Y a-t-il un pilote dans l’avion ? C’est la question que doivent se poser les joueurs et les supporters du Racing Metro. Après 5 défaites consécutives et une indigne 10ème place au championnat, le club francilien est au bord de la crise et les joueurs avaient rendez-vous lundi matin à 8h30 pour mettre au clair certains points qui semblent poser problème en interne. Lors de cette réunion orchestrée par Jacky Lorenzetti, les acteurs n’ont pas fui leurs responsabilités. « C’était difficile de faire autrement, indique l’un deux dans les colonnes du Parisien. Il faut reconnaître que nous avons été nuls. ».
En réalité la situation du Racing en coulisse fait beaucoup jaser et un gros point a été soulevé par certains membres de l’équipe. Mercredi, et ce depuis plusieurs semaines déjà, le duo castrais (Laurent Travers et Laurent Labit), recruté pour la saison prochaine, a passé la journée dans les couloirs du club et les deux compères ont rencontré des joueurs afin d’évoquer avec eux leur avenir. La situation laisse place à un fort sentiment de malaise chez certains qui ne supportent plus agir dans le dos de l’actuel manager Gonzalo Quesada. Ce dernier aurait d’ailleurs été averti de la situation par les joueurs eux-mêmes et non par les dirigeants. « Ça fait bizarre », admet un des joueurs. Si le président Lorenzetti souhaite une amélioration des résultats sportifs il aura peut-être intérêt à revoir sa stratégie à long terme sous peine de voir son équipe sombrer à court terme. On se trouve là dans un paradoxe total dû en partie au système du rugby professionnel. Le club ne peut affirmer officiellement avoir recruté les deux entraîneurs, mais ils travaillent à l’heure actuelle pour deux clubs, leur employeur actuel et leur prochain…On marche sur la tête.
Du côté de Castres on a choisi de ne pas polémiquer sur la situation pour le bien du groupe. Les dirigeants castrais ont annoncé récemment la constitution du prochain staff qui officiera à partir de la fin de la saison. Il s’agit de Serge Milhas, actuellement en charge des avants de Biarritz, Mathias Rolland, le 2ème ligne et capitaine tarnais et un troisième larron dont le nom n’est pas encore connu. Pas de Christophe Urios donc, le nom de l’entraîneur d’Oyonnax avait pourtant circulé avec insistance ces derniers temps, mais l’intéressé a affirmé cette semaines qu’il « n’irait pas à Castres » dans les colonnes du Dauphiné. Une proposition de prolongation de contrat sur son bureau, l’ancien entraîneur du CSBJ a confié que seule une offre solide d’un club de Top 14 pourrait le faire réfléchir, sinon il se dirigera certainement vers un renouvellement de son bail.
En réalité la situation du Racing en coulisse fait beaucoup jaser et un gros point a été soulevé par certains membres de l’équipe. Mercredi, et ce depuis plusieurs semaines déjà, le duo castrais (Laurent Travers et Laurent Labit), recruté pour la saison prochaine, a passé la journée dans les couloirs du club et les deux compères ont rencontré des joueurs afin d’évoquer avec eux leur avenir. La situation laisse place à un fort sentiment de malaise chez certains qui ne supportent plus agir dans le dos de l’actuel manager Gonzalo Quesada. Ce dernier aurait d’ailleurs été averti de la situation par les joueurs eux-mêmes et non par les dirigeants. « Ça fait bizarre », admet un des joueurs. Si le président Lorenzetti souhaite une amélioration des résultats sportifs il aura peut-être intérêt à revoir sa stratégie à long terme sous peine de voir son équipe sombrer à court terme. On se trouve là dans un paradoxe total dû en partie au système du rugby professionnel. Le club ne peut affirmer officiellement avoir recruté les deux entraîneurs, mais ils travaillent à l’heure actuelle pour deux clubs, leur employeur actuel et leur prochain…On marche sur la tête.
Du côté de Castres on a choisi de ne pas polémiquer sur la situation pour le bien du groupe. Les dirigeants castrais ont annoncé récemment la constitution du prochain staff qui officiera à partir de la fin de la saison. Il s’agit de Serge Milhas, actuellement en charge des avants de Biarritz, Mathias Rolland, le 2ème ligne et capitaine tarnais et un troisième larron dont le nom n’est pas encore connu. Pas de Christophe Urios donc, le nom de l’entraîneur d’Oyonnax avait pourtant circulé avec insistance ces derniers temps, mais l’intéressé a affirmé cette semaines qu’il « n’irait pas à Castres » dans les colonnes du Dauphiné. Une proposition de prolongation de contrat sur son bureau, l’ancien entraîneur du CSBJ a confié que seule une offre solide d’un club de Top 14 pourrait le faire réfléchir, sinon il se dirigera certainement vers un renouvellement de son bail.
Khris
J'ai comme l'impression qu'il applique le famuex adage "diviser pour mieux regnier" sauf que ça a peut etre fait ses preuves mais dans le sport et encore plus dans le Rugby c'est tout l'inverse qu'il faut faire.
Ou alors il est juste mauvais....
Kad Deb
S'agit-il seulement du problème de Lorenzetti ?
Annoncer avant la moitié de la saison qu'on va changer de staff ou que tel ou tel joueur va partir ou arriver, ça crée forcément un gros malaise. Par exemple, comment se passera le prochain match entre Castres et le Racing ? N'y aura-t-il pas un soupçon d'un côté ou de l'autre quant à l'attitude de Labit et Travers, quel que soit le résultat ?
Pas sain, tout ça...
ced
je rejoins Sylvie encore un fois.
Charlou j'ai voté pour ton commentaire : tu as mis Perpignan dans les 6, ta parole est celle d'un grand Homme.
Ciel&Blanc
Pour avoir été faire un tour au Centre d'Entraînement et discuter avec pas mal de monde, Quesada était au courant, c'est sûr. Il a du accepter la mission en connaissance de cause.
charlesjubault
Lorenzetti fait de bonnes choses pour son club avec un beau projet de stade, un centre de formation et d'entraînement de pointe tout neuf, un recrutement cohérent et de qualité. Mais il a un gros point noir: il ne sait pas manager une équipe et il fout le souk sans s'en rendre compte.
Il n'a pas su gérer l'épisode Berbizier, en virant tout le monde (le frère de Berbizier et Mannix qui avait la confiance des joueurs) sauf l'intéressé. Il place Quesada à la tête de l'équipe. C'est un jeune entraîneur mais le début de saison était bon, les joueurs avaient confiance en lui et le jeu développé était attrayant et de qualité (bien loin du style Berbizier). Et alors que tout marche, il fout le souk en recrutant dès octobre le tandem castrais et en indiquant la sortie prochaine à Quesada!! Résultat, Quesada n'a plus la main sur son équipe car les joueurs savent que demain se fera sans lui. Or, quand tu sais que ton commandant n'a pas la soutien de sa hiérarchie, tu ne lui obéis plus, c'est la règle partout. Le Racing aura une chatte de malade s'ils sont dans les 6 qualifiés pour la prochaine H-Cup!! Pour l'instant, outre Toulon, Toulouse, Clermont, Castres et Montpellier, je vois plutôt Perpignan ou Paris finir 6°.
Sylvie Vatou
On est proche du grand n'importe quoi là…