Si cette année, c'est la finale de H Cup qui verra s'affronter deux équipes françaises, c'est sur le Challenge Européen que régnaient l'an dernier les clubs du Top 14. Biarritz et Toulon en finale, mais aussi Brive et le Stade Français dans le dernier carré, les Français ne laissèrent que les miettes à nos amis anglo-saxons et latins. Au Stoop, habituel stade des Harlequins de Londres, le RCT et sa constellation de stars affronte le Biarritz Olympique, qui sort d'une saison cauchemardesque. L'objectif est simple pour les deux équipes : se rassurer du côté des Varois avant les phases finales du Top 14. Pour les Basques, il s'agit de sauver leur saison et de décrocher une place en H Cup en remportant le trophée. Qui aurait cru que le «petit poucet» du jour l'emporterait face à l'ogre Toulonnais emmené par Jonny Wilkinson ?
«Sur un match, on peut passer d'une saison pourrie à ce qui sera peut-être la meilleure saison du Biarritz Olympique depuis six ans.» Le capitaine du BO, Imanol Harinordoqui avait pourtant prévenu : il fallait compter sur le caractère d'une équipe que beaucoup envoyait en Pro D2 six mois auparavant. Certes le match ne restera pas dans les annales du jeu. Mais qu'importe: en s'appuyant sur sa conquête et le pied de Dimitri Yachvili, le BO sauve sa saison. Dès le début du match, les coéquipiers du Yach' mettent sous pression le triangle arrière du RCT, réputé fébrile. Sous pression, mis à la faute, le RCT subit et concède pénalités sur pénalités. Aussitôt transformées par le demi de mêlée international. Mais Toulon n'est pas arrivé en finale pour rien et n'a pas l'intention de se laisser faire. Grâce à leur mêlée et au All Black Carl Hayman, les Varois collent au score et Biarritz ne peut s'échapper.
C'est alors que les hommes de Patrice Lagisquet profitent d'un véritable coup du sort : à la 46e minute, Hayman écope d'un carton jaune pour un plaquage dangereux sur Takudza Ngwenya. Moins de dix minutes plus tard, c'est Steffon Armitage qui se retrouve au frigo pour dix minutes. Incroyable quand on connaît la discipline qu'exige Bernard Laporte de ses joueurs. A la 70e, Wilkinson a pourtant l'occasion de redonner l'avantage à son équipe. Mais en manquant la pénalité, l'Anglais scelle le sort de son équipe. Trois minutes plus tard, Yachvili en passe une : 21-18, score final. Un dernier rush des avants toulonnais n'y changera rien. Pour le dernier match de sa carrière, Sylvain Marconnet remporte donc un nouveau trophée. Pour le RCT en revanche, cette finale n'est que la première perdue de l'année...
«Sur un match, on peut passer d'une saison pourrie à ce qui sera peut-être la meilleure saison du Biarritz Olympique depuis six ans.» Le capitaine du BO, Imanol Harinordoqui avait pourtant prévenu : il fallait compter sur le caractère d'une équipe que beaucoup envoyait en Pro D2 six mois auparavant. Certes le match ne restera pas dans les annales du jeu. Mais qu'importe: en s'appuyant sur sa conquête et le pied de Dimitri Yachvili, le BO sauve sa saison. Dès le début du match, les coéquipiers du Yach' mettent sous pression le triangle arrière du RCT, réputé fébrile. Sous pression, mis à la faute, le RCT subit et concède pénalités sur pénalités. Aussitôt transformées par le demi de mêlée international. Mais Toulon n'est pas arrivé en finale pour rien et n'a pas l'intention de se laisser faire. Grâce à leur mêlée et au All Black Carl Hayman, les Varois collent au score et Biarritz ne peut s'échapper.
C'est alors que les hommes de Patrice Lagisquet profitent d'un véritable coup du sort : à la 46e minute, Hayman écope d'un carton jaune pour un plaquage dangereux sur Takudza Ngwenya. Moins de dix minutes plus tard, c'est Steffon Armitage qui se retrouve au frigo pour dix minutes. Incroyable quand on connaît la discipline qu'exige Bernard Laporte de ses joueurs. A la 70e, Wilkinson a pourtant l'occasion de redonner l'avantage à son équipe. Mais en manquant la pénalité, l'Anglais scelle le sort de son équipe. Trois minutes plus tard, Yachvili en passe une : 21-18, score final. Un dernier rush des avants toulonnais n'y changera rien. Pour le dernier match de sa carrière, Sylvain Marconnet remporte donc un nouveau trophée. Pour le RCT en revanche, cette finale n'est que la première perdue de l'année...