XV Mondial 2014 : votez pour l'équipe de l'année
Rugby : le XV Mondial avec Julian Savea, Willie Le Roux et Jonathan Sexton.
L'année 2014 s'achève : il est temps d'élire le XV Mondial de l'année. Participez à notre sondage et votez pour l'équipe-type de l'année rugby.
Les magasins sont bondés, votre nez commence à couler, impossible de zapper sans tomber sur un bêtisier déjà-vu mille fois à la télé ? Votre voisin a cru bon de reconstruire Disneyland dans son jardin avec des décorations lumineuses, croiser un gros bonhomme vêtu de rouge ne vous étonne même pas ? Les enfants sont excités, vous vous préparez psychologiquement à revoir belle-maman et avez (encore) prévu de lui offrir une boîte de ferrero ? C'est normal, nous sommes à quatre jours de Noël ! Période de fête oblige, nous avons également décidé de distribuer les cadeaux. 2014 touche à sa fin et l'heure est au bilan pour déterminer le XV Mondial de l'année.

Une sélection des meilleurs joueurs par poste à laquelle nous vous proposons de participer via un sondage en fin d'article. Les joueurs proposés sont ceux ayant participé à la saison internationale du Tournoi des VI Nations à la tournée d'automne en passant par le Rugby Championship et la tournée d'été. Exit donc, les Steffon Armitage, Jonny Wilkinson et Matt Giteau, qui auraient largement mérité de figurer dans cette pré-sélection.

Arrière :

Willie Le Roux (Afrique du Sud) : Nominé parmi les cinq joueurs IRB de l'année, sa nomination ne souffre d'aucune contestation. Le n°15 des Cheetahs a amené une nouvelle dimension à la ligne d'attaque des Springboks. Tranchant dans ses courses, solide sous les ballons hauts, précis dans son jeu au pied et surtout efficace : Le Roux a tout de l'arrière moderne. Il est l'atout offensif numéro un de l'Afrique du Sud.

Rob Kearney (Irlande) : Vainqueur de la Ligue Celte avec le Leinster et du VI Nations avec l'Irlande, Kearney a vécu une année 2014 parfaite, sans oublier une tournée d'automne où le XV du Trèfle est resté invaincu. Il est d'ailleurs le joueur irlandais à avoir porté le plus de fois le ballon au mois de novembre. A remporté son duel face à Israel Folau il y a quelques semaines.

Israel Folau (Australie) : Oui, Izzy a déçu cet automne. Muselé face à la France et l'Irlande, incapable de scorer face à l'Angleterre, l'ancien treiziste n'a pas eu la même réussite que l'an passé. Il a tout de même fait (très) mal aux Bleus en juin, sans oublier deux essais inscrits lors du Rugby Championship. Son trophée remporté en Super Rugby avec les Waratahs lui permet de devancer Brice Dulin, voir Mike Brown.

Ailiers :

Julian Savea (Nouvelle-Zélande) : La crème de la crème. Onze essais en 2014 avec les All Blacks. Est-on réellement conscient du phénomène Julian Savea, considéré en Nouvelle-Zélande comme meilleur que le Jonah Lomu de la grande époque ? Assurément le facteur X des Blacks pour la prochaine Coupe du monde. Et dire qu'il n'a que 24 ans...

Tommy Bowe (Irlande) : Un Tournoi des VI Nations, une tournée d'automne parfaite... L'ailier de l'Ulster, 30 ans, est dans la forme de sa vie. Véritable chasseur d'essais, il est moins spectaculaire qu'un Savea mais tout aussi efficace dans les grands matchs. Ses essais face aux Boks et aux Wallabies ont été déterminants dans les bons résultats de son équipe nationale.

Ben Smith (Nouvelle-Zélande) : Le premier débat autour de Ben Smith vient de son poste : pré-sélectionné à l'aile, le All Black aurait pu l'être à l'arrière puisqu'il a beaucoup porté le n°15 en 2014. Le second débat concerne sa tournée d'automne en demi-teinte après une saison visiblement harassante. Mais ne vous y trompez pas : à l'image de son homonyme Conrad, Ben Smith est un véritable couteau suisse, le genre de joueurs qui vous permet d'être quasi-invaincu dans une saison...

Yoann Huget (France) : Parce qu'il faut faire des choix et qu'il a été l'un des rares Français à surnager cette saison, le Toulousain mérite de figurer dans ce Top 4. Volontaire, difficile à plaquer, Huget est le seul ailier de l'ère Saint-André à s'être fait une place de titulaire incontestable. Pas un hasard. Il devance de peu Adam Ashley-Cooper et la révélation Jonny May.

Centres :

Tevita Kuridrani (Australie) : Un talent brut, qui a poussé Ashley-Cooper à l'aile sans qu'il n'y ait de débat. Gros défenseur, le Wallaby d'origine fidjienne est surtout un formidable créateur-bulldozer doublé d'un serial-marqueur. Vu son talent, il mérite beaucoup plus de considération.

