TOP 14. Gers, Hautes-Pyrénées, Tarn… Quel département abonde le plus le Stade Toulousain ?
Dupont et Jelonch sont tous les deux originaires d'Occitanie. Screenshot : France 2
Champion d’Europe et de France Espoirs cette saison, le Stade Toulousain confirme son hégémonie hexagonale de ces dernières années. Mais d'où viennent ses 25 joueurs formés en Occitanie ?
Alors que l'issue d'une saison très longue et éprouvante, lors de laquelle il a déjà raflé la Champions Cup, pointe le bout de son nez, le Stade Toulousain fait figure de favori pour sa propre succession en Top 14. Pour en arriver là et pallier la période de coupe du monde, celle du 6 Nations, les vacances obligatoires et autres blessures intempestives, Ugo Mola a donc, en tout et pour tout, utilisé 58 joueurs différents en 2023/2024. Un chiffre colossal qu’aucun club professionnel, en France et dans le monde, n’a évidemment surpassé cette saison. Et plus encore puisqu’il s’agit également d’un record dans l’histoire du Top 14
Le tout sans altérer son rendement général, puisqu’on le rappelle, Toulouse avait également terminé 1er de la phase régulière. Une réussite en bonne partie expliquée par la facilité d’intégration des Espoirs à l’équipe première du Stade Toulousain, mais également la qualité de ces jeunes garçons. Et donc celle de la formation des alentours. 

Toulouse ratisse large, parfois

En effet, sur ces 58 joueurs et au-delà des étrangers, du recrutement de Français déjà confirmés (Flament, Capuozzo, Retière, Roumat, Barassi, Placines…), d’Espoirs prometteurs (Banos, Germain) ou d’exceptions "exotiques" comme Joel Merkler, 25 furent formés en Haute-Garonne ou dans un département mitoyen, avant d’arriver pour la plupart chez les (très) jeunes ou en Espoirs, à Toulouse. RUGBY. TOP 14. Toulouse avec Marchand mais toujours sans Meafou pour la demi-finale ?RUGBY. TOP 14. Toulouse avec Marchand mais toujours sans Meafou pour la demi-finale ?
Mais compte tenu de sa force de frappe et de sa faculté à dénicher les pépites, le Stade Toulousain ratisse large, très large même, parfois. Au-delà des frontières de l’Occitanie, les Rouges et Noirs ont ainsi vu débarquer d’abord chez les jeunes les Merkler (Catalogne espagnole), Guillaume Cramont (Dax) ou encore Lucas Tauzin, lui aussi gamin des Landes, en l’occurrence de St-Sever , où il débuta avant de rallier Mont-de-Marsan jusqu’en Crabos. Sans oublier bien évidemment les polynésiens Peato Mauvaka et Rodrigue Neti, arrivés au club il y a fort longtemps, dans leur cas. 

Haute-Garonne et Haute-Pyrénées, principaux pourvoyeurs

Et les autres ? D’où viennent-t-ils ? Évidemment, proximité oblige, le département qui a vu le plus grand nombre de garçons toucher leurs premiers ballons est la Haute-Garonne (11). Parmi eux, citons les Costes, Brennan, Aldegheri, Cros, les frères Ntamack ou Dimitri Delibes, en plus d'autres jeunes Espoirs (Gourgues, Bertrand...). 
Vient ensuite la terre d’Antoine Dupont, les Hautes-Pyrénées, dont ils sont 5 à être originaires. La révélation de la saison Mathis Castro-Ferreira est de Maubourguet, un village de l’ouest du département dont le club va monter en Fédérale 3 à l’intersaison. Le capitaine des Espoirs (2 feuilles en pro) Clément Sentubery est lui de Pouyastruc, quand vous connaissez tous Castelnau-Magnoac , mais aussi le Lannemezan de Cyril Baille et alors que Julien Marchand est lui un Haut-Pyrénéen ayant débuté à la frontière avec la Haute-Garonne, Montréjeau. 
Dans ce périmètre d’environ 150 kilomètres autour de Toulouse, on retrouve également les Ariègeois, qui sont au nombre de 3, dans l’effectif haut-garonnais. Le prometteur 2ème ligne Clément Vergé a fait ses premières classes à St-Girons, et Nelson Épée (qui n’a pas joué en club cette saison, mais membre de l’effectif premier depuis 2 ans) est lui un enfant de Saverdun, promu en Fédérale 2 la saison prochaine. Quand le jeune Valentin Delpy a fait ses premiers pas à Pamiers avant de rejoindre le 31, même si ce fut d’abord pour jouer à Blagnac, avant le club rouge et noir. 
Puis vient évidemment le Gers, dont sont issus 3 joueurs importants de l’effectif stadiste : Matthis Lebel est un gamin de Lombez (Fédérale 1), où son frère évolue d’ailleurs toujours. Anthony Jelonch est lui de Vic-Fezensac, club de Régionale 1 dans lequel il a débuté avant de rejoindre Auch chez les jeunes, où il rencontra notamment Paul Graou. Un enfant du Moulias, un vrai. 
Quant aux autres départements mitoyens de la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ils ont notamment fournis Thomas Ramos (Mazamet), ou Ian Boubila, Lomig Jouanny et Célian Pouzelgues (Montauban et environs). Toute la qualité de la formation de la ligue Occitanie, qui porte le total du Stade Toulousain à plus de 41% de joueurs du cru, à proprement dit. Là encore, aucun club de Top 14 ne fait mieux… 
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Finalement Toulouse est presque devenu une "franchise" de l'ex région Midi-Pyrénées. Donc la création de franchises dès le départ n'aurait pas été si catastrophique pour les clubs historiques et aurait permis un développement plus harmonieux sur le territoire. Dommage d'avoir raté l'occasion.

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