L'histoire retiendra donc que c'est amoindrie, sans la pléthore de ses cadres que le XV de France version Fabien Galthié affrontera pour la première fois du mandat de l'ancien demi de mêlée, une nation de l'Hémisphère sud. Ce sera l'Australie, sûrement à l'heure actuelle l'équipe la plus abordable des trois mastodontes sudistes, mais qui a placé bien des attentes sur une tournée qui doit être celle du renouveau. Ce n'est un secret pour personne, les Wallabies patinent depuis plusieurs années et cette finale de Coupe du Monde 2015 perdue sur la pelouse de Twickenham face aux Blacks. Alors l'Australie tente de se relancer avec l'émergence notamment d'une nouvelle génération encadrée par certains vieux de la vieille afin de retrouver son lustre d'antan. Une configuration similaire à notre équipe nationale même si cette dernière semble enfin avoir trouvée une certaine alchimie depuis quelque temps désormais. Ce sera donc face à cette Australie dont on n'a pas vraiment de certitudes que la jeune garde française s'avancera ce mercredi au Suncorp Stadium de Brisbane. L'occasion pour certains de marquer des points et d'essayer de se montrer, notamment Louis Carbonel, rétrogradé au troisième rang jusqu'à présent dans la hiérarchie des ouvreurs, derrière les indéboulonnables Matthieu Jalibert ou Romain Ntamack. Il aura face à lui un autre jeune ouvreur en la personne de Noah Lolesio. Une vieille connaissance.
Vus d'Australie, ces Bleu(ets) ont tout à gagner face à des Wallabies sous pressionCe sera donc l'un des duels les plus suivis de la rencontre. Déjà, parce que Lolesio et Carbonel ont un parcours assez similaire en sélection. Grands espoirs à leur poste, ils se retrouvent barrés par d'autres joueurs sous le maillot de leur équipe nationale. Lolesio par exemple ne compte que deux petites sélections avec l'Australie et doit sa titularisation à la blessure à l'aine de James O'Connor, numéro 1 du poste. Ce dernier devrait par ailleurs être de retour pour les prochains tests. Carbonel doit lui faire face à la concurrence accrue des deux phénomènes Jalibert et Ntamack. Autant prometteur qu'il soit, le Toulonnais semble aujourd'hui un cran en dessous des deux premiers, ce qui ne veut pas dire que la tendance ne s'inversera pas au cours des prochains mois. Justement, ces deux-là ont été laissé au repos. Il a en tout cas une chance incroyable de bouleverser l'ordre établi : ''Quand tu es compétiteur, tu es forcément frustré de les regarder jouer des tribunes. Mais c’est le jeu. Il faut essayer de ne pas perdre confiance et de continuer à jouer comme je sais le faire d’habitude. C’est plus facile à dire qu’à faire,'' déclarait-il en conférence de presse dans des propos relayés par RMC Sport. Le joueur s'est encore un peu plus affirmé cette saison avec son club et doit désormais franchir ce palier du niveau international.
lelinzhou
" amoindrie, sans la pléthore de ses cadres"
Encore une mauvaise nouvelle, l'EdF souffre d'une abondance excessive de cadres !
https://www.cnrtl.fr/definition/pl%C3%A9thore
Heureusement il existe une solution simple : en virer la plupart...