Jamie Roberts (Pays de Galles) : Le Gallois est aussi bon avec son pays qu'il est transparent avec le Racing Metro... Cela s'est encore vérifié cet automne, où Roberts a été l'un des meilleurs joueurs de l'équipe entraînée par Warren Gatland. Le Racingman est le centre international qui a battu le plus de défenseurs au mois de novembre. Gros défenseur.

Jean de Villiers (Afrique du Sud) : Déjà présent parmi les champions du monde 2007 et devenu capitaine des Springboks, Jean de Villiers sera-t-il de la partie en 2015 ? Sa grosse blessure à un genou pourrait sérieusement handicaper les Sud-Afs tant de Villiers fait figure de parfait régulateur. Une valeur sûre.

Mathieu Bastareaud (France) : Oui, on est un peu chauvin, on assume. S'il n'a été que sous-utilisé cet automne, le Toulonnais a pour lui d'avoir été l'un des meilleurs Français cette saison, sans oublier le doublé H Cup/Top 14 dans lequel il a été déterminant. Le fait qu'il ait été international lui permet de devancer Matt Giteau, notamment, voir Brian O'Driscoll, qui n'a disputé que le VI Nations. Conrad Smith, lui, n'a pas eu son rayonnement habituel.

Demi d'ouverture :

Jonathan Sexton (Irlande) : Existe-t-il un syndrome Racing Metro ? Comme Roberts, Jonathan Sexton élève considérablement son niveau de jeu avec son équipe nationale. Nominé parmi les cinq joueurs IRB de l'année, l'Irlandais n'a jamais semblé aussi fort. Si l'Irlande est 3e au classement du World Rugby, elle lui doit beaucoup.

Aaron Cruden (Nouvelle-Zélande) : Soyons clair : le Racing Metro vient d'annoncer le recrutement de l'ouvreur numéro trois dans la hiérarchie All Black. Dan Carter est devancé respectivement par Aaron Cruden et Beauden Barrett. La palme revient à l'ouveur des Chiefs, qui a disputé plus de matchs que Barrett et qui a surtout permis aux Blacks de battre l'Angleterre cet été.

Bernard Foley (Australie) : Jonny Wilkinson hors-concours, Bernard Foley mérite de figurer dans le classement. Vainqueur du Super Rugby avec les Tahs, Foley s'est emparé de la tunique chez les Wallabies grâce à un jeu au pied quasi-infaillible. Les défenseurs de Quade Cooper regretteront son style trop classique. Excellent face à la France en juin.

Demi de mêlée :

Conor Murray (Irlande) : La charnière irlandaise sur le toit du monde ? Murray prouve depuis quelques saisons qu'il est bien le meilleur demi de mêlée du XV du Trèfle, et n'a que peu d'équivalents en Europe puisque Danny Care sort d'une tournée automnale catastrophique. Le génie de Murray a offert la victoire à son équipe face aux Boks.

Aaron Smith (Nouvelle-Zélande) : Le troisième Smith chez les All Blacks n'en est pas le moins important. Si TJ Perenara pousse, il va falloir qu'il se lève très tôt pour déloger Aaron Smith d'ici la Coupe du monde. Ultra-rapide, formidable éjecteur (Morgan Parra) likes it, le demi de mêlée néo-Z est l'une des pièces maîtresses du système All Black.

Cobus Reinach (Afrique du Sud) : On connaissait peu le demi de mêlée des Sharks, à moins de suivre assidûment le Super Rugby. En 2014, le joueur de 24 ans a explosé : de sa première sélection (après les blessures de Du Preez et Pienaar) dans le Rugby Championship à sa tournée automnale triomphante (quel essai contre l'Angleterre!), Reinach s'est fait un nom. Bien parti pour durer.

La suite page 2 avec les avants.

Numéro 8 :

Duane Vermeulen (Afrique du Sud) : Une anecdote classe le Monsieur : Duane Vermeulen était blessé aux côtes lors de la victoire des Boks sur la Nouvelle-Zélande, mais a tout de même tenu à jouer. Une présence et une puissance qui lui permettent de tout écraser sur son passage. Nommé parmi les cinq joueurs de l'année.

Kieran Read (Nouvelle-Zélande) : Si Vermeulen a plus impressionné, le joueur de l'année 2013 n'est pas en reste. Tout a déjà été dit sur ce joueur : gageons que nous parlerons encore de lui dans cinquante ans. Une référence, tout simplement.

Jamie Heaslip (Irlande) : Il s'en est fallu de peu pour que Billy Vunipola lui prenne sa place mais 2014 fut décidément l'année de l'Irlande. Une vitesse et une technique individuelle digne d'une trois-quart centre, une activité énorme, bref Heaslip est au top. A remporté la Ligue Celte et le VI Nations.

