TOP 14. Sous la pluie, la Rochelle stoppe l’hémorragie… sans vraiment se soigner
Top 14. La pluie, les maladresses, et une fin au couteau. La Rochelle ne perd pas, mais ne gagne toujours pas. Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
Il y avait tout pour un réveil. Mais au bout du suspense, La Rochelle doit se contenter d’un match nul face à Castres en ouverture de la 19e journée de Top 14.

Match presque capital à Deflandre ce samedi pour le Stade Rochelais. En perte de vitesse, et surtout de succès, les Maritimes affrontaient Castres en ouverture de la 19e journée de Top 14. Après six défaites de rang toutes compétitions confondues, une première depuis 2011, l'heure est à la réaction. La présence des Tricolores, tout juste revenus du Tournoi, doit les y aider. Dès l'entame, les locaux ont montré qu'ils étaient déterminés à l'emporter à l'image de cette percussion d'Alldritt puis de Favre.

Un réveil de courte durée

Mais la première grosse occasion a été tarnaise avec l'énorme avancée de Cocagi avant la défense décisive de Boudehent sur Fernandez. Derrière, West a bien senti le coup avec un petit par-dessus bien exploité par Leyds et ses appuis de feu dans la défense. La deuxième fois a été la bonne. Les deux hommes ont à nouveau combiné proche de la ligne, et c'est Nowell qui a bonifié ce temps fort grâce au ballon volleyé du Sud-Africain (7-0).

Après une pénalité encaissée (13e), Nowell s'est montré opportuniste sur le renvoi, poussant les visiteurs à la faute. Suite à une tentative de ballon porté, c'est Boudehent qui a été servi dans le renversement par le jeune Brunet. Pour un deuxième essai en bord de touche qui a parfaitement lancé le Stade Rochelais (12-3 puis 12-6) dans une partie hachée par les fautes et les maladresses de chaque côté. C'est un nouveau ballon perdu dans la zone de marque qui a privé le CO d'un potentiel essai. Un peu plus tôt dans l'action, Christian Ambadiang a eu l'occasion de servi Baget à l'intérieur, mais il a préféré conserver le cuir.

Castres y croit jusqu'au bout

Attention à ne pas rater trop d'occasions côté castrais. Comme sur cette nouvelle séquence en fin de première période marquée par de l'avancée dans l'axe. Et terminée par un ballon gardé au sol à quelques mètres de la Terre promise. L'efficacité offensive et défensive est rochelaise jusqu'ici. Mais seuls six points séparaient les deux formations aux citrons. 

Il y a de la tension sur le pré. Et peu d'ambiance dans les tribunes alors que la pluie s'est invitée dans cette partie tendue. Les premiers points de ce second acte ont été inscrits à la 53e par Castres. Laissant présager d'une fin de partie disputée. Et d'un potentiel gros coup de Castres. L'efficacité semble avoir changé de camp. Les Rochelais n'ayant pas réussi à scorer malgré une domination dans les premières minutes de cette deuxième période. 

21 jeux au pied à l'heure de jeu, c'est autant que dans tout le premier acte. Le ballon devenu très glissant, on a cherché à provoquer la faute de l'adversaire. A mesure que les minutes ont passé, la pression s'est faite plus présente sur les épaules rochelaises. Les Tarnais, eux, ont tout à gagner. Ces conditions météos mêlées à ce scénario ne fait clairement pas les affaires des hommes de Ronan O'Gara. D'autant que le CO ajoute trois nouveaux points et revient à égalité grâce à Lebrun.

Un nul qui ne règle rien

C'est le moment que choisit le public pour donner de la voix. Sentant que ses joueurs ont besoin de leur soutien. Un match nul ne ferait pas leurs affaires, mais ils éviteraient une septième défaite de rang qui ferait tâche. Côté tarnais, ces nouveaux points décrochés en déplacement ne sont que du bonus en vue de la fin de saison. Mais Castres continue de pousser à l'image de ce jeu au pied qui obligent les locaux à jouer une touche défensive à moins de trois minutes de la sirène.

Le grattage de Kaddouri à la 79e fait figure de geste salvateur. Surtout que derrière, le CO s'est met à la faute et offre une ultime occasion au Stade Rochelais. On ne veut pas du match nul. L'option de la touche est choisie. Les avants prennent les choses en main. Mais le ballon est perdu devant la ligne. Une nouvelle contre-performance pour les Maritimes (12-12) qui ne trouvent plus le chemin de la victoire.

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C'est clairement la fin d’un cycle, non seulement pour le coach, qui semble avoir utilisé tous les leviers, mais aussi pour les joueurs, car sur le terrain, il ne se passe plus grand-chose.

La Ligue des Champions est, me semble-t-il, l’ultime chance pour relancer la machine.

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