Blessé face aux All Blacks et absent pendant plusieurs semaines, le néo-Tricolore Tevita Tatafu est toujours au cœur d’un imbroglio concernant son avenir.
Alors que des rumeurs insistantes l’envoient à l’Union Bordeaux-Bègles, le président de l’Aviron Bayonnais, Philippe Tayeb, a clarifié la situation ce vendredi 29 novembre. Si l’intérêt bordelais est réel, le puissant pilier est encore loin de plier bagage.
« Il est très heureux ici » : le président de Bayonne réagit
Interrogé par L’Équipe, Philippe Tayeb s’est montré catégorique : Tevita Tatafu est sous contrat avec l’Aviron jusqu’en 2026. « Je n’ai pas eu de demande officielle de transfert. Il est très heureux ici, il a découvert l’équipe de France grâce à son travail, grâce aussi à l’Aviron. Cela fait longtemps qu’on s’en occupe, que le staff réalise un boulot de dingue avec lui », a-t-il déclaré.
Ces mots rappellent l’investissement du club basque dans le développement du joueur. Bayonnais depuis 2019, Tatafu a transformé son physique et s’est invité au sein du XV de France après une perte de poids impressionnante, reconnue par tous les observateurs. Sa première sélection face au Japon début novembre a marqué une étape importante dans sa carrière.
Malgré les propos de Tayeb, la rumeur persiste. Quid de la clause dans le contrat de Tatafu permettant un départ sous certaines conditions ? Pour Bayonne, l’enjeu est de taille : protéger un joueur clé qui pourrait aider le club à s'installer durablement en Top 14.
Blessure et avenir incertain
Actuellement en convalescence, Tevita Tatafu devra patienter plusieurs semaines avant de revenir sur les terrains. Une situation qui pourrait refroidir les ardeurs bordelaises et donner du temps à Bayonne pour sécuriser sa pépite. Tayeb espère même aller plus loin : « Une prolongation ? Je l’espère… », confiait-il.
Pour l’heure, Bayonne semble déterminé à garder son joueur phare. Tatafu, lui, aura le dernier mot, mais une chose est sûre : son avenir continue de faire parler dans le rugby français.
Gonze à l`eau t`es fada !
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25715 points"«Cela fait longtemps qu’on s’en occupe, que le staff réalise un boulot de dingue avec lui », a-t-il déclaré. Ces mots rappellent l’investissement du club basque dans le développement du joueur."
Il n'y a que moi que ça choque ce genre de façon de parler d'un être humain ? Les rugbymen sont devenus comme les footballeurs la propriété des clubs, des marchandises à rentabiliser et à ne surtout pas brader pour faire monter les enchères et faire des bénéfices sur leur progression.
Moi bêtement qui croyait que le club lui fournissait un cadre afin qu'il puisse progresser pour contribuer au succès sportif depuis 5 ans.
Non en fait c'est comme les pauvres filles de l'Est à qui l'on retire le passeport à l'arrivée. Elle doivent "rembourser" avant d'avoir leur liberté...
(smiley qui vomit)