Ce samedi, le Stade de France sera le théâtre d’un choc électrique entre le XV de France et les All Blacks. Deux équipes, deux styles, mais une même ambition : s’imposer dans ce match qui sent déjà la poudre. Alors que Fabien Galthié et Scott Robertson ont dévoilé leurs compositions respectives, plongeons-nous dans les forces et faiblesses de chaque camp.
La France mise sur la jeunesse et l’expérience
Fabien Galthié poursuit son chantier post-Coupe du Monde avec un savant mélange de jeunesse et d’expérience. La titularisation de Romain Buros à l’arrière (première sélection) illustre cette volonté de donner une chance aux nouveaux, tout en s’appuyant sur des cadres comme Antoine Dupont ou Grégory Alldritt. Le Girondin sera d’ailleurs opposé à ce qui se fait de mieux à son poste : Will Jordan. Le retour de Gaël Fickou, capitaine de la défense, renforce une ligne de trois-quarts qui pourra compter sur l’explosivité de Villière et Bielle-Biarrey.
Un pack mobile
Devant, c’est du solide : Jean-Baptiste Gros et Peato Mauvaka reconduits en première ligne, avec Tevita Tatafu, qui connaît sa deuxième cape, en pilier droit. Cette première ligne plutôt mobile incarne aussi les ambitions de jeu de mouvement prôné par le staff cet automne. La 2e ligne Flament-Meafou est une évidence. Paul Boudehent profite de l’absence de François Cros pour s’imposer en troisième ligne aux côtés d’Alldritt et Alexandre Roumat. Une troisième ligne rapide et complémentaire, taillée pour tenir tête à la puissance néo-zélandaise.
La charnière Barrett-Roigard fait son retour
Côté All Blacks, le sélectionneur propose un mix intéressant.
Scott Robertson a opté pour quelques ajustements notables. Exit Damian McKenzie en 10, place à Beauden Barrett, qui revient pour diriger le jeu. À ses côtés, le demi de mêlée Roigard, de neuf ans son cadet, fait son retour après quelques matchs débutés sur le banc. Une charnière hybride, capable de dicter le rythme tout en exploitant les moindres failles de la défense française. Le duel Barrett/Ramos s’annonce épique.
Un pack à l’épreuve
Le forfait de Sam Cane redistribue les cartes en troisième ligne. Finau prend place aux côtés du bulldozer Ardie Savea et du puissant Wallace Sititi, qui s’est imposé comme une révélation de cette tournée. Chez les avants, peu de changements, mais une vraie menace : Codie Taylor au poste de talonneur. Ce sera le duel à suivre face à Peato Mauvaka.
Un banc stratégique
Les choix des deux sélectionneurs se reflètent également sur le banc. Galthié privilégie un banc 6 avants - 2 arrières pour sécuriser la conquête en fin de match, avec des joueurs d’impact comme Romain Taofifenua ou Charles Ollivon. De l’autre côté, Robertson opte pour un 5-3, offrant plus de solutions offensives en fin de partie avec des talents comme Damian McKenzie et Lienert-Brown.
Les Bleus alignent une équipe équilibrée pour contrer les plans des Néo-Zélandais. Mais attention, depuis le début de la Tournée, les All Blacks ont souvent fait la différence grâce à leur mêlée en fin de match. Les Bleus sont prévenus, rendez-vous samedi 21h10 au Stade de France.
gilbertgilles
"Deux visions du rugby" En attendant qu'un article nous explique en détails ces deux visions (car celui ci ne le fait pas) je me lance dans un pronostic hasardeux: je pense que les All Blacks vont jouer le rugby éternel qu'ils pratiquent depuis toujours (puissance, vitesse,soutien,leurres) pour les détails voir les spécialistes! Et la France va jouer le rugby de Galthié (là aussi voir les spécialistes) Et voilà une analyse qu'elle est pertinente!!! 😄
lebonbernieCGunther
Et sinon, les deux visions? On peut savoir?
Chandelle 72
6-2 et 5-3
je ne vois que ça !
Amis à Laporte
"Deux visions du rugby ?" : Avantage à Galthié, il met des lunettes, supériorité incontestable !