Thierry Dusautoir a la banane et on le comprend. Libéré du poids du lourd brassard de capitaine, le troisième ligne savoure à sa juste valeur son retour en Bleu après des mois d’absence : « Cela faisait un an que je n’étais pas revenu à Marcoussis. Je suis heureux de profiter de tout ça, des entraînements, de cette atmosphère. » S’il a autant le sourire c’est qu’en dépit de son ancien statut de leader du XV de France, sa place n’était pas non plus assurée. « Avant j’avais l’immunité, un peu comme dans les jeux télé. » De retour de blessure, the dark destroyer n’avait qu’une idée en tête au moment de l’entraînement, « ne rien regretter ». S’il s’est « donné à fond », c’est pour une nouvelle fois avoir l’honneur de représenter la France.
Cette chance, d’autres l'ont longtemps espéré. A commencer par Benjamin Fall, dont le parcours en bleu a été très compliqué ces dernières années. « Entre ma deuxième et ma troisième sélection, j’ai connu deux ans de blessures. J’ai eu du mal à revenir. Aujourd’hui c’est une grande fierté de retrouver le groupe et de rejouer le VI nations. » Même son de cloche chez Luc Ducalcon, dont le dernier passage en équipe de France remonte à plus d’un an. « Le staff m’a fait confiance alors je me dois de leur montrer qu’ils ont eu raison. » Pas question cependant de se prendre la tête malgré la pression qui monte à quelques jours du début du tournoi. C’est « le plaisir avant tout » pour le pilier du Racing Métro.
Mais le plus heureux de ces revenants, c’est certainement Mathieu Bastareaud. Sélectionné pour la dernière fois en mars 2010, le centre du RCT ne « s’attendait pas trop à rentrer dans le groupe ». Il est vrai que PSA avait parlé de continuité par rapport aux très bons tests de novembre. Les performances toulonnaises de Bastareaud ont certainement joué en sa faveur. Il a d’ailleurs du mal à réaliser ce qui lui arrive : « Pour le moment je suis encore sur un petit nuage mais je n’oublie pas qu’il me reste encore beaucoup de boulot à faire. » En attendant dimanche et le premier affrontement des Bleus face aux Italiens, tout ce petit monde s’évertue à retrouver la cohésion et les automatismes nécessaires pour ne pas revivre la désillusion de mars 2011.
Cette chance, d’autres l'ont longtemps espéré. A commencer par Benjamin Fall, dont le parcours en bleu a été très compliqué ces dernières années. « Entre ma deuxième et ma troisième sélection, j’ai connu deux ans de blessures. J’ai eu du mal à revenir. Aujourd’hui c’est une grande fierté de retrouver le groupe et de rejouer le VI nations. » Même son de cloche chez Luc Ducalcon, dont le dernier passage en équipe de France remonte à plus d’un an. « Le staff m’a fait confiance alors je me dois de leur montrer qu’ils ont eu raison. » Pas question cependant de se prendre la tête malgré la pression qui monte à quelques jours du début du tournoi. C’est « le plaisir avant tout » pour le pilier du Racing Métro.
Mais le plus heureux de ces revenants, c’est certainement Mathieu Bastareaud. Sélectionné pour la dernière fois en mars 2010, le centre du RCT ne « s’attendait pas trop à rentrer dans le groupe ». Il est vrai que PSA avait parlé de continuité par rapport aux très bons tests de novembre. Les performances toulonnaises de Bastareaud ont certainement joué en sa faveur. Il a d’ailleurs du mal à réaliser ce qui lui arrive : « Pour le moment je suis encore sur un petit nuage mais je n’oublie pas qu’il me reste encore beaucoup de boulot à faire. » En attendant dimanche et le premier affrontement des Bleus face aux Italiens, tout ce petit monde s’évertue à retrouver la cohésion et les automatismes nécessaires pour ne pas revivre la désillusion de mars 2011.
JuanJuan
Bien aimé l'allusion à Koh-Lanta!