6 Nations : que se passe-t-il chez nos adversaires du Tournoi ? #3
6 Nations : poignée de main entre Sergio Parisse et Chris Robshaw. / Crédit Photo : Twitter : @EnglandRugby
Ce week-end, le Tournoi de 6 Nations fait relâche. Quasiment à mi-parcours, que se passe-t-il chez nos adversaires ? Tour d'horizon.
Le rendez-vous est devenu habituel : chaque semaine, nous revenons sur l'actualité de nos adversaires du Tournoi des 6 Nations. Au programme cette semaine : pas de match mais des blessures, des déclarations, sans oublier l'analyse des performances anglaises, irlandaises, écossaises, galloises et italiennes par la presse locale.

C'est parti pour l'épisode 3 !

Pays de Galles

« Il y a de la satisfaction, et du soulagement. » Face à l’Écosse, le Pays de Galles a eu chaud, et Warren Gatland en a bien conscience. Le sélectionneur des Diables Rouges avait été largement critiqué pour la deuxième mi-temps de son équipe face à l'Angleterre en ouverture du Tournoi : normal qu'une victoire à Murrayfield le soulage, même si les Gallois n'ont pas toujours maîtrisé leur sujet. Le Néo-zélandais s'est dit satisfait de « la défense » et du « jeu au pied » de son équipe, c'est dire quelle équipe a fait le jeu dans le match. Point positif : l'absence de George North ne s'est pas faite ressentir, Liam Williams ayant été particulièrement brillant. Sera-t-il à nouveau aligné face aux Bleus ? Attention : si North est puissant, son remplaçant est rapide. Très rapide. Autre satisfaction : le gros match de Jonathan Davies, auteur d'un essai.

  • La décla : Sam Warburton, le capitaine, en conférence de presse : « On savait que si on avait perdu, nous n'aurions pas pu gagner le Tournoi. » Vous l'avez compris, les Gallois ont des ambitions et ne comptent pas s'échapper au Stade de France.

    Italie

    L'Italie affrontera l’Écosse dans dix jours à Murrayfield. Après deux journées, la Squadra Azzurra est la seule équipe du 6 Nations à ne pas avoir encore gagné... avec le XV de Chardon. Inutile de vous faire un dessin, cette rencontre – comme souvent – fera lieu de « finale pour éviter la cuillère de bois. » Avantage aux Écossais ? En Angleterre, les Italiens ont surpris les observateurs en début de match, sous l'impulsion d'un excellent Sergio Parisse. Mais au final, les Latins en ont presque pris cinquante (47-17). L'année 2015 ressemble à l'année 2014 pour nos voisins, qui n'avaient alors gagné qu'une seule fois. C'était face aux Samoa, à l'automne.

    Un groupe inchangé

    Pour préparer la rencontre face à l'Ecosse, Jacques Brunel a convoqué le même groupe de trente joueurs qui avait préparé la rencontre face à l'Angleterre, Zanni et Campagnaro étant toujours indisponibles. Le groupe :

    Avants : Matias Aguero, Martin Castrogiovanni, Dario Chistolini, Alberto De Marchi, Leonardo Ghiraldini, Andrea Manici, George Fabio Biagi, Marco Bortolami, Joshua Furno, Marco Fuser, Marco Barbini, Mauro Bergamasco, Simone Favaro, Francesco Minto, Sergio Parisse, Samuela Vunisa

    Arrières : Edoardo Gori, Guglielmo Palazzani, Marcello Violi, Tommaso Allan, Kelly Haimona, Giulio Bisegni, Tommaso Boni, Andrea Masi, Luke McLean, Luca Morisi, Simone Ragusi, Leonardo Sarto, Giovambattista Venditti, Michele Visentin

  • Le joueur : Luca Morisi. Le centre de Trévise a été le meilleur joueur de son équipe ce week-end. Auteur d'un doublé, il a logiquement été récompensé en figurant dans les équipes-types des médias rugby.

    La suite p. 2

    Angleterre

    La large victoire face à l'Italie n'a surpris personne, mais elle a eu pour mérite d'alimenter le climat de confiance qui règne en Angleterre. Pourtant, le XV de la Rose va devoir se déplacer à l'Aviva Stadium face à l'Irlande, toujours invaincue dans ce Tournoi. Le vainqueur de cette rencontre prendra une sérieuse option pour la victoire finale. Mais avec quelle équipe les Anglais vont-ils se déplacer ?

