une contre-expertise médicale béton dans les jours qui ont suivi, cela peut se tenter.
Sinon, ça aura au moins le mérite de faire parler du problème
artillon
C'est bien triste cette histoire... Combien d'autres cas pourraient être recencés ces dernières années ? Certainement des tas depuis le fameux cas Florian Fritz...
Il est évident que l'impératif de victoire prime bien trop souvent sur la santé des joueurs. Vue la recrudescence des commotions cérébrales ces derniers mois, on ne peut être que très inquiet.
Les dirigeants du rugby français devraient s'interroger sur le meilleur modèle de rugby à exploiter. Et tant pis si le vieux modèle fait de concassages et de nettoyages virulents trépasse... J'aimerais connaître, à ce sujet, les stats concernant les commotions en N-Z ou en Australie ? Y en-t-il plus que chez nous ? L' exemple de jeu aéré proposé par les Auckland Blues face aux Lions, au jeu très européen, ne peut que nous indiquer, encore une fois, la voie à suivre pour le futur: plus de vitesse, de décalages, de passes après contact... c'est ce que prône Novès à s'y méprendre, même si les colosses (Atonio notamment) sont toujours en odeur de sainteté.
Il faut privilégier le jeu à tout prix.
Le rugby est un jeu
Ne pas se limiter aux commotions! Il faudrait comparer les deux hémisphères en ce qui concerne la sévérité des blessures en général, la durée moyenne d'une carrière de joueur pro et sur l'espérance de vie (fréquences de maladies suspectes). Quelques chiffres et les explications détaillées qui vont avec permettraient de voir plus clair. Du coût, je m'abonne pour vous encourager à sortir ce genre de dossiers.
Maven
Je me posais la même question concernant les commotions en super rugby en lisant l'article, ça m'intéresserait aussi d'en savoir plus, une idée d'article le rugbynistère ? 😉
Flanquart St Lazare
D'accord avec toi sur le fait que la victoire des Blues montre bien que la vitesse et l'évitement favorisent la victoire. Et ça c'est une vraie bonne nouvelle.
Celà étant en finale de Cdm les impacts étaient quand même impressionnants. De mémoire Giteau a du sortir.
Je te rejoins : des stats seraient intéressantes
CantaLove
J’espère qu'il fait vraiment ça pour attirer l'attention sur le pbm comme il le dit et pas pour l'oseille ça me décevrai beaucoup du bonhomme.
Mais ça reste Jamie dépouuy leee débouuu toujours dans nos coeur ahah
Marc Lièvre Entremont
Bah les thunes iraient à RSN, donc n'ais crainte.
CantaLove
ça m'apprendra..