Comme à chaque année de coupe du monde, Manu Tuilagi est très courtisé. En Europe, son CV circule à peu près sur toutes les tables des dirigeants les plus influents, qu’ils soient français ou britanniques. En 2019, on se souvient par exemple que le Racing 92 avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire signer le centre d’origine samoane. Sans succès. En 2023, rebelote. Toulon et le club francilien ont notamment été un temps intéressés par le profil du colosse anglais (1m85 pour 112kg), mais cela ne semble plus d’actualité. En revanche, d’autres offres venues de l’Hexagone ou du Japon pourraient émaner d'ici à l'été pour s’octroyer les services du joueur de 31 ans. Reste que son club des Sale Sharks a pris les devants et tente de prolonger son puissant centre, arrivé en 2020 en provenance de Leicester. Son directeur du rugby a d’ailleurs affirmé que sa prolongation de contrat était en bonne voie, aujourd’hui. "Je ne peux pas encore confirmer, mais c'est plus proche que jamais. C'était assez désespéré il y a six mois quand les choses n'étaient pas sous notre contrôle. Mais nous le voulons et il veut rester."
VIDEO. Emmanuel Meafou fait passer Manu Tuilagi pour un enfant et lui met le nez dans le préPour autant, sur différents médias britanniques, Alex Sanderson a aussi expliqué tous les contours de ce dossier complexe pour un club qui, à l’image de son championnat, souffre économiquement. Selon lui, une première offre qu’il a lui-même qualifiée "d'insultante" aurait été faite à celui qui compte 50 capes avec l’Angleterre. On parle d’environ 70 000 livres sterling, soit 80 000 euros la saison. Depuis, les négociations ont repris entre les deux principaux intéressés et Sale aurait pu augmenter son offre notamment à la suite du transfert de son talonneur Ewan Ashman à Édimbourg. "Nous n'avions pas d'argent puis nous en avons eu un peu et maintenant nous en avons deux fois plus, poursuivait-il pour Rugbypass. Je sais qu'il veut rester donc c'est juste la question de savoir si sa famille peut survivre et combien il est prêt à sacrifier." 
Pour information, Manu Tuilagi profitait en effet jusqu’ici d’un contrat à 400 000 livres par saison depuis son arrivée dans la banlieue de Manchester. Mais la crise économique et la baisse du salary cap sont passées par là et il devra forcément diminuer son salaire s’il souhaite rester en Angleterre. Tout en sachant qu’il pourrait bien évidemment prétendre à bien plus dans d’autres championnats que le Premiership. Mais l’argent ne serait plus un leitmotiv, à en croire son directeur du rugby : "Manu, qui arrive à la fin de sa carrière, veut que sa fin soit mémorable. Il veut faire le bon choix de vie, pas seulement le bon choix financier. Nous en avons longuement discuté. C'est une très bonne publicité pour le rugby en général de voir quelqu'un ne pas courir absolument après la livre sterling ou l'euro."
stef7
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129113 pointspas mal mais au moment de voter on se dit que pour les autres mais pas pour moi, alors on n'est pas près d'y arriver....
stef7
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129113 pointsRefuser de baisser le salary cap c'est comme passer au top 12, tout le monde trouverait l'idée pas mal m
copainscommecochon81
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8008 pointsOn peut surtout espérer que cette politique d’austerite anglaise soit suivi par la France pour éviter à la fin de se rétrouver dans une situation critique mais hélas ça n’en prends pas le chemin avec le refus de baisser le salary cap comme cela était convenu .....
Pianto
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56242 pointsce serait très étonnant, nos dirigeants y verront plutôt la possibilité d'avoir des joueurs étrangers avec moins de concurrence.
Passovale
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45010 pointsUne décote à la hauteur de ces nombreuses blessures.
stef7
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129113 pointsPlus que proposition indécente, on pourrait plutôt parler d'un possible retour à la "normale".
Quand on voit l'argent dépenser par le RCT pour Kolbe et le retour sur investissement, il n'y a rien d'illogique d'espérer que certains dirigeants reviennent les pieds sur terre !!!!!
balobal
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16039 pointsC'est vrai, mais en même temps 80 000€ ça me paraît vraiment peu vis à vis de la vie à Londres, des salaires et loyers qui y sont pratiqués. Ou alors il y a pas mal de choses en sus.
Si ça lui convient c'est qu'il a correctement géré et investi ce qu'il a gagné jusqu'alors et qu'il n'a plus tant besoin de faire monter son patrimoine.
Louis Risque Sa Mitre
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11984 pointsPour être précis, Sale c'est dans la banlieue de Manchester, pas à Londres. Les loyers doivent y être bien moins chers.
balobal
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16039 pointsah oui bien vu je ne connais pas assez
duodumat
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56073 pointsLa banalisation des hauts salaires (indécents ?) ajoutée à la crise que traverse le rugby professionnel en GB (qui a créé un exode des joueurs) est-elle un bien pour le rugby ?
C'est un immense sujet de réflexion qui tourne autour de l'image que véhicule ce sport. "Footisation" des salaires des vedettes ? Lisibilité pour les media et les diffuseurs (qui surfent sur ce vedettariat)? Implication des financements des clubs ? Complexification et multiplication des compétitions. etc ... Impact de cette baisse du vedettariat sur le sport amateur ?
Certes pour l'instant le rugby mondial surfe sur le spectacle. Pourvu que ça dure et que cette crise ne soit que passagère.
Tuilagi ferait un choix de vie en semblant accepter un "petit" salaire. C'est beau ... mais rien n'est encore signé !
Barbenoire666
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3976 pointsPeut-être que le rugby professionnel à vécu au dessus de ces moyens depuis des années. Ce genre de propositions "basse" vas se voir de plus en plus et l'économie du rugby se sentira mieux.
Amateur
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27878 pointsCe serait une très bonne chose, en effet. On peut espérer que cette tendance touche aussi le rugby dit "amateur", gangrené par le fric aujourd'hui.