Le 8 juillet dernier, le Biarritz Olympique annonçait l'arrivée du demi d'ouverture des Harlequins Brett Herron. Un illustre inconnu du microcosme du rugby français ou presque. On grossit un peu le trait. Herron n'étant pas le perdreau de l'année ou un novice du haut niveau. Mais force est de constater qu'avec seulement 9 rencontres de Premiership, toutes disputées en tant que remplaçant, l'Anglais était loin d'être un titulaire indiscutable dans le club londonien, barré notamment par le phénomène Marcus Smith. Sa seule apparition avec le numéro 10 dans le dos remonte alors au 4 avril lors d'une défaite en huitième de finale de Challenge Cup face à l'Ulster. Alors comment le BO a-t-il fait pour avoir le nez creux sur ce qui semble être une sacrée bonne affaire ?
Top 14. Non mais c'est quoi ce recrutement XXL réalisé par le Biarritz Olympique ?Avant toute chose, rapide mise en situation. Herron né en 1995 à Johannesburg, au sein de la plus grande ville d'Afrique du Sud. De nationalité anglaise, le joueur de 25 ans (il fêtera ses 26 ans le 13 novembre prochain) est formé à Bath, avant de faire ses premiers pas en professionnel du côté de l'Ulster. Au sein du club de Belfast, il va disputer une petite quinzaine de match en deux saisons avant de s'engager avec les Jersey Reds pour la saison 2018/2019, un club de deuxième division anglaise. Après une belle saison au sein d'une équipe dans laquelle il se montre indispensable, enchaînant les belles performances avec à la clé une vingtaine de rencontres pour plus de 120 points inscrits, il tape donc dans l'oeil des recruteurs des Harlequins. Celui qui fut international anglais des moins de 18 ans disputera donc en deux ans, un peu plus de 20 rencontres. Bilan assez maigre. Il est notamment champion d'Angleterre la saison dernière avec les Harlequins même s'il n'a pris part à la finale.