Au terme d'une finale encore une fois décevante sur le plan du jeu, le Stade Toulousain a remporté son 19ème titre de champion de France face au RC Toulon. C'est le deuxième Bouclier de Brennus consécutif pour le Stade Toulousain, qui n'avait plus réussi une telle performance depuis les 4 titres remportés entre 1993 et 1997.
Dans un match très fermé et sans essais, c'est la mêlée toulousaine qui a fait la différence. L'absence de Carl Hayman aura fait beaucoup de mal aux Toulonnais, Kubriashvili s'étant régulièrement retrouvé à la peine face à Steenkamp, jusqu'à recevoir un carton jaune à la 64ème minute. La botte de Luke McAlister, auteur d'un 100% et des 18 points de son équipe, a fait le reste du travail. L'ouvreur néo-zélandais aurait même pu être à l'origine de l'unique essai du match avec une percée plein centre et une passe au pied pour Poitrenaud, interceptée in extremis par Lapeyre.
Pour les amateurs de statistiques inutiles, McAlister est troisième All Black à remporter le Bouclier de Brennus dès sa première saison à Toulouse après Lee Stensness (1999) et Byron Kelleher (2008). Malgré un gros suspense dans les dernières minutes du match, où les Toulonnais se sont retrouvés à pilonner la ligne d'essai toulousaine, le Stade a tenu bon en défense pour sortir vainqueur. La finale « la plus dégueulasse » selon Guy Novès, mais qui n'empêche pas les Toulousains de savourer leur victoire...
Dans un match très fermé et sans essais, c'est la mêlée toulousaine qui a fait la différence. L'absence de Carl Hayman aura fait beaucoup de mal aux Toulonnais, Kubriashvili s'étant régulièrement retrouvé à la peine face à Steenkamp, jusqu'à recevoir un carton jaune à la 64ème minute. La botte de Luke McAlister, auteur d'un 100% et des 18 points de son équipe, a fait le reste du travail. L'ouvreur néo-zélandais aurait même pu être à l'origine de l'unique essai du match avec une percée plein centre et une passe au pied pour Poitrenaud, interceptée in extremis par Lapeyre.
Pour les amateurs de statistiques inutiles, McAlister est troisième All Black à remporter le Bouclier de Brennus dès sa première saison à Toulouse après Lee Stensness (1999) et Byron Kelleher (2008). Malgré un gros suspense dans les dernières minutes du match, où les Toulonnais se sont retrouvés à pilonner la ligne d'essai toulousaine, le Stade a tenu bon en défense pour sortir vainqueur. La finale « la plus dégueulasse » selon Guy Novès, mais qui n'empêche pas les Toulousains de savourer leur victoire...
« Je suis un peu déçu car ce n'est pas une très belle finale. Mais les finales, il faut les gagner, c'est tout.»
« C'est complètement fou. Je suis tellement heureux. Il me tarde de retrouver les supporters à Toulouse demain (dimanche). J'ai regardé des vidéos et des photos des derniers titres fêtés au Capitole. Je suis vraiment impatient de vivre ce moment. C'est une chance pour nous tous d'avoir de tels supporters. Mais je ne ferais pas de haka (…) C'est le premier titre dans ma carrière. C'est un grand honneur de partager cette victoire avec cette équipe qui est comme une famille » (Luke McAlister)
« Entre nous, on s'est dit qu'il ne fallait rien regretter, tout laisser sur le terrain pour que nous puissions nous regarder dans les yeux. Ce soir, je suis content car personne n'a failli à cet engagement. Surtout, je pense aux joueurs qui arrêtent. C'est la meilleure façon de leur dire au revoir. (…) Nous savions que la mêlée serait la clé du match. Nous avions pu nous en apercevoir lors de notre défaite à Mayol. Ce jour-là, nous avions été ultra-dominés. On ne s'attendait vraiment pas à dominer autant. » (Patricio Albacete)
