On peut être un ancien international français et se retrouver sans club à l'aube d'une saison. C'est le cas de Vincent Pelo, 33 ans, qui a quitté La Rochelle en cours de saison pour rejoindre Bayonne en tant que joker médical. Son contrat dans la cité basque ne sera pas renouvelé et le pilier aux 2 sélections sous le maillot Bleu se retrouve donc sans club. Dans les colonnes du Midi Olympique, il revient dans un premier temps sur son départ du Stade Rochelais, intervenu en février dernier : ''J’arrivais en fin de contrat. Je sentais bien que le vent était en train de tourner en ma défaveur. Jono Gibbes m’a fait comprendre que je ne faisais pas partie des plans pour la suite, qu’il ne comptait plus sur moi. À partir de ce moment-là, j’ai activé mes réseaux mais par les temps qui courent, il est difficile de trouver un club sans jouer''.
POINT TRANSFERTS. Médard a fait son choix, Betham sur le départ, Pelo vers Bayonne
Le natif de Wallis trouve un point de chute et signe à Bayonne en recherche d'un joker médical pour pallier l'absence longue durée du jeune Ugo Boniface. Là-bas, le solide pilier (1m87, 130kg) dispute neuf rencontres mais ne pourra éviter la relégation au club ciel et blanc, battu par le voisin biarrot lors du barrage d'accession à Aguiléra. Son contrat non renouvelé, il raconte, toujours pour Midi Olympique : ''Je pensais trouver un club. Je pense avoir fait une saison correcte, convenable avec Bayonne, où je suis arrivé en cours de saison. En effet, et je pense avoir fait une bonne saison du côté de l’Aviron, en qualité de joker médical d’Ugo Boniface. J’ai eu la faiblesse de penser que mon contrat aurait pu être reconduit si le club s’était maintenu en Top 14.'' Une situation inédite dans laquelle Vincent Pelo ne s'était jamais retrouvé jusqu'à présent : ''Honnêtement, c’est une situation très délicate à gérer. Voilà, c’est la première fois dans ma carrière que je vois se profiler une saison sans club et c’est difficile à appréhender. Je pensais vraiment trouver une porte de sortie mais visiblement je me suis trompé. Le plus délicat, c’est l’attente et l’impossibilité de se projeter sur un nouveau défi. Cette situation est dure à vivre pour moi mais aussi et surtout pour ma famille. C’est stressant, énervant. Cela demande une grosse remise en question personnelle.''
Comme plusieurs joueurs l'ont déjà évoqué avant lui, il parle de l'importance de l'après carrière chez un joueur de rugby : ''Mon regret est de ne pas avoir assez anticipé cette période difficile. Je conseille à tous les joueurs, même à ceux qui ont le vent en poupe, de penser à l’après. Moi je n’ai qu’un BE rugby de premier degré.'' Avant de conclure, toujours dans les colonnes du bihebdomadaire, sans omettre d'adresser un tâcle subtil au rugby professionnel : ''Je ne me reconnais plus dans ce métier qui pourtant m’a fait rêver au début de ma carrière. Je suis très déçu. Si j’arrête le rugby, je continuerai de le regarder et de supporter mes amis car j’aime viscéralement ce sport mais je crois qu’il me sera très difficile d’entraîner…'' On souhaite en tout cas à Vincent Pelo, de retrouver un club avant le début de saison.
MARCFANXV
C'est p't'être avant qu'il faut penser à l'après pour ne pas, après, regretter l'avant !
oc
Lao Tsu ?
Rchyères
" En effet, et je pense avoir fait une bonne saison du côté de l’Aviron, en qualité de joker médical d’Ugo Boniface" : ah ouais quand même ... curieuse analyse de sa saison
oc
-PELO : " z'ai la rate qui s'dilate , z'ai plus d'boulot chez les gros "
-MACRON ;"t'as ka traverser le stade ! "
-Gael ;";;;;;;;;", sourire .
-PELO . " On peut traverser un stade ?"
cahues
Pas sur qu'il se fasse violence sur le pré avec beaucoup d'indiscipline lors des rencontres. Et dire que ce sont des amateurs qui un jour ont inventé le professionnalisme...
Gonze à l`eau t`es fada !
Même si le chômage est toujours quelque chose de terrible à vivre, j'ai toujours du mal à plaindre des joueurs qui gagnent en moyenne 20 000€ par mois. En 5 ans ils gagnent ce que je vais gagner durant toute ma vie et je ne m'estime pas à plaindre.
Après si ils claquent tout c'est bien leur problème et je ne verserai pas une larme. Provale a depuis des années un programme pour avertir les jeunes pro sur la nécessité de garder des marrons au chaud.
Louis Risque Sa Mitre
Mouais... J'ai du mal à le plaindre. Il a 33 ans, ne joue plus régulièrement depuis plusieurs saisons et (d'après des bruits de couloirs donc à prendre avec des pincettes) n'a pas fourni tous les efforts attendus dès qu'il avait re-signé au SR. Et il découvre que le rugby pro est une affaire de performance !
Pour moi c'est le parcours inverse d'un Arthur Jolly :
- l'un, intrinsèquement plus fort rugbystiquement, s'est satisfait d'avoir la paie qui tombe sans même jouer.
- l'autre, pris pour être la doublure de la doublure mais besogneux, a fini par hausser son niveau pour entrer dans la rotation et devenir un joueur sur qui le staff pouvait compter.
Peut-être qu'il est là aussi le problème : n'avoir qu'un "BE 1er degré" (qui n'existe plus depuis belle lurette d'ailleurs, comme quoi il est vachement au courant).
oc
En même temps, crucifié a 33 ans , ca a de la gueule ,
c'est plus VIP qu'on ne laisse a croire !!!
garcon63
Oui, mais il n'est pas le premier !
oc
c'est bien pour cela que la magie au père
Imanol votre idole
Avec tous nos départs en 1e ligne, j'espère qu'Aldigé aura l'idée de s'intéresser à lui, il ne pourra pas nous faire de mal