TOP 14. Le speaker du MHR claque la porte et vide son sac sur Mohed Altrad
Le speaker du MHR claque la porte et vide son sac sur Mohed Altrad.

Si le MHR peut se vanter d’avoir accompli une belle saison, avec une demi-finale de Top 14 et une victoire en Rugby Challenge Cup, le club de Montpellier semble traverser une profonde crise d’identité depuis un an.

On a suffisamment parlé du départ de Fabien Galthié, de l’arrivée de Jake White, du remaniement d’une grande partie de l’effectif, qui possède désormais un fort accent sud-africain, ou du sort réservé à certains joueurs historiques comme François Trinh-Duc. Mais le secteur sportif n’est apparemment pas le seul à subir une mutation, puisque le speaker attitré du club depuis 1995, Gérard Labourdette, a quitté ses fonctions juste avant le match de barrage opposant le MHR à Castres. Et il en a gros sur la patate, comme il le confie dans le journal Midi-Libre. Extraits.

Sur l’arrivée de Mohed Altrad à la présidence du club et l’évolution de celui-ci vers le professionnalisme :

« On a vu arriver M. Altrad en 2010 alors que le club avait besoin de fonds pour se mettre dans ce putain de rugby moderne (…) J’étais circonspect car personne ne connaissait Altrad dans le milieu. Apparemment, c'était quelqu'un qui avait une capacité financière pour sauver le club dans un premier temps avec des méthodes brutales puisqu'il a débarqué pas mal de gens au club, et pas forcément avec la manière. Après, il était clair qu'on ne pouvait plus continuer comme ça. Soit on restait dans le rugby amateur, soit on passait dans le milieu pro. Je pense que pour tout le monde, cela a été brutal. »

Sur son départ précipité il y a quelques semaines :

« J'ai claqué la porte le jeudi qui a précédé le quart de finale contre Castres (joué le dimanche 12 juin dernier, NDLR). Pour le barrage, ce n'était pas ma voix, ils avaient pris au pied levé quelqu'un de chez RTS mais je ne sais pas à qui ils vont faire appel la saison prochaine. Au final, mon départ, c'est un ras-le-bol, la fatigue, un agacement généralisé et puis des façons de faire que je ne pouvais plus accepter. Je vais vous dire, il y a un fossé entre les gens du staff (médecins, kinés, préparateurs physiques, dirigeants et salariés du deuxième étage) et le reste de la direction générale et financière. On a perdu tout l'ADN du club. (…)  je n'ai reçu de coup de téléphone ni du président, ni de la direction générale, ni de la direction financière. Le rugby, c'est un sport de combat comme la vie. Dans ce sport de combat, il y a des moments où on pète les plombs, on s'envoie des bouffes, on peut être très méchant mais quand le match est terminé, on se serre la main. Là, la différence, c'est qu'on ne s'est pas serré la main. »

L’intégralité de l’entretien est à lire sur le site du Midi Libre.

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Jusque là, on disait "il a pas dit bonjour...".
Ça devient : "il a pas dit au revoir..."

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