TOP 14. Jelonch au top, Penaud glacé : Les notes du week-end des Bleus

De retour sous les couleurs du Stade Toulousain 10 mois après son dernier match, Anthony Jelonch n’a pas chômé. Face à l’USAP, on l’a surtout vu déterminant offensivement, à l’image de son essai tout en puissance et en détermination. Également décisif sur celui d’Arnold, Jelonch a montré la voie à ses coéquipiers, avec ses 13 courses ballon en main et ses 4 plaquages cassés en 48 minutes seulement. Sur le plan défensif, il n’a évidemment pas laissé sa part aux chiens non plus, en réalisant un 7/8 au plaquage et en étant rude à l’impact. Du Jelonch dans le texte.
Stade Toulousain. Personne n'en parle mais Anthony Jelonch va ENFIN rejouer en Top 14 depuis près d'un an !

Les deux meilleurs amis ne jouent plus ensemble mais ont montre des signaux communs ce week-end, malgré le résultat négatif ne leur équipe. En jambes, Jalibert a pas mal tenté sur la pelouse de Hameau. Le hic ? C’est que s’il fut parfois en réussite, le temps de chien n’était clairement pas fait pour un joueur de ballon comme lui. Il s’en sort malgré tout globalement très bien, en dépit de la défaite à Pau. 

Woki, lui, a réalisé un match sérieux en 3ème ligne aile. Peu utilisé à ce poste depuis son arrivée au Racing, il a peut-être montré que c’était toujours celui qui convenait le mieux à ses qualités. Actif en défense, à l’aise dans le déplacement en attaque, il a rendu une belle partie face à Toulon. 

Chose rare : Damian Penaud était sur le banc face à Pau, pour ses débuts sous le maillot de l’UBB. Une situation qui ne lui était plus arrivée depuis 1 an et demi. Et pour cause, chose encore plus rare, c’est lui qui avait demandé à y être placé à Yannick Bru, le temps de mieux assimiler le plan de jeu bordelais. Bon en vrai Damian, nous l’a fais pas à nous, t’avais juste regardé la météo qui était prévue à Pau et tu t’es pas tracassé, t’as préféré te foutre sur le banc, blotti dans une parka bien chaude de Bordeaux pendant 50 minutes. En bon ailier que nous sommes l’a déjà fait 10 fois avant toi, ce coup. 

Blague à part, difficile de rentrer dans ce type de partie pour un ailier plus encore que pour un autre joueur. Du froid, de la pluie forte, du vent… Tout pour se geler les glaouis, et ne pas toucher un ballon. D’ailleurs, sur le seul que Penaud a eu, il a semblé presque arrêté au moment de le recevoir, comme s’il était gelé, alors que c’était sur une franche occasion d’essai à la 79ème minute.

Certes le décalage avait été très mal exploité par Tambwe à la base. Mais on jurerait quand dans d’autres circonstances météorologiques, le cheval français aurait été dans l’en-but palois et permis à son nouveau club de ramener un bonus défensif…