Flankers :

Chris Robshaw (Angleterre) : Captain Courage. Excellent dans les rucks, son duel avec Richie McCaw a fait des étincelles. Si l'Angleterre est de retour à ce niveau, le troisième-ligne des Harlequins y est pour beaucoup. Critiqué après deux défaites initiales en novembre, il a réussi à renverser la vapeur. Loin d'être ridicule balle en main.

Richie McCaw (Nouvelle-Zélande) : On adore le détester (surtout depuis 2011) mais il faut bien reconnaître qu'à 34 ans, le capitaine néo-zélandais n'a rien perdu de son influence ou de son talent. Et en plus, il marque des essais. Dans cette sélection, il devance Jerome Kaino. Seul bémol : il se fait de plus en plus pénaliser.

Michael Hooper (Australie) : Il devance de peu le Bok Marcell Coetzee grâce à son titre en Super Rugby avec les Waratahs. Le capitaine des Wallabies ne déçoit jamais et rappelle de bien des manières son prédécesseur, David Pocock. Un des rares avants australiens à mériter sa sélection dans le XV Mondial.

Peter O'Mahony (Irlande) : Enfin, la dernière place revient au capitaine du Munster. Dix-sept plaquages et trois turnovers face à l'Australie en novembre. Un poison. 2014, l'année de l'Irlande on vous dit !

Deuxième-lignes :

Brodie Retallick (Nouvelle-Zélande) : On pourrait vous écrire dix lignes sur le Néo-zélandais pour décrire le talent du garçon. On se contentera de dire qu'il a été élu meilleur joueur du monde.

Paul O'Connell (Irlande) : Si vous avez l'impression de voir joueur O'Connell depuis toujours, c'est normal. Le seconde-ligne du Munster et de l'Irlande est une machine qui se bonifie avec l'âge. La retraite de BOD renforce son importance en sélection, en témoigne sa tournée d'automne phénoménale. IN-DE-MO-DABLE.

Courtney Lawes (Angleterre) : Sa présence peut surprendre si pour vous, Lawes est ce joueur qui se met souvent à la faute et qui reçoit des cartons à la pelle. Sauf que le joueur des Saints (polyvalent en 3e-ligne) s'est calmé. Sa maturité ne lui fait pas oublier son rôle, qu'il remplit à merveille : mettre des tubes.

Eben Etzebeth (Afrique du Sud) : Quel est le point commun entre les vétérans Victor Matfield et Bakkies Botha et le jeune Lood de Jager ? Tous se sont battus pour une place de titulaire chez les Springboks pour accompagner Eben Etzebeth. Toujours aussi bon, toujours aussi dur sur l'homme, on a hâte de voir ce que son arrivée sur la Rade va donner.

Piliers :

Owen Franks (Nouvelle-Zélande) : Si Carl Hayman jouait encore en Nouvelle-Zélande, nul doute qu'il devrait se contenter d'être la doublure d'Owen Franks, qui fait figure de référence au poste de pilier droit. Un roc, jamais blessé et intéressant balle en main.

Mike Ross (Irlande) : Lui aussi est un roc, et lui non plus n'est jamais blessé puisqu'il a débuté tous les matchs de l'Irlande en 2014. Sans doute le meilleur pilier droit européen à l'heure actuelle, en attendant le retour en forme de Dan Cole.

Joe Marler (Angleterre) : Sa coupe de cheveux de l'espace n'est plus qu'un mauvais souvenir, et ça semble l'avoir libéré : l'Anglais est ce qu'il se fait de mieux à gauche à l'heure actuelle. Ses progrès ont été fulgurants. La mêlée anglaise risque de faire mal dans quelques mois.

Tendai Mtawarira (Afrique du Sud) : Cian Healy aurait sans doute été cité s'il ne s'était pas blessé en cours de saison. James Slipper mérite d'être salué grâce à ses progrès. Mais Tendai Mtawarira est toujours là pour caler la mêlée sud-africaine. Titulaire lors des succès face à la Nouvelle-Zélande et l'Angleterre.

Talonneur :

Dylan Hartley (Angleterre) : Tom Youngs est revenu de blessure, mais entre-temps, Dylan Hartley a fait le boulot. S'il doit encore gommer son indiscipline, l'Anglais sort d'une grosse tournée d'automne.

Agustin Creevy (Argentine) : Le nouveau capitaine de l'Argentine est le seul Puma présent dans cette sélection. Énorme face au XV de France lors de la défaite tricolore, il était aussi de la partie face à l'Australie pour la première victoire de l'Argentine depuis son intégration au Rugby Championship.

Rory Best (Irlande) : La dernière place revient à l'Irlandais, qui devance la révélation Dane Coles. Best profite de la formidable saison du XV d'Irlande et de l'Ulster. Avec un tel joueur, pas étonnant que la touche soit l'un des points forts des hommes de Joe Schmidt.

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  • Yonolan
    198749 points
  • il y a 5 ans

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