    Le retour de Jack Nowell ?

    Face à l'Italie, Mike Brown a été sonné et n'a toujours pas repris l'entraînement. Aura-t-il récupéré à 100% pour le choc face à l'Irlande ? S'il venait à déclarer forfait, Alex Goode tiendrait la corde pour le remplacer. Mais le triangle d'attaque pourrait également évoluer sur les ailes, la faute au match décevant de Jonny May face à l'Italie, qui a notamment gâché une occasion d'essai. Stuart Lancaster l'a reconnu lui-même. Si le joueur de Gloucester était écarté, son remplaçant semble désigné et s'appelle Jack Nowell, découvert l'an passé. Le tatoué d'Exeter est la grosse côte du moment et Lancaster apprécie sa polyvalence puisque le joueur était l'arrière des U20 champions du monde en 2013. Ce week-end, c'est au centre qu'il a impressionné son sélectionneur. Autre retour possible, celui de Brad Barritt en n°12, même si Luther Burrell n'a pas démérité.

  • La décla : Stuart Lancaster, à propos de l'absence de Jamie Heaslip : « C'est un excellent joueur, très intelligent. Mais je pense que le pack irlandais reste compétitif. »

    Écosse

    Des blessés... et un suspendu ?

    La défaite face au Pays de Galles est frustrante, et va laisser des traces. Le principal coup dur ? la blessure du 2e-ligne Richie Gray. Touché à l'avant-bras ce week-end, le Castrais va manquer la fin de ce Tournoi des 6 Nations et devrait faire défaut au XV du Chardon. Pire : son indisponibilité étant fixé de 3 à 4 mois, Gray va également faire défaut au CO, qui lutte pour le maintien en Top 14. Mais les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas là pour Vern Cotter : auteur du dernier essai écossais dimanche, le pilier Jon Welsh souffre d'une fracture de la main et va lui aussi manquer le reste du 6 Nations. De son côté, l'ouvreur Finn Russell a été convoqué par la commission de discipline pour un plaquage dangereux sur Dan Biggar. Il avait été exclu dix minutes. Sanction : deux semaines de suspension.

  • La stat' : le XV du Chardon n'a plus récolté de cuillère de bois depuis le Tournoi 2012 qui avait fait suite au Mondial néo-zélandais. En cas de victoire face à l'Italie, Vern Cotter s'éviterait une sérieuse contre-performance... en laissant la cuillère à Jacques Brunel, pour la deuxième saison d'affilée ?

    Irlande

    L'actualité de l'équipe d'Irlande en ce début de semaine a logiquement tourné autour de la blessure de Jamie Heaslip. Le n°8 du Leinster devrait être indisponible quatre semaines environ, la faute à une fracture transversale de trois vertèbres, conséquence du coup de genou de Pascal Papé. Une mauvaise nouvelle pour Joe Schmidt, à dix jours de la confrontation que tout le monde attend face à l'Angleterre. Titulaire en ouverture du 6 Nations face à l'Italie, Jordi Murphy pourrait récupérer le n°8.

    L'Angleterre attendue

    Si l'Irlande est toujours invaincue dans le Tournoi, elle n'a pas non plus tellement convaincu. Il a fallu attendre la fin de match face à l'Italie pour voir les hommes de Joe Schmidt faire la différence. Face aux Bleus, le XV du Trèfle n'a jamais réussi à percer le mur tricolore et ne se serait peut-être pas imposé sans un grand Sexton et une équipe de France timide pendant une heure. Mais les matchs face à l'Angleterre sont toujours très spéciaux. L'an passé, l'Irlande s'était inclinée de... trois points à Twickenham et avait vu son rêve de Grand Chelem s'envoler. L'Aviva Stadium, terre de revanche ?

  • Le joueur : Rob Kearney. Avec 49 mètres parcourus, l'arrière a été le joueur qui a le plus avancé lors d'Irlande – France. Trois plaquages (100% de réussite), quatre défenseurs battus, un turnover, le tout dans un match fermé... On parle souvent de Willie Le Roux ou d'Israel Folau pour le titre honorifique de meilleur arrière du monde, mais l'Irlandais, impérial dans les airs, n'est pas si loin.

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    • mimi12
      128706 points
    • il y a 9 ans

    tout a fait d'accord Isaak(je ne supporte pas les Anglais)

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