L'encadrement du XV de France a fait le choix de la continuité avant d'affronter les Fidji dans le cadre de la première journée de l'Autumn Nations Cup. Il faut dire qu'il y était contraint par le deal entre la LNR et la FFR sur la mise à disposition des internationaux : pas plus de trois feuilles de matchs par joueur. Galthié et ses adjoints auraient pu faire tourner entre les matchs, mais pas question de briser la bonne dynamique. Cependant, ça ne les a pas empêché de faire évoluer le groupe pour préparer les matchs. Ainsi le deuxième ligne Killian Geraci, le troisième ligne Anthony Jelonch et l’ailier Teddy Thomas ont récemment retrouvé le groupe. Avant eux, le talonneur du Racing 92 Teddy Baubigny et le centre du Stade français Julien Delbouis avaient été appelés. L'occasion pour eux d'avoir une chance de se montrer à l'entraînement avant de pourquoi pas porter le maillot tricolore.
Le sélectionneur des Bleus comme le manager Raphaël Ibanez n'ont cessé de le répéter : les joueurs gagnent leur place à l'entraînement. Cependant, certains ont confirmé sur le pré face au Pays de Galles et l'Irlande. "Qui aurait parié sur des performances aussi abouties que Mohamed Haouas avec si peu d'expérience ? La confirmation de Cyril Baille ? Mais aussi Gros et Bamba qui impressionnent ou encore Aldegheri qui sont juste derrière ?" Ibanez tient à souligner en ce sens via le Midi Olympique "l'excellent travail" de Servat et Ghezal au niveau des avants "qui parviennent à tirer le meilleur de tous nos joueurs de premières lignes". Ils ont désormais "les clefs du très haut niveau dans le combat, au près". L'ancien talonneur du XV de France de mentionner la richesse à ce poste qu'il connaît très bien :
Julien Marchand, Camille Chat mais aussi Peato Mauvaka ou Teddy Baubigny. C’est du solide. Ils apprennent très vite et c’est remarquable.
Derrière, c'est la charnière Antoine Dupont/Romain Ntamack, inspirée et talentueuse, qui a impressionné les observateurs. Le premier a d'ailleurs été meilleur joueur du Tournoi des 6 Nations 2020. Le premier Français à recevoir cette distinction. On en viendrait presque à oublier leur âge. "Les jeunes, quel que soit leur poste, progressent vite et sont désireux de se mesurer à ce qui se fait de mieux sur la planète ovale." On promet le meilleur à cette équipe de France, où des leaders comme Ollivon, Aldritt ou Fickou ont émergé, si elle continue à progresser et à performer.
André Giro
On peut être admiratif d'avoir rassemblé une équipe d'entraîneurs qui parlent tous le même langage ; tant qu'il nous serviront un fond de jeu sera basé sur l'attaque -et comment pourrait-il en être autrement avec les "stars" que nous pouvons aligner derrière---nous nous régalerons ( cf Toulouse , Clermont , La Rochelle ...) un credo : donner vitesse et amplitude au jeu en écartant le plus vite possible les ballons des regroupements vers les ailes et en balayant latéralement le terrain plutôt que les éternels regroupements qui remettent les défenses en place ! ( le jeu des Blacks)
André Giro
Le plus difficile pour un entraîneur c'est de définir un fond de jeu collectif et de déterminer comment ne pas s'en éloigner .Pour les joueur c'est de faire des choses simples avec le plus de conviction possible , de les respecter; les choses simples sont les plus mal aisées à mettre en oeuvre !
Un riz savant scie
C'est quand même ahurissant qu'aucun joueur français n'ait été désigné meilleur joueur du Tournoi entre 2004 et 2010 ans avec à vue de nez deux GC et trois victoires dans le Tournoi en six ans.
Les années 2011-2020 resteront à jamais une page blanche du rugby français...
artillon
Une page blanche ? Moi je dirais plutôt une page noire dont le 62 13 en plein milieu. En point d'orgue.
2011-2015 le déclin après l'illusion de 2011.
Et 2015-2017/8 années de reconstruction et d'échec (encore) à cause de désaccords, de l'éviction injustifiée d'un entraîneur. Qui a ralenti le retour au premier plan.
Une renaissance depuis 2019. Mais c générationnel aussi. La génération 21-25 vient seulement d'émerger. Il fallait lui laisser ce temps.
Timmaman
Les années Guirado, des défaites encourageantes! Elles montrent surtout un rugby du début des années 2000 avec de grosses individualités qui a mis du temps à se remettre en question, au niveau de la formation.
lebonbernieCGunther
Au-delà de tel ou tel joueur, le plus impressionnant, c'est quand même la rupture avec la bouillie de rugby proposée par Brunel il y a peu de temps, et avec un effectif finalement assez proche.
Tout ça pour revenir grosso modo aux intentions de jeu recherchées par Novès... Merci pour le temps perdu!
Un riz savant scie
Certes il faut se souvenir du niveau où nous étions à la fin du "mandat" Novès mais c'est clair qu'on ne peut nourrir que des regrets.
MerDuNord
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