En Top 14, lorsque l'on parle de recrutement, on pense souvent à celui effectué par les grosses écuries du championnat, comme le Stade Toulousain, La Rochelle, ou encore Toulon. Il n'y a qu'à observer le dernier mercato, pour voir à quel point ces trois clubs ont réalisé d'énormes coups ! Capuozzo, Jaminet, Waisea, Paillaugue, Thomas, Hastoy... Tous ont quitté leur ancien club pour rejoindre l'une de ces écuries. Et pourtant, tapis dans l'ombre, d'autres équipes du championnat réalisent, saison après saison, de superbes coups, en allant chercher des joueurs pas ou peu connus du grand public. L'exemple parfait reste bien entendu le LOU. Grâce à un très bon budget (4ème du Top 14), Lyon peut se permettre d'alterner entre des joueurs très convoités (Bamba, Taofifenua, Tuisova), et des jeunes très prometteurs, qui n'ont pas encore explosé. Parmi eux, le plus connu reste le Géorgien Davit Niniashvili, qui a démontré en à peine 1 saison qu'il était l'un des meilleurs ailiers de notre championnat. Rapide, agressif, sentant bien les coups, le joueur de 20 ans est l'une des bonnes pioches du LOU, qui est allé le chercher dans son pays natal, au club de Khvamli Rugby...
Contrairement à d'autres clubs qui se concentrent principalement sur un championnat pour faire leur marché, le LOU n'hésite pas à piocher dans plusieurs championnats différents, afin de flairer la bonne affaire ! Ce fut le cas par exemple du Géorgien Saghinadze et du Néo-Zélandais Maruaku, qui viennent tous deux de Pro D2, ou encore de Kpoku et Taufua, repérés par Lyon en Premiership. Quant aux recrues sudistes Botha et Godwin, l'un vient des Bulls (URC), tandis que l'autre débarque de la Western Force, en Super Rugby. Vous l'aurez compris, le recrutement du LOU est particulièrement éclectique. Mais attention, le club sait aussi relancer des joueurs de Top 14, soit en manque de temps de jeu, ou bien dans le creux de la vague. Ce fut le cas il y a quelques saisons pour Noa Nakaitaci, en bout de course à l'ASM à cette époque. De même pour Jonathan Pélissié, qui n'arrivait plus à s'imposer au RCT, malgré une excellente première saison. Sans oublier bien sûr le prêt du jeune Guillaume Marchand, qui lui permet d'engranger beaucoup de temps de jeu en première division. Mais ce qui nous marque le plus quand nous observons toutes les recrues du LOU, c'est bien l'efficacité de ces dernières ! En effet, très peu n'ont pas fonctionné. Mieux, la plupart ont réalisé des performances dingues, même au-delà des espérances du club au départ. En bref, la cellule de recrutement du LOU est à n'en pas douter, l'une des plus discrètes, mais aussi l'un des plus efficaces du Top 14. Un mélange parfait d'expérience et de jeunesse, qui vient chaque année s'ajouter à un effectif solide, armé pour jouer les phases finales...
Garou-gorille
" Un mélange parfait d'expérience et de jeunesse, qui vient chaque année s'ajouter à un effectif solide, armé pour jouer les phases finales..."
L'ambiance, c'est primordial alors entre jeunes et anciens, à Lyon, ça vanne ? !
vevere
La cellule recrutement...et Pierre Mignoni!!! En effet, la très grande majorité de ces joueurs sont arrivés ou ont été identifiés avant l'arrivée de Garbajosa...
Quant au budget du LOU (et des autres clubs) qui ne veut pas dire grand chose car non comparables (périmètre, réel déclarépar le club, propriété ou pas des installations, présence ou pas d'un mécène "milliardaire")...si vous pouviez rester sur la comparaison de la masse salariale (officielle) servant au salary cap, vos articles n'en seraient qu' encore meilleurs 😉