A moins d’avoir passé les cinq dernières années de votre vie sur une île à parler à un ballon de volley-ball, vous n’êtes pas passés à côté du phénomène Rupeni Caucaunibuca. Cet ailier fidjien capable de casser n’importe quel plaquage et de déposer les meilleurs défenseurs du championnat de France. Et ce malgré un physique atypique à son poste ainsi qu’une fâcheuse tendance à n’en faire qu’à sa tête et à manger n’importe comment qui a fini par lui offrir un ventre digne d’une femme enceinte sur le point d’accoucher. Une protubérance qui ne l’empêchait pas vraiment de faire des dégâts sur les pelouses du Top 14 mais qui a finalement eu raison de son genou. Avant cela, il était capable d’actions de grande classe comme ici face à Brive.
On avait donc quitté Caucau en 2012 avec une protubérance ventrale assez imposante et une jambe en bois après six années de très bons et loyaux services à Agen, où il avait enchaîné les essais, et un passage en demi-teinte au Stade Toulousain. Midi Olympique l’a retrouvé à Auckland, auprès des siens et surtout de celui qui l’avait découvert aux Fidji il y a de ça 13 ans, Glen Subritzki. Ce dernier l’a repris en main et serré la vis. Ce dont semblait avoir besoin Rupeni pour retrouver son niveau d’antan. Délesté de 24 kilos après 8 mois de travail intensif et d’une hygiène alimentaire irréprochable, le trentenaire tourne à nouveau son regard vers le Top 14. Il aurait pu rejoindre la France plus tôt s’il avait accepté l’offre de Carcassonne l’an passé. Mais voilà, « le Pro D2 ne [l]’intéressait pas. C’est tout. »
En attendant des jours meilleurs, Rupeni Caucaunibuca étrenne son nouveau corps d’athlète, et ses tablettes de chocolat qu’il a attendu toute sa vie, lors de matchs amateurs avec le club d’Awanui. Celui qui avait inscrit 17 essai avec le SUA lors de la saison 2005- 2006 en comptabilise 16 cette année. Avant de rejoindre le Northland afin de disputer la ITM Cup (championnat des provinces néo-zélandaises), le Fidjien a été invité à jouer avec les Classic All Blacks aux côtés de Joe Rokocoko et Sitiveni Sivivatu face aux Fidji ce mercredi. Une occasion pour « Rups » comme le surnomme Glen Subritzki, de se montrer sous un nouveau jour. De quoi, pourquoi pas, inciter les clubs européens ou bien le sélectionneur fijien à le rappeler pour une dernière pige.
Le squad des Classic All Blacks :
Ben Suisala, AJ Woonton, Nick Barrett, Jason Rutledge, Joe Ward, Jay Williams, Bradley Mika, Jack Whetton, William Whetton, Adam Thomson, Chris Masoe, Jerry Collins, Rodney So'oialo, Justin Marshall (c), Kevin Senio, Orene Ai'i, Murray Williams, Sam Tuitupoou, Derek Carpenter, Josevata Rokocoko, Sitiveni Sivivatu, Rupeni Caucaunibuca, Gavin Williams.
On avait donc quitté Caucau en 2012 avec une protubérance ventrale assez imposante et une jambe en bois après six années de très bons et loyaux services à Agen, où il avait enchaîné les essais, et un passage en demi-teinte au Stade Toulousain. Midi Olympique l’a retrouvé à Auckland, auprès des siens et surtout de celui qui l’avait découvert aux Fidji il y a de ça 13 ans, Glen Subritzki. Ce dernier l’a repris en main et serré la vis. Ce dont semblait avoir besoin Rupeni pour retrouver son niveau d’antan. Délesté de 24 kilos après 8 mois de travail intensif et d’une hygiène alimentaire irréprochable, le trentenaire tourne à nouveau son regard vers le Top 14. Il aurait pu rejoindre la France plus tôt s’il avait accepté l’offre de Carcassonne l’an passé. Mais voilà, « le Pro D2 ne [l]’intéressait pas. C’est tout. »
En attendant des jours meilleurs, Rupeni Caucaunibuca étrenne son nouveau corps d’athlète, et ses tablettes de chocolat qu’il a attendu toute sa vie, lors de matchs amateurs avec le club d’Awanui. Celui qui avait inscrit 17 essai avec le SUA lors de la saison 2005- 2006 en comptabilise 16 cette année. Avant de rejoindre le Northland afin de disputer la ITM Cup (championnat des provinces néo-zélandaises), le Fidjien a été invité à jouer avec les Classic All Blacks aux côtés de Joe Rokocoko et Sitiveni Sivivatu face aux Fidji ce mercredi. Une occasion pour « Rups » comme le surnomme Glen Subritzki, de se montrer sous un nouveau jour. De quoi, pourquoi pas, inciter les clubs européens ou bien le sélectionneur fijien à le rappeler pour une dernière pige.
Le squad des Classic All Blacks :
Ben Suisala, AJ Woonton, Nick Barrett, Jason Rutledge, Joe Ward, Jay Williams, Bradley Mika, Jack Whetton, William Whetton, Adam Thomson, Chris Masoe, Jerry Collins, Rodney So'oialo, Justin Marshall (c), Kevin Senio, Orene Ai'i, Murray Williams, Sam Tuitupoou, Derek Carpenter, Josevata Rokocoko, Sitiveni Sivivatu, Rupeni Caucaunibuca, Gavin Williams.
Arountazief
Pour moi le plus grand ailier de tous les temps, point. Et pourtant mon idole a toujours été Cédric Heymans, un ailier😊
Quand on le regardait mystifier tout le monde, c'est comme si tous les joueurs s'approchant à moins d'1m50 de lui devenaient nuls... Tout avait l'air facile à son apogée.
S'il réussit son retour, ce sera une très belle histoire.