VIDÉO.. 6 nations. Huw Jones et l'Écosse signent un succès historique face à l'Angleterre
Les Écossais ont créé l'exploit face au XV de la Rose.
Impériaux dans leur antre de Murrayfield, les Écossais menés par Huw Jones ont fait tombé l'Angleterre dans le Tournoi des 6 Nations.

6 Nations 2018 - Les 5 points à retenir de l'exploit de l'Ecosse face à l'AngleterreFace à des Anglais en pleine bourre, les Écossais avaient rendez-vous avec l'histoire. Sevrés de victoire face au XV de la Rose depuis dix ans, les hommes de Gregor Townsend ont fait parler la poudre lors de la troisième journée du Tournois des Six Nations, face au grand favori de la compétition. Devant un public bouillant, à Murrayfield, prêt à vibrer après un magnifique Flower of Scotland comme le veut la coutume, les Écossais démarrent bien. Laidlaw inscrit une première pénalité dès la 3e minute. Farrell rétorque au quart d'heure de jeu avant que Huw Jones ne plante le premier essai du match, sur une inspiration de Russell (10-3).

Lancés par ce premier essai, les Écossais continuer à jouer. À la demi-heure de jeu, Maitland passe la ligne après un bon travail suite à une pénaltouche. À l'origine ? Huw Jones, le trois-quarts centre. Exceptionnel pendant toute la partie avec 133 mètres parcourus ballon en main et cinq défenseurs battus, il fait encore parler de lui quelques instants plus tard.

Le XV du Chardon plie mais ne rompt pas

Juste avant la pause, les locaux initient une attaque après une touche proche de la ligne médiane. Un ruck plus tard, Jones est parfaitement servi à hauteur par Laidlaw et franchit le premier rideau. En puissance, il résiste au retour de Watson et Brown. À la pause, l'Écosse assomme son voisin (22-6). Les Anglais attaquent le second acte tambour battant avec un essai de Farrell. Arrivés dans les 22 grâce aux avants, ils inversent le jeu par le biais de Care qui sert son centre. Le joueur des Sarries trouve parfaitement l'intervalle avant d'aller marquer, sans se faire toucher (22-13).

La suite du match voit les deux formations rivaliser, les joueurs de Sa Majesté courent après le score. Dans la précipitation, ils se montrent imprécis et offrent des cartouches aux Écossais (trois pénalités contre Lawes). Ces derniers se montrent solides et ressortent vainqueurs dans la bataille du sol. Défensivement, ils résistent à la puissance anglaise avec Johnny Gray, en fer de lance, auteur de vingt plaquages. Deux fois, les Anglais sont proches de marquer mais l'arbitre en décide autrement. D'abord sur une interception de Care qui file à l'essai mais se voit rattrapé par une faute dans un ruck de Launchburry. Ensuite, un essai de Farrell est refusé après un en-avant de Lawes, au départ de l'action, le troisième-ligne tapant dans le ballon après un très gros plaquage sur Barclay.

Les Écossais font finalement le break à un quart d'heure du terme grâce à une pénalité de Russell. Au coup de sifflet final, les hommes de Townsend peuvent exulter, ils mettent fin à dix ans de disette face aux Anglais, remportent leur deuxième victoire de la compétition et par la même occasion la Calcutta Cup. Après trois matchs, seuls les Irlandais peuvent prétendre au Grand Chelem. Pour les Écossais, le spectre de la cuillère de bois de 2015 paraît loin.

Crédit vidéo : Six Nations Rugby

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Comment ne pas être tombé amoureux de cette équipe écossaise, de son public chaleureux et chanteur, de son hymne à frissons et pour le coup prophétique pour les Anglais : "And se-ent him ho-o-m'ward, tae think again !.." On a tout vu, des rucks frénétiques avec les dents, des placages à l'ongle, de la vitesse, du cerveau... Et le stade a même couvert un autre chant magnifique, celui de l'esclave noir Wallis Willis, entonné la première fois par un groupe de jeunes rugbymen en l'honneur de l'Angleterre et de son marqueur, premier noir capé depuis 80 ans, victorieux de... l'Écosse... Le pire, c'est qu'il me semble que la première fois que Flowers of Scotland a été entonné par les supporters écossais, c'était dans les années 90, lors d'une victoire contre...l'Angleterre... Bref, il n'y a qu'en France qu'on ne sait pas chanter...

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