Tournoi des 6 Nations. La défaite du XV de France face à l'Angleterre analysée par la presse étrangère
XV de France - Angleterre : l'analyse de la presse étrangère.
Tournoi des 6 Nations 2016 : comment la défaite du XV de France face à l'Angleterre a-t-elle été analysée par la presse étrangère ?
Le XV de France a terminé son Tournoi des 6 Nations par une troisième défaite face à l'Angleterre. Score final ? 21-31 pour un XV de la Rose auréolé du Grand Chelem. Si la performance est saluée outre-Manche, comment le match a-t-il été vécu par la presse étrangère ? Comme d'habitude, voici un tour d'horizon.Tournoi des 6 Nations. La défaite du XV de France face à l'Angleterre analysée par la presse étrangèreVIDEO. 6 Nations. Les fulgurances anglaises de Care et Youngs punissent la défense tricolore

ESPN : Chasser les démons... et direction l'Australie !

L'Angleterre a chassé les démons du Grand Chelem grâce aux essais de Danny Care, Dan Cole et Anthony Watson. La titularisation du premier ? Un « coup de génie » pour le site spécialisé, qui n'oublie pas de saluer la bonne performance au pied d'Owen Farrell. Mais le n°12 des Saracens n'est pas le seul joueur mis en avant puisque le match de George Kruis et Billy Vunipola a été jugé « superbe ». ESPN Scrum considère malgré tout que la victoire s'est obtenue grâce à un « travail d'équipe » né de la « frustration et d'une grosse confiance en soi » face à des Bleus « mobilisés ». Tout le monde se tourne déjà vers la tournée de juin en Australie.

Planet Rugby : Belle résistance française

Planet Rugby commence également par rappeler que les coéquipiers de Dylan Hartley ont mis fin à... 13 années d'attente pour décrocher un Grand Chelem qui « récompense la meilleure équipe du Tournoi ». Côté bleu, la « volonté de jouer » incarnée par Virimi Vakatawa, Maxime Machenaud et Scott Spedding est saluée, ce qui « a permis de rester dans la partie »... tout comme les plaquages manqués côté anglais. Mais « pour la première fois depuis le début de mandat d'Eddie Jones », l'Angleterre a tenu le match pendant 80 minutes. La semaine passée, le retour en force des Gallois avait causé quelques frayeurs. L'homme du match ? Le talentueux 2e-ligne George Kruis, même si son camarade Maro Itoje est également cité. Quant au moment du match, c'est la performance d'Owen Farrell qui est validée, son bon taux de réussite se révélant « vital ».

The Guardian : Mérité pour l'Angleterre

Le Crunch ? « La plus mauvaise performance anglaise depuis le début du Tournoi » selon The Guardian, le tout symbolisé par une indiscipline chronique. Le XV de la Rose a su néanmoins « profiter des faiblesses de la touche française ». Une équipe de France taillée pour l'hiver par le journal : « encore pire que l'Angleterre, Scott Spedding mis à part, n'a jamais semblé capable de marquer un essai ». Pour les Anglais, « peu importe où était l'équipe il y a six mois, que l'équipe comporte seize joueurs nés dans les années 90 et un nouveau coach : ce Grand Chelem est une prouesse ». S'il reste beaucoup à faire, l'équipe est capable de faire de grand progrès. Rapidement. Dans un autre article, le French Bashing revient au galop : « La plus grosse déception du Tournoi ? Le fait que la France ne soit même plus une déception. L'équipe est ennuyeuse et incohérente. Le 6 Nations n'a jamais été aussi pauvre mais le dénominateur commun des deux plus mauvais matchs fut la France. Inclure la Géorgie et la Roumanie ? Pourquoi pas ».

Le bonus : les notes du match

Dans un autre article, The Guardian s'est amusé à noter les joueurs anglais... mais aussi leurs adversaires. Alors, qui est bonnet d'âne côté tricolore ? Jefferson Poirot, qui récolte un 4/10, « coupable sur l'essai de Care et à la peine en mêlée. Sa carrière internationale ne sera pas longue, à moins de faire de rapides progrès ». A l'inverse, c'est Scott Spedding qui obtient la meilleure note (8/10, comme Virimi Vakatawa, qui doit « s'améliorer défensivement » et Maxime Machenaud) : « une menace constante ». Et Damien Chouly, tant critiqué en France... comment est-il vu de l'autre côté de la Manche ? Le flanker obtient un 6/10 : « Bien meilleur en 3e-ligne aile. Peu d'autorité balle en main mais beaucoup de plaquages, notamment sur Billy Vunipola ».

Côté anglais, George Kruis obtient un 9/10 et Billy Vunipola confirme avec un 8/10, comme Ben Youngs. Seuls Mike Brown et Mako Vunipola n'obtiennent « que » la moyenne. Ce dernier est considéré comme plus performant comme impact-player.

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