« On a souffert en mêlée, quand tu fais partie du huit de devant, ça fait mal. C'est là où on a perdu le match. Après, on en a gagnés devant cette année, aujourd'hui le match le plus important, on l'a perdu. Il faut féliciter Toulouse. Ils nous ont bien pris devant. Nous on a été vaillants, je pense qu'on a fait honneur au maillot, on a fait honneur à tous les Toulonnais, qui nous ont supportés. Il ne faut pas s'arrêter là, on est déçus, mais ce soir, c'était Toulouse, un grand Toulouse, devant ils ont fait le boulot. Nous on a eu notre courage, mais ça n'a pas suffit » (Sebastien Bruno)
« Ca ne se joue pas à grand chose aujourd'hui. On a vraiment montré du caractère, on est dans un grand club et malgré tout, on a ce besoin d'exister, de se remettre en question et de prouver. Le club a une grande histoire, ce qu'on écrit, c'est minuscule, on le fait humblement. C'est une saison qui était longue, on a eu l'impression que tout était contre nous, on s'est accrochés, c'était difficile. Et cette équipe a grandi, grandi, grandi. » (Yannick Nyanga)
« Dans ma tête maintenant, il n'y a rien. Je regarde les jeunes joueurs et l'ensemble du staff prendre du plaisir et être récompensés de leur travail. Je prends énormément de plaisir, avec la pression qui tombe. Quand on est habitués aux très bonnes choses, on a envie d'y revenir. On se lève tôt le matin, on travaille, on a beaucoup d'humilité, de respect par rapport à l'ensemble du rugby français. Pour avoir moi-même attendu dix ans pour gagner le premier titre en 1985, je sais que c'est toujours très difficile. On est passés par des émotions, ça a été dur jusqu'au bout. On peut perdre à la fin, prendre un essai transformé. Je suis un peu déçu car ce n'est pas une très belle finale. Mais les finales, il faut les gagner, c'est tout. On a marqué énormément d'essais dans le championnat, on a essayé de faire du spectacle, là, il fallait gagner. » (Guy Novès)
Enfin Yannick Bru a tenu à rendre hommage à William Servat, qui a conclu sa carrière de joueur en beauté avant de prendre en charge les avants du Stade Toulousain :
« S'il y a un domaine dans lequel William est hyper investi, c'est la mêlée. Je pense qu'il était hors de question pour lui de terminer sur une fausse note dans ce domaine là. Je crois que les gars ont voulu lui faire ce cadeau là, se faire ce cadeau là. (...) On savait que la mêlée de Toulon nous avait fait du mal il y a quelques temps, c'était un truc entre eux. ».
« Entre nous, on s'est dit qu'il ne fallait rien regretter, tout laisser sur le terrain pour que nous puissions nous regarder dans les yeux. Ce soir, je suis content car personne n'a failli à cet engagement. Surtout, je pense aux joueurs qui arrêtent. C'est la meilleure façon de leur dire au revoir. (…) Nous savions que la mêlée serait la clé du match. Nous avions pu nous en apercevoir lors de notre défaite à Mayol. Ce jour-là, nous avions été ultra-dominés. On ne s'attendait vraiment pas à dominer autant. » (Patricio Albacete)
« On a souffert en mêlée, quand tu fais partie du huit de devant, ça fait mal. C'est là où on a perdu le match. Après, on en a gagnés devant cette année, aujourd'hui le match le plus important, on l'a perdu. Il faut féliciter Toulouse. Ils nous ont bien pris devant. Nous on a été vaillants, je pense qu'on a fait honneur au maillot, on a fait honneur à tous les Toulonnais, qui nous ont supportés. Il ne faut pas s'arrêter là, on est déçus, mais ce soir, c'était Toulouse, un grand Toulouse, devant ils ont fait le boulot. Nous on a eu notre courage, mais ça n'a pas suffit » (Sebastien Bruno)
« Ca ne se joue pas à grand chose aujourd'hui. On a vraiment montré du caractère, on est dans un grand club et malgré tout, on a ce besoin d'exister, de se remettre en question et de prouver. Le club a une grande histoire, ce qu'on écrit, c'est minuscule, on le fait humblement. C'est une saison qui était longue, on a eu l'impression que tout était contre nous, on s'est accrochés, c'était difficile. Et cette équipe a grandi, grandi, grandi. » (Yannick Nyanga)
