Depuis l’arrivée du Racing 92 à la Paris La Défense Arena, le club francilien est la source d’une raillerie bien particulière. En effet, ses détracteurs aiment taquiner l’écurie ciel et blanc au sujet de ces délocalisations. Pour cause, l’antre du Racing 92 est pensée comme une salle de concert avant tout, obligeant les joueurs à jouer ailleurs quand un spectacle a lieu un week-end de match. Récemment, c’est la réception de l’Union Bordeaux Bègles qui en a fait les frais.
Si le résultat était au rendez-vous, le président avoue que cette situation n’est pas vraiment à l’avantage de ses joueurs. Dans un entretien accordé au Midi Olympique en milieu de semaine, il déclare ceci : “Ça nous pénalise, oui ! Lens et Le Havre nous font toujours un super accueil, mais la saison dernière, lorsque nous avons reçu le Stade rochelais en demi-finale de Champions Cup au stade Bollaert, nous avons totalement gommé notre avantage terrain. À Nanterre, nos joueurs ont des habitudes qu’ils n’ont pas ailleurs, c’est humain…”
TOP 14. Avant de recruter Tuisova, le Racing 92 était sur un coup encore plus gros !
Précédemment, le dirigeant revient sur les raisons initiales de ces changements. S’il confie tout l’amour et la passion, parfois dévorante, qu’il porte à ce club tout au long de l’entretien, sa logique reste beaucoup plus terre à terre. Tout en rappelant que la Paris La Défense Arena est pensé avant tout comme une salle de spectacle et non comme un stade, il affirme qu’il savait que “le problème des délocalisations se poserait tôt ou tard.” Néanmoins, le Franco-suisse ne pouvait nier les contraintes économiques d’une telle enceinte et déclare ceci, toujours auprès du Midol : “La logique est ici financière, il ne faut pas se le cacher : organiser des matchs de rugby à Paris-La Défense-Arena est difficile et coûteux ; organiser des spectacles est plus facile et beaucoup plus rentable.”
Cette rentabilité et l’organisation des matchs de rugby, ce sera à Laurent Travers de la gérer dès l’année prochaine. En effet, le coach racingman grimpera les échelons dans l’été et déléguera la gestion du groupe à un autre manager. De son côté, Jacky Lorenzetti se mettra petit à petit en retrait avec la volonté, notamment de préserver sa santé.
TOP 14. RUGBY. Souvent moqué, le Racing 92 mérite-t-il sa réputation de club impopulaire ?
Sedulos
Comme ces pauvres riches sont à plaindre !
Passovale
Même en jouant à l Arena on a déjà l impression qu il delocalise...
AKA
C’ était ce que je pensais, à Lens on se serait cru pendant la période du Covid