Vidéo. Bousculé par Paris, le Stade Toulousain prend quand même le bonus pour boucler l'année en beauté
Ramos Willis et consorts se sont sortis du piège parisien. crédit photo : BeInSport
Avec une victoire pleine de maîtrise et un bonus offensif glané sur le fil face à un Stade Français accrocheur (38-23), le Stade Toulousain reprend les commandes du Top 14.

Le Stadium de Toulouse, plein à craquer pour cette ultime rencontre de l'année, n'a pas vu les Rouge et Noir dérouler leur rugby champagne habituel. Pourtant, même sans Antoine Dupont (forfait de dernière minute), le collectif d’Ugo Mola a prouvé qu’il avait des ressources inépuisables, emmené par un Peato Mauvaka XXL et un Paul Graou très à l’aise dans les habits du maestro.

Un début sous tension, des Parisiens qui résistent

Si certains espéraient un récital, ils ont d’abord eu droit à un match haché. Les mêlées interminables et les imprécisions ont rythmé une première demi-heure où le Stade Français, malgré une défense agressive, n’a pas su capitaliser sur ses rares incursions.

Côté toulousain, Julien Marchand, fidèle à lui-même, a ouvert les hostilités en puissance dès la 14ᵉ minute, récompensant un travail de sape du pack. Quelques minutes plus tard, Paul Graou – titulaire en l'absence de Dupont – a doublé la mise après une récupération éclair. À la pause, les locaux menaient logiquement 14-6, bien que freinés par des Parisiens tenaces.

Une deuxième mi-temps électrique

Au retour des vestiaires, la rencontre a pris un autre ton. François Cros a allumé la mèche avec une percée dévastatrice, parfaitement conclue par Romain Ntamack. À ce moment-là, Toulouse semblait en contrôle (21-6).

Mais Paris, porté par son deuxième ligne Pierre-Henri Azagoh, a rapidement répondu : une course incroyable de 30 mètres pour ramener son équipe à portée (21-13), avant que Louis Carbonel ne convertisse une pénalité (21-16).

Le suspense était entier à l'heure de jeu, mais il en fallait plus pour ébranler la sérénité du leader. Thomas Ramos, impeccable au pied toute la soirée, a redonné de l’air aux siens avec une pénalité avant que Peato Mauvaka ne vienne conclure un ballon porté d’école. Une réponse cinglante à la réduction du score de Charles Laloi, qui avait momentanément ravivé les espoirs parisiens.

Pour sceller le sort de cette rencontre, Mauvaka a doublé la mise à cinq minutes du terme, emportant tout sur son passage. Victoire bonifiée, leader du Top 14, et un Stadium en fusion pour dire adieu à 2024.

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  • Theobit
    19078 points
  • il y a 2 jours

Déçu du résultat pour le jeune SF qui a tenu jusqu’à la 60e je crois. Un bonus défensif n’aurait pas été démérité au vu de leur engagement et du mauvais jeu déployé par le ST.
Il a été dit que les Dieux du rugby étaient avec Toulouse, et il est vrai que sans un peu de veine de NTK et Garou, le score aurait pu être plus serré.

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