« Dans ma tête maintenant, il n'y a rien. Je regarde les jeunes joueurs et l'ensemble du staff prendre du plaisir et être récompensés de leur travail. Je prends énormément de plaisir, avec la pression qui tombe. Quand on est habitués aux très bonnes choses, on a envie d'y revenir. On se lève tôt le matin, on travaille, on a beaucoup d'humilité, de respect par rapport à l'ensemble du rugby français. Pour avoir moi-même attendu dix ans pour gagner le premier titre en 1985, je sais que c'est toujours très difficile. On est passés par des émotions, ça a été dur jusqu'au bout. On peut perdre à la fin, prendre un essai transformé. Je suis un peu déçu car ce n'est pas une très belle finale. Mais les finales, il faut les gagner, c'est tout. On a marqué énormément d'essais dans le championnat, on a essayé de faire du spectacle, là, il fallait gagner. » (Guy Novès)
Enfin Yannick Bru a tenu à rendre hommage à William Servat, qui a conclu sa carrière de joueur en beauté avant de prendre en charge les avants du Stade Toulousain :
« S'il y a un domaine dans lequel William est hyper investi, c'est la mêlée. Je pense qu'il était hors de question pour lui de terminer sur une fausse note dans ce domaine là. Je crois que les gars ont voulu lui faire ce cadeau là, se faire ce cadeau là. (...) On savait que la mêlée de Toulon nous avait fait du mal il y a quelques temps, c'était un truc entre eux. ».
sebpim
Pour les touches pas droites, je n'ai pas compris ; tout le monde sait que Tolofua lance un ballon sur 2 en travers, et ça s'est vérifié sur son premier lancer...
théo
pour la pénalité à 5m, c'est effectivement une faute d'arbitrage. Pour les lancers pas droit, soyons honnête, j'en vois au moins 5 par match non sifflés 😛
Et pour les jaunes, ya eu autant de fautes au sol du côté de Toulon, la plus flagrante revenant à Armitage
le faron
Théo, je regrettes juste l'absence de jaune pour les toulousains pour des fautes répétées au sol après de multiples avertissements de Poite, le hors jeu de Clerc (pénalité sur les 5 M Toulousains) et les deux ou trois lancés en touche pas du tout droit pour l'alignement toulousains, après je pense que l'arbitrage a été relativement clair et honnête, c mon coeur de supporter toulonnais qui parle
jerem-usd
Tu parles du mec qui pousse constamment en travers et qui arrive a faire croire que c'est le kub qui plie? On doit pas voir les mêmes images. C'était déjà pareil contre castre. Par contre la migraine de beauxis c'était sympa
théo
Clerc reprend le ballon devant effectivement, je m'en souviens, mais c'était un beau bazar aussi. Quant à l'arbitrage, j'ai rarement vu un arbitre qui a su autant se faire respecter et aussi cohérent dans ses décisions, pas de parti pris pendant le match, bref très bon arbitrage
LE FARON
j'ai revisionné le match à froid en analysant bien un certain nombre de phases de jeu = Le jaune au Kube est mérité, mais de mémoire, M Poite avertit dans le même temps le capitaine toulousain qu'il y a trop de fautes au sol et qu'il va sévir; s'ensuivent 10 min de domination toulonnaise dans les 22 toulousains avec de multiples fautes au sol des toulousains, et pas de carton jaune !! à noter le magnifique en avant dans les 22 toulousains en sortie de mélée avec une récupération de V Clerc sur sa ligne des 5 m en position de hors jeu = normalement c une penalitée, Poite donne aux toulonnais une melée à 5(le point faible des toulonnais durant tout le match) !! comme tout cela est parfaitement ammené et tout en douceur !! quelle maitrise dans le dernier quart d 'heure de la part de M L'arbitre, n'en jettez plus, ca faisait trop pour prétendre à la victoire
théo
mdrrr paul !
