Si vous suivez activement le rugby argentin, le nom de Diego Albanese ne vous sera pas étranger. Pendant dix ans, jusqu'en 2005, l'ailier était l'un des symboles des Pumas, disputant trois coupes du monde et accumulant 55 sélections. Passé par Grenoble mais surtout par l'Angleterre (Gloucester, Leeds), Albanese a longtemps côtoyé les Arbizu, Corleto, Pichot ou encore Felipe Contepomi. Une autre époque. Aujourd'hui, l'Argentin est consultant rugby pour ESPN, et suit attentivement son équipe nationale. Sans oublier ses adversaires, à commencer par le XV de France.
A une semaine de France – Argentine, comment analyse-t-il les chances des Pumas ? Pour Albanese, il faudra réussir à mettre à défaut la défense tricolore, véritable point fort des Bleus. Face à l'Australie, la France a parfaitement défendu en trouvant le juste équilibre entre rush-défense et montée contrôlée. Images à l'appui, Albanese le prouve en montrant le véritable mur français annihilant les offensives des Wallabies. Le principe ? Monter en ligne, très vite et tous ensemble. Mais la force des Bleus – samedi soir – résidaient dans l'alternance de son organisation défensive. Dans les situations de surnombre, quand la balle ressortait rapidement, le XV de France s'est adapté en coupant les extérieurs grâce à des montées en pointe agressive, comme avec ce plaquage d'Alexandre Dumoulin sur Israel Folau. Les cellules de trois et quatre joueurs de l'Australie se sont révélés inefficaces.
En juin dernier, la défense française avait été pointé du doigt suite au premier test-match de Brisbane. La rencontre de samedi soir montre que le travail effectué lors des stages n'est pas superflu. Individuellement, les Bleus ont aussi assuré, affichant un taux de réussite au plaquage de 94%, symbolisé par l'énorme match de Bernard Le Roux. Albanese a néanmoins noté quelques (petites) failles dans le système français. Plusieurs fois, le second et le troisième rideau sont apparus dégarnis. Une solution à exploiter pour l'adversaire ? Même pas puisque, en montant très vite, les Bleus mettent la pression, ralentissant au maximum la sortie de balle et laissant ainsi le temps à Scott Spedding de se replacer. Pour se servir de cette brève absence de couverture, il faut donc être très réactif. Ou éviter les premiers plaquages français...
A une semaine de France – Argentine, comment analyse-t-il les chances des Pumas ? Pour Albanese, il faudra réussir à mettre à défaut la défense tricolore, véritable point fort des Bleus. Face à l'Australie, la France a parfaitement défendu en trouvant le juste équilibre entre rush-défense et montée contrôlée. Images à l'appui, Albanese le prouve en montrant le véritable mur français annihilant les offensives des Wallabies. Le principe ? Monter en ligne, très vite et tous ensemble. Mais la force des Bleus – samedi soir – résidaient dans l'alternance de son organisation défensive. Dans les situations de surnombre, quand la balle ressortait rapidement, le XV de France s'est adapté en coupant les extérieurs grâce à des montées en pointe agressive, comme avec ce plaquage d'Alexandre Dumoulin sur Israel Folau. Les cellules de trois et quatre joueurs de l'Australie se sont révélés inefficaces.
En juin dernier, la défense française avait été pointé du doigt suite au premier test-match de Brisbane. La rencontre de samedi soir montre que le travail effectué lors des stages n'est pas superflu. Individuellement, les Bleus ont aussi assuré, affichant un taux de réussite au plaquage de 94%, symbolisé par l'énorme match de Bernard Le Roux. Albanese a néanmoins noté quelques (petites) failles dans le système français. Plusieurs fois, le second et le troisième rideau sont apparus dégarnis. Une solution à exploiter pour l'adversaire ? Même pas puisque, en montant très vite, les Bleus mettent la pression, ralentissant au maximum la sortie de balle et laissant ainsi le temps à Scott Spedding de se replacer. Pour se servir de cette brève absence de couverture, il faut donc être très réactif. Ou éviter les premiers plaquages français...
Crédit vidéo : ESPN
Gibox
Très interessant, en plus on voit les outils de la palette graphique (idem que celle de c+)
Clément Suman (Le Rugbynistère)
@Vive le campervan
Tu m'as piégé, merci d'avoir pointé mon erreur ! 😉
vive le campervan
au fait "Clément Rédacteur de l'article", tu dois pas trop t’intéresser au rugby argentin, parce que Albanese il jouait ailier, par troisième ligne ..🙂 . J'espère que tes patrons qui partent en argentine dans pas longtemps, sont mieux informés sinon ils vont atterrir à La Paz et pas à Buenos Aires 😉
Theobit
J'adore ce type d'analyse... on n'en voit trop peu alors que c'est une bonne manière de bien comprendre un système de jeu ou de défense.
Patxu
La défense a été bonne certes, mais je rappelle quand-même qu'on a pris 26 points...