C’était la dernière rencontre de l’année, et Toulouse a fait le travail. Sous les projecteurs du Stadium, les Rouge et Noir l’ont emporté (38-23) face à un Stade Français accrocheur, mais dépassé, notamment par la puissance du pack toulousain. Si les Parisiens ont brillé par des éclairs, leurs maladresses et l’indiscipline leur ont coûté cher.
Un début prometteur pour Paris
Le ton était donné dès les premières minutes : une avancée musclée des avants parisiens les amenait au pied des poteaux toulousains dès la 4ᵉ minute. Mais comme souvent cette saison, le Stade Français a pêché dans la finition. Deux pénalités signées Louis Carbonel (18ᵉ, 38ᵉ) et une percée de Costa Storti (20ᵉ) furent les seules véritables actions parisiennes avant la pause.
Pendant ce temps, Toulouse s’est appliqué à faire payer chaque erreur des visiteurs. Maladresses dans leurs 22 mètres, indiscipline en mêlée : Julien Marchand et ses coéquipiers n’ont pas laissé passer l’occasion. Résultat, un essai de Marchand derrière pénaltouche (13ᵉ) et une fulgurance de Paul Graou sous les poteaux (32ᵉ) portaient le score à 14-6 à la mi-temps.
Un espoir parisien réduit en poussière
En deuxième période, les Parisiens se sont accrochés. L’essai de Pierre-Henri Azagoh (57ᵉ), après une percée tout en puissance sur trente mètres, a fait rêver le camp parisien. À l’heure de jeu, le Stade Français n’était plus qu’à cinq longueurs (21-16), accroché à l’espoir d’un bonus défensif.
QUEL ESSAI D'AZAGOH EN SOLO 🤯
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) December 29, 2024
Le deuxième ligne du @SFParisRugby relance son équipe en inscrivant un superbe essai 🤩#STSFP pic.twitter.com/8m9TN8WHpx
Mais ce maigre espoir a été balayé par la puissance et la maîtrise des Toulousains. Une action initiée par Thomas Ramos sur "50-22" a lancé un ballon porté monstrueux, récompensé par un essai collectif qui redonnait le bonus offensif à Toulouse. Paris a bien tenté de répliquer avec une relance incroyable de Charles Laloi (73ᵉ), privant temporairement Toulouse de son bonus, mais la messe était dite.
« Oui, il y a de la fierté », a lâché Pierre-Henri Azagoh, deuxième ligne du Stade Français, à l'issue de cette rencontre au micro de Canal Plus. « On a payé cash nos erreurs, mais je suis très fier et très content de ce que les jeunes ont montré. »
Malgré la défaite, le deuxième ligne Pierre-Henri Azagoh a tenu à saluer le courage de ses coéquipiers.
« Ça fait plaisir de voir qu'il y a du relais au Stade Français. Il faut retenir le positif. On nous avait promis l'enfer ce (dimanche) soir et on a répondu présent. À commencer par les mecs qui n'ont pas beaucoup joué et qui ont marqué des points. J'espère que c'est de bon augure pour la suite. Cela dit, on est loin de nos standards et de ce qu'on a montré la saison dernière. »
Pour Paris, cette soirée aura un goût amer : beaucoup d’efforts pour zéro point au classement. Côté Toulousain, c’est un message clair envoyé aux concurrents. Avec un pack dominant et une maîtrise collective, les Rouge et Noir restent l’équipe à battre en 2024.
ginobigoudi
Il fait un peu la fine bouche, Azagoh... L'adrénaline de son très bel essai ?... Le SF est quand même loin de ses standards de l'année passée... Encore une fois, comme pour d'autres clubs, il faut souligner l'apport conséquent des jeunes pousses, sans complexes et pleins de niak...
Bon, les Toulousains se sont sans doute vus un peu trop beaux, y compris avec leur bon début de match à 2 essais... Reste que la défense parisienne leur a posé des problèmes... Une charnière bien connectée, avec une belle perf du jeune 9, et une superbe relance de leur jeune arrière, bel essai à la clé...
Mickey duc
On pourra me reprocher de manquer d'ambition pour mon club de cœur mais je trouve qu au contraire ils ont pas démérités. Je pensais qu on allait en prendre 60. On a aligné une équipe largement remaniée avec des mecs qui n ont pas une saison en pro dans les pattes et même si on en prend 40 on met 23 points à Toulouse. Franchement je m'attendais à bien pire vu le niveau des toulousains comparé au notre avec une équipe c
Jak3192
Et bé Respect
Tes joueurs, d'une équipe "remaniée" , option équipe B (toi tu dis C), a fait le taf, même si ya quand meme une addition conséquente. 👍
Je ne les pensais pas si accrocheurs
Pour les miens, et pour être gentil, ils ont géré.
Vu l'équipe alignée... ya un côté minimum syndical
Sans plus.
Mais bon, faut savoir aussi gagner moche.
Sans pour autant s'y habituer...
Et ce match prouve que du côté du ST, faut se sortir les doigts.
A chaque fois.
Mickey duc
Je dis équipe c parce que y en a qui n ont pas fait de feuilles de matchs de l année je crois haja !
Jak3192
C'est d'autan meilleur !
Bravo les jeunes👏👏👏
Peut être une piste pour améliorer les résultats.... ! 😄
JFMA
« Autan » en emporte le vent ? 😛
Mais blague à part, oui, les jeunes Parisiens (et les autres) ont fait bien mieux que de la figuration face aux vôtres.
De quoi peut-être réamorcer une dynamique et recevoir l’UBB (dépourvue de sa charnière n°1 et de Bip-Bip, entre autres) avec un surplus de motivation… hélas.
Le déplacement ne sera très probablement pas une sinécure pour nous, je crains.
Jak3192
Le deplacement ou non, même à domicile, les matches du ST ne sont pas une sinécure.
Jamais
L'équipe à battre.
Quelle que soit l'équipe en face
La premium, la b .... la z
Tous ont un moment de 80 minutes pour se mettre en évidence, et taper fans l'oeil du coach.
Face au ST, faut pas louper l'occase, d'où la difficulté pour les "nôtres".
Enfin, c'est mon avis.
Et pour "l'autan" je devais penser au vent 🤭
Chandelle 72
5 points laissés sur ce match, même à Toulouse, c'est vraiment mal payé.
Pour le SF ça laisse augurer la possibilité de repartir de l'avant
jujudethil
''ON EST LOIN DE NOS STANDARDS''
Au regard de leurs prestations de cette saison, pas tant que ça…
Chandelle 72
Pas du tout même !
noComment
C'est clair, les standards du Sf me laissent songeur! cette absence de jeu offensif construit les a amenés à subir en coupe d'europe et à prendre des cartons rouges ( avec une durée de punition bien courte) et en championnat à avoir une ambition réduite.
L'an passé le Sf a bénéficié de l'effet post coupe du monde avec des équipes adverses diminuées puis de la quasi non sélection de joueurs pendant le 6 nations, ce qui leur a permis de rester en haut du championnat mais sans produire de jeu offensif conséquent, ce qui a été vérifié hier soir.