Samedi soir dernier, dans un Vélodrome quasi comble, le Stade Toulousain s'est donc incliné face au RCT d'un petit point (20 à 19). Une rencontre que les Stadistes auraient pu gagner sans les maladresses au pied de Thomas Ramos, une fois n'est pas coutume.
Au-delà de quoi, il n'y avait pas vraiment mort d'homme pour les Toulousains, toujours dans les clous d'une qualification directe en demie avant de recevoir le Racing et venus dans la cité phocéenne sans une bonne dizaine de cadres (Dupont, Ntamack, Lebel, Ahki, Cros, Mauvaka, Baille...).
L'occasion pour des jeunes d'une nouvelle fois se montrer, à l'image des fulgurances de Mathis Castro-Ferreira ou des débuts professionnels du pilier Benjamin Bertrand. Mais s'il y en a bien un qui se souviendra de ce match, c'est probablement Joël Merkler. Le gros nounours espagnol, l'une des grandes révélations stadistes de la saison, était remplaçant pour ce match à Marseille.
Et ? Né en Catalogne, au sein de l'un des berceaux du football européen, celui qui a d'ailleurs testé "le ballon" (comme on dit à Marseille) dans ses jeunes années a dû apprécier cette venue dans l'antre de l'OM.
D’autant que cette soirée ne fut pas mémorable qu’en ce point : quelques minutes seulement après son entrée, alors qu’il était au sol, le colosse (1m94 pour 135kg) se faisait fendre le front en deux sur un coup de crampons involontaire de Baptiste Serin.
A la sortie d’un ruck, le demi de mêlée toulonnais était en effet bousculé par son homologue Paul Graou, et posait son pied là où il le pouvait. Désolé devant un Merkler en sang, on lisait sur ces lèvres "j’ai pas fait exprès."
Heureusement, celui sur qui le staff des Bleus avait des vues il n’y a pas si longtemps est solide et tenace. Le front recouvert d’un épais bandage, il repartait au combat pour les 20 dernières minutes. Et cela payait, puisque le Catalan finissait par marquer, en force, le dernier essai toulousain. Et surtout le premier de sa carrière chez les professionnels…
De quoi exploser de joie au moment d’aplatir. Avant d’aller se faire recoudre au coup de sifflet final. Bilan ? 16 points de suture et un Joel Merkler forcément ménagé en ce début de semaine. Un match qu’il n’est pas prêt d’oublier, ah ça non…
Jacques-Tati-en-EDF
Bah 16 points de suture ... Ca va ....
Mais jouer au football !! Merkler !!! Là non !!
BobKelso
Le gros nounours espagnol ?
Amateur
La rédaction du Nistère a enlevé "brute espagnole" mais n'est pas allée jusqu'au gros nounours. Dommage ! C'est tout de même assez condescendant !
Le Haut Landais
ils avaient en effet utilise des mots peu avenants a son egard
BobKelso
Si ils ont osé, je n'invente rien...
Je les cite "Le gros nounours espagnol, l'une des grandes révélations stadistes de la saison, était remplaçant pour ce match à Marseille."
jujudethil
En 1 ou 2 mots ? 🤣🤣🤣
jujudethil
Et encore une fois » la brute espagnole » en parlant de Merkler . Savez-vous ce qui signifie le respect ,entre colosse (terme qui serait plus approprié et surtout plus respectueux ) et une brute il y a tout un monde.
Le Haut Landais
surtout que d’apres le Robert, brute est defini comme suit.
littéraire L'animal considéré dans ce qu'il a de plus éloigné de l'homme. ➙ bête.
Personne grossière, sans esprit. Il n'a aucun goût, c'est une brute. familier Brute épaisse.
Personne brutale, violente. Frapper comme une brute.
surtout quand il s’agit d’une personne qui poursuit des etudes universitaires il me semble
jujudethil
Les poursuivre c’est bien ,les rattraper c’est mieux.
Bon je sors 🤭🤣
Le Haut Landais
tu fais bien de sortir malotru! 😉