"C'est vraiment une découverte pour moi !" Ce mercredi, Charles Ollivon n'était pas à Nice, avec ses coéquipiers du XV de France. Mais à Londres, pour le lancement du 6 Nations 2020. Une compétition que le n°8 de Toulon connaît... un tout petit peu, puisqu'une seule de ses onze sélections a été glanée dans le Tournoi, en 2017.
Peu expérimenté, le joueur passé par Bayonne a tout de suite été mis dans le bain :
Quand on vient ici, on sent tout de suite l'atmosphère autour du 6 Nations. On voit les trophées, on les touche, et on sent qu'il commence à y avoir de l'excitation autour de l'événement. Ça monte en pression. - via France Rugby
Déclaré perdu pour le rugby, le Basque revient de (très) loin. Il y a un an, qui aurait pu prédire sa présence chez les Bleus, brassard en prime ?
Revenu d'outre-tombe, Charles Ollivon repart pour un tour avec Toulon !Reste à savoir quel genre de capitaine sera Ollivon, qui se confie sur l'attitude à adopter auprès de ses coéquipiers chez les Bleus, avec ces nouvelles responsabilités, via Sport 24 :
Ça se travaille, ça se réfléchit, ce n’est pas quelque chose qui se fait comme ça. Il y a le travail et le naturel, reconnaît-il. Pour en avoir parlé avec Guilhem (Guirado), c’est le naturel qui doit primer avant tout. Parler tout le temps et parler pour ne rien dire, ça gonfle vite… J’ai simplement envie de rester moi-même, il n’y a que ça qui marchera. Sinon, les joueurs le sentiront. - via Sport 24
Son interview complète pour France Rugby, avec en bonus, celle de Gaëlle Hermet, capitaine des Bleues :
Crédit vidéo : France Rugby
unquartdecentre
Pour moi c'était le meilleur choix possible. Malgré ses seulement 11 sélections, il a commencé sa carrière internationale en 2014 et a déjà affronté presque toutes les grandes nations rugbystiques (Nouvelle Zélande, Australie, Galles, Argentine). Il a été un des meilleurs sinon le meilleur français du mondial. Il a 26 ans, donc une forme de maturité comme joueur, mais comme homme également, surtout après les épreuves médicales subies. Et en tant que joueur, son profil permet de lui associer différents type de troisièmes lignes à ses côtés (de Fischer à Macalou, d'Alldritt à Tolofua). Si en plus il parle anglais, on tient un bon.
MARCFANXV
Son naturel étant Basque peut-être faudrait-il le chasser (un tout petit peu) pour y rajouter une dimension Anglicane. Ça peut servir que de causer la langue de William...
Un riz savant scie
Il parle la langue de William Servat, c'est sûr que ça peut servir pour les entraînements.