Ouvre grand tes oreilles, un pilier doit pousser droit et rester debout, s'il subit, comme tu l'as si bien remarqué, il doit reculer et resté debout, pas s'écrouler ou pousser de travers, ca ce sont des motifs de pénalité, donc effectivement c'est un carton jaune pour faute répétée. Regarde un peu plus le Top 14 avant de dire "je comprends pas qu'on mette des jaunes a ceux qui font des fautes et pas a ceux qui font des en-avants", c'est la 1e fois que j'entends ca 😛
Kadova
C'est simple. Avec le nombre de matches a joueur en Top14, les joueurs ne peuvent pas jouer comme dans les autres pays. Plus de jeu au pied car il faut tenir toute la saison.
Et le fosse avec les autres competitions va s'agrandir si on ne fait rien.
ephileth
Pas un seul essai, pas un seul point marqué par un Français... il est passé où le rugby en France ?
richard.guerin9
A noter la grosse performance de Steenkamp, qui est à mon sens l'homme du match coté toulousain par sa tenue en mêlée (il obtient plusieurs pénalitées et un carton jaune) et son abattage.
yandelug
Bravo aux deux équipes qui ont donné un spectacle superbe!!!je veux parler de Nlle-Zélande-Irlande....
alex31400
Bah si l'arrière fait trois en avant volontaires, il y à des chances qu il prenne un jaune, la pour kubri je pense qu'il subissait mais Mr Poite vois pas la mm chose que nous (comme d'hab), le stade était quasi plein, faut pas se fier au images de France 2 qui voulais nous montrer le temps abusé que les supporter on pris pour revenir de la buvette (sans son ca doit faire bizarre) l'ambiance les toulonnais l'ont mise, on peut comprendre que les toulousains est étaient moins présent, demi à domicile, 12 ème bouclier sous l'aire Guy noves, en tt cas au capitole et à st pierre c'était le feu... pour ce qui est du jeu il à fallu s'adapter a la stratégie gailliacoise de laporte, il y à de moins en moins de français mais c'est normal, quand ta un championnat dur les joueurs du monde entier viennent.. bref allez le stade
layrone
D'accord, tu comprends pas grand chose au rugby. Sa s'appelle Carte Jaune pour faute repété. Il déstabilisé toutes les mêlées, il devait sortir. Et Armitage devait en prendre un aussi pour anti jeu. Vous vous etes bien sorti..
Piottledoudou
@Paul Je dirais plutôt que l'arbitre l'a sorti car il ne faisait que se plaindre tout au long du match. Je pense notamment à une mêlée sur les 22 toulousains où il s'est, une fois de plus, fait pénaliser et après laquelle l'arbitre a fait avancer la pénalité de 10m après qu'il ait contesté.
paul
Je ne comprends pas le jaune donné à Kubriashvili. Il est pris sur plusieurs mêlées, on le pénalise, c’est normal ; mais pourquoi un jaune ? Il est moins bon que le type en face et il subit, ce n’est pas l’anti-jeu.
On ne mets pas un jaune à un arrière qui fait 3 en-avant suite à des réceptions de chandelles manquées ou à un type qui loupe plusieurs placages.
yvesescape
Bravo Toulouse, mais que devient le rugby français, décalage total avec les autres, une équipe finaliste ou ne joue que très peu de joueurs français!!!!,des postes clés occupés par des joueurs étrangers dépassés chez eux mais déterminants ici, incapacité à conserver le ballon sur plusieurs temps de jeu,petite ambiance, stade pas plein.Pourquoi tout ceci n'est il pas plus souvent évoqué pour essayer d'y remédier
Cigagna for ever
putain con c'est bon!!!
Potemkine
Il était prévisible que cette finale serait fermée. Le RCT s'est bâti sur la défense, à la Laporte, meilleure défense du championnat, pour tuer le jeu et procéder en contre. En voulant passer outre et en dépit des conditions climatiques, l'ASM a payé son envie de jouer d'une défaite. Le Stade est plus pragmatique: une finale, ça se gagne, s'il le faut en gagnant la partie comme on gagne un bras de fer, en force et à l'usure. Parce que le combat, lui, il fut bien présent!