24 – 3 à la mi-temps. Le break était en effet largement fait à la pause et les coéquipiers de Joe Tekori, titulaire en deuxième ligne, ont ensuite pu dérouler tranquillement pour s’adjuger une victoire référence 31 à 10. Lors de ce premier acte les Castrais se sont appuyés sur un Seremaïa Baï aux crochets plus fidjiens que jamais (deux essais pour lui, un par mi-temps), et sur un Romain Martial que l’on connaissait puissant mais qui a su faire jouer toute sa vitesse, sa technique et son habileté (2 essais à son compteur personnel). Ajoutez à cela un Brice Dulin de gala, qui aura su semer la zizanie dans la défense des Ciel et Blanc tout au long de la partie, et vous aurez compris que malgré la domination de sa mêlée, le Racing a logiquement flanché sur la pelouse de Pierre-Antoine.
Après 13 journées le CO se retrouve donc dans le bon wagon, à égalité de points avec l’ogre toulousain au classement (42 points), preuve que les annonces de mutations n’ont pas déstabilisé le groupe, bien au contraire. « Avec nos joueurs on a toujours travaillé sur de l'affectif et de l'échange. Il y a des coups de gueule et des moments de joie, mais on est toujours très proche d'eux et c'est de l'affection. On va partir, on l'a dit et expliqué, c'est notre choix, il y aura des départs, des arrêts au sein de l'effectif, tout s'additionne, beaucoup de choses font qu'on a envie de finir notre aventure le mieux possible. C'est la volonté des entraîneurs mais aussi des joueurs. On a des mecs formidables, des gars qui ont de vraies valeurs. Se retrouver à égalité de point avec Toulouse à la fin des matchs allers, donne la preuve du travail effectué depuis des mois » a ainsi affirmé Laurent Labit, dans les colonnes de La Dépêche.
Dimanche prochain, face au Stade Toulousain, le CO aura l’occasion de montrer un peu plus les crocs et de faire définitivement passer l’idée qu’il faudra bel et bien compter sur eux cette saison.