Aucun supporter catalan n’a oublié le samedi 9 avril 2011. Ce jour-là dans un Estadi Olímpic de Montjuïc chauffé à blanc par près de 55 000 spectateurs à majorité sang et or, l’USAP avait infligé à Toulon ce qui est à l'heure actuelle son unique défaite en phase finale de Coupe d’Europe. Qualifiée pour la première fois en H Cup après sa finale perdue l’année précédente contre les Cardiff Blues (28-21), l’équipe menée par Philippe Saint-André et le néo-Toulonnais Jonny Wilkinson a fait un parcours européen plutôt correct avec quatre victoires pour deux défaites. Premier de sa poule, mais avec seulement 17 points au compteur, le Rugby Club Toulonnais se retrouve alors face à Perpignan, meilleur club français après la phase de poules.
Ça démarre plutôt bien pour les Varois même s’il faut attendre la mi-temps pour voir le premier essai du match. Une physionomie qui laisse présager d’une rencontre ultra serrée. Après deux pénalités de chaque côté par Porical et Wilkinson, Nicolas Laharrague voit en effet son dégagement contré par l’Australien George Smith (6-11). Une réalisation qui lance véritablement la partie. Dès la reprise, les Catalans reprennent l’avantage grâce à Planté et au pied de Porical, les gros ayant fait le boulot devant pour mettre les trois-quarts dans l’avancée. Le chassé-croisé se poursuit.
Quelques instants plus tard, Mignoni sert Dean Schofield, qui, lancé, fait exploser la défense avant de servir le capitaine Joe van Niekerk (16-18). C’est finalement le pied de Jérôme Porical (62e, 68e) qui fera la différence dans le second acte avant que Perry Freshwater n’enfonce le clou à la 73e derrière une grosse prise de balle de Guirado. L’essai de Fabien Cibray dans les arrêts de jeu voyant finalement Toulon échouer à seulement quatre longueurs de l’USAP (29-25).
Crédit vidéo : schultzjeanbaptiste
Ça démarre plutôt bien pour les Varois même s’il faut attendre la mi-temps pour voir le premier essai du match. Une physionomie qui laisse présager d’une rencontre ultra serrée. Après deux pénalités de chaque côté par Porical et Wilkinson, Nicolas Laharrague voit en effet son dégagement contré par l’Australien George Smith (6-11). Une réalisation qui lance véritablement la partie. Dès la reprise, les Catalans reprennent l’avantage grâce à Planté et au pied de Porical, les gros ayant fait le boulot devant pour mettre les trois-quarts dans l’avancée. Le chassé-croisé se poursuit.
Quelques instants plus tard, Mignoni sert Dean Schofield, qui, lancé, fait exploser la défense avant de servir le capitaine Joe van Niekerk (16-18). C’est finalement le pied de Jérôme Porical (62e, 68e) qui fera la différence dans le second acte avant que Perry Freshwater n’enfonce le clou à la 73e derrière une grosse prise de balle de Guirado. L’essai de Fabien Cibray dans les arrêts de jeu voyant finalement Toulon échouer à seulement quatre longueurs de l’USAP (29-25).
Crédit vidéo : schultzjeanbaptiste
Pat33600
Et oui, mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans le monde professionnel et que l'appat du gain peut faire perdre certaines notions, même aux meilleurs...
clement6628
@Ali-Papé Ratini Nico Laharrague tu veux dire qui est à Tarbes aujourd'hui au passage. Julien est parti il y a des années.
De voir Montjuic en sang et or, et de savoir où nous en sommes aujourd'hui...
Arthur Dent
Eheh, tout à fait d'accord avec toi Ali-papé !
J'ai beau ne pas être suporter perpignanais, j'admet volontiers que ce club avait cette capacité à faire fructifier els talents !
Bon porical est pas complètement complètement fini, je pense, il prend juste son temps...
Ali-Papé Ratini
Jérôme Porical, Julien Laharrague, Adrien Planté ...
Je frémis à l’évocation de tant de légendes de ce sport !
Ils ont d'ailleurs complètement disparus des radars depuis leurs départ de l'USAP. On ne devrait jamais quitter Perpignan, mais que voulez vous certains préfèrent l’appât du gain à la chance de devenir des demis dieux comme le grand David Marty ou l'illustre Jean Pierre Perez.
Triste monde.