Actuellement dans sa troisième saison en Top 14, l’UBB pointe à la neuvième place du classement général. C’est également sa place dans celui des meilleures défenses du championnat (137 points encaissés). Ce n’est pas le top du top, cet honneur revenant au champion en titre castrais (97 points), mais c’est pour le moment dans la moyenne d’autres clubs, et pas des moindres comme le Racing Métro, Montpellier et le Stade français. Trois formations qui ont fait du Bouclier de Brennus leur objectif mais qui à l’heure actuelle ont encaissé plus d’essais que l’UBB (7 contre 13 pour Paris par exemple). Si la défense des Bordelo-Béglais se porte bien c’est en grande partie dû à leur dévouement sur le pré mais également à l’apport de l’Anglais Joe Worsley.
Appelé par son ancien coéquipier chez les Wasps aujourd'hui manager de l’UBB, Raphaël Ibanez, l’ancien international et champion du monde prodigue en effet ses conseils à l'Union depuis mai 2012. Une reconversion en tant que coach de la défense qui sied parfaitement à celui qui après plus de 16 ans de bons et loyaux services du côté des London Wasps et 78 sélections pour le XV d’Angleterre, avait dû raccrocher les crampons suite à une blessure au cou : « J’ai vécu une bonne partie de ma vie à Londres et je voulais vivre une expérience à l’étranger, précise-t-il à Rugby World. Mais si j’avais emmagasiné toute cette expérience durant ma carrière, je n’étais pas pour autant certain de vouloir être entraîneur. Je me suis dit que plus tôt je le saurai, mieux ce serait. »
Joe Worsley de découvrir une région mais également un état d’esprit qui diffèrent de ce qu’il a pu connaître au pays : « Bordeaux et Bègles ont deux cultures bien distinctes. Bègles, qui est située dans la banlieue de Bordeaux me fait penser à Gloucester. Quant à Bordeaux, c’est plus comme une équipe londonienne. Elles sont différentes, mais se respectent comme tel. » Des différences, il en a aussi trouvé entre Français et Anglais : « Ils font certaines choses mieux que les Anglais et d’autres moins bien. » Mais ce qui l'a surpris le plus, c’est cette « exaspérante habitude de vouloir mourir pour la cause lors d’un match à domicile et de délaisser les rencontres l’extérieur. » Si pour lui ce comportement a des racines très profondes, il espère tout même pouvoir faire évoluer les mentalités. Pour le moment, l’UBB a remporté trois beaux succès sur ses terres face à Toulouse, Castres et Oyonnax mais reste sur deux échecs à Grenoble et Brive. La tâche sera également ardue ce samedi face au Racing Métro lors de la 7ème journée.
Appelé par son ancien coéquipier chez les Wasps aujourd'hui manager de l’UBB, Raphaël Ibanez, l’ancien international et champion du monde prodigue en effet ses conseils à l'Union depuis mai 2012. Une reconversion en tant que coach de la défense qui sied parfaitement à celui qui après plus de 16 ans de bons et loyaux services du côté des London Wasps et 78 sélections pour le XV d’Angleterre, avait dû raccrocher les crampons suite à une blessure au cou : « J’ai vécu une bonne partie de ma vie à Londres et je voulais vivre une expérience à l’étranger, précise-t-il à Rugby World. Mais si j’avais emmagasiné toute cette expérience durant ma carrière, je n’étais pas pour autant certain de vouloir être entraîneur. Je me suis dit que plus tôt je le saurai, mieux ce serait. »
Joe Worsley de découvrir une région mais également un état d’esprit qui diffèrent de ce qu’il a pu connaître au pays : « Bordeaux et Bègles ont deux cultures bien distinctes. Bègles, qui est située dans la banlieue de Bordeaux me fait penser à Gloucester. Quant à Bordeaux, c’est plus comme une équipe londonienne. Elles sont différentes, mais se respectent comme tel. » Des différences, il en a aussi trouvé entre Français et Anglais : « Ils font certaines choses mieux que les Anglais et d’autres moins bien. » Mais ce qui l'a surpris le plus, c’est cette « exaspérante habitude de vouloir mourir pour la cause lors d’un match à domicile et de délaisser les rencontres l’extérieur. » Si pour lui ce comportement a des racines très profondes, il espère tout même pouvoir faire évoluer les mentalités. Pour le moment, l’UBB a remporté trois beaux succès sur ses terres face à Toulouse, Castres et Oyonnax mais reste sur deux échecs à Grenoble et Brive. La tâche sera également ardue ce samedi face au Racing Métro lors de la 7ème journée.
heurvinblue
Rien à dire, ce qu'il dit est vrai.. mais bon en tant que supporter tu as pas envie de voir ton équipe favorite s'incliner à domicile!!! 😛
Maxime Rouquié
Merci Zaiel !
quentin.cosco
"Mais ce qu’il a le plus surpris"
--> ce qui l'a
non ?
Cedirak
Le problème n'est pas tant de vouloir mourir à domicile, que de laisser filer à l'extérieur. Mais étant donné la longueur des saisons, difficile d'imaginer que les joueurs puissent être à fond mentalement (et physiquement of course) toute la saison...
Capuche
Il a fait beaucooup de bien a l'union et continuera d'en faire tout au long de la saison
PAT RICHE
Typically so british le gars ! En défense il savait s'y pendre en troisième ligne international des Wasps ! La mayonnaise est en train de prendre sur les bords de la Garonne ! 😉
mr rov
apparemment ça porte ses fruits effectivement...bonne défense les bordelais..
Pierre-Jean Christian
« exaspérante habitude de vouloir mourir lors d’un match à domicile et de délaisser les rencontres l’extérieur. »
c'est si bien dit, et tellement vrai!