L’UBB vraiment favori ? La question aura au moins le mérite d’irriter Christophe Urios. « Pourquoi serait-on favoris plus que Toulouse, par exemple, que Clermont, que le Racing ? Pourquoi ? Parce qu’on a fait une belle saison l’année dernière ? Elle ne nous a rien fait gagner ! » assure le manager de l’Union-Bordeaux-Bègles, via France Bleu. Sur ce point là, difficile de lui donner tort.
« Oui, notre statut a changé (…) mais de là à dire que ça nous place en favori, absolument pas », argumentait de son côté le président Marti au micro de RMC. Le statut de favori dérangerait-il tant que ça à Chaban ? Il faut pourtant avouer que la saison dernière l’UBB a clairement franchi un cap. Leader lors de l’arrêt de la compétition, Bordeaux ne comptait que 3 défaites en 17 matchs ! Avec 8 points d’avance sur son dauphin lyonnais et 15 points d’avance sur le Racing (premier barragiste à ce moment-là), les Girondins s’étaient même quasiment assurés une qualification pour les phases finales… une première depuis leur remontée dans l’élite en 2011 ! Mieux que ça, chaque week-end, l’UBB régalait par son jeu léché, couronné d’un titre honorifique de « meilleure attaque du championnat ». Sur la scène européenne, les Unionistes avaient aussi brillamment décroché leur ticket pour les 1/4 de finales de Challenge Cup.
Une copie parfaite donc (même si la Coupe du monde, le 6 Nations, et la COVID sont passés par là), qui permet de les placer en concurrent sérieux pour le Brennus cette saison, selon un sondage Midi Olympique auprès des entraineurs du TOP 14.
Une décision qu’Urios a visiblement du mal à accepter : « C’est de l’enfumage ce statut de favori. Il ne nous fera pas gagner des points contre Brive. Avant, on était des bouffons qui finissent toujours huitièmes, maintenant on est favoris ! ». Du Urios dans le texte, mais qui illustre en effet l’ampleur qu’a pris l’UBB en seulement une moitié de saison pleine. L’ancien Castrais veut en effet garder les pieds sur terre, comme il l’a toujours fait. C’est aussi ça, la « patte Urios ».
Reste à voir désormais comment ces hommes endosseront ce costume face à des Coujous déjà très en forme après leur victoire contre Bayonne, le week-end dernier. La première année de « l’ère Urios » aurait-elle pu être celle de l’avènement ? Nul ne le saura. Mais une chose est sûre, cette 2ème saison risque d’être tout aussi explosive.
beberarverne
Refuser l'etiquette de favori de protège pas non plus de l'élimination... Ces discours sans intérêt ne font pas avancer le Schmilblick.
Team Viscères
Viser le titre mais refuser le statut de favori... ça y est l'UBB est un gros comme les autres.
En tout cas je leur souhaite d'aller en phases finales cette année, sinon la saison inachevée l'année dernière va laisser une trace indélébile dans le coeur des supporters.
Maraud en Toge
Elle a déjà laissé des traces.
La dynamique était clairement de notre côté :
Un jeu bien en place, des joueurs en forme, des jeunes qui s’affirment, peu de blessés, des néo-internationaux, Radradra en forme olympique, des victoires à l’extérieure probantes...
Bref une belle dynamique cassée, espérons que ça motivera les joueurs pour cette saison !
Julien CoZo
Aux vues du super jeu pratiqué l an dernier, ils sont bel bien les favoris sur cet exercice (si il va au bout). On verra bien. Ca promet des rencontres savoureuses en tout cas