Excellente nouvelle : le documentaire ''Jonah Lomu, back to South Africa'' est disponible gratuitement !Nous vous avions parlé il y a quelques jours de ce fabuleux documentaire « Jonah Lomu, back to South Africa ». Et bien, la légende de notre sport, tragiquement disparue le 18 novembre 2015, refait parler d'elle en cette première semaine du mois d'avril. World Rugby a en effet pris l'initiative de remettre au goût du jour la finale de la Coupe du monde de rugby à 7 2001 entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Une troisième édition qui s'est déroulée en pleine saison des IRB Sevens World Series, durant le mois de janvier, à Mar del Plata en Argentine. Les Néo-Zélandais, vainqueurs de la première édition du circuit mondial à 7 (1999-2000), avaient un statut à assumer. Et une chose est sûre, ils n'ont pas pris cette Coupe du monde à la légère...
Instant #NOSTALGIE - Quand Bernat-Salles se baladait sur les terrains de rugby à 7 en 1997Du 26 au 28 janvier 2001, les Blacks Sevens se présentent en effet en Argentine avec une équipe ultra compétitive. Parmi les joueurs présents sur la pelouse ce jour-là, des stars en devenir comme Rodney So'oialo (quintuple vainqueur du Tri-Nations), Mils Muliaina (sextuple vainqueur du Tri-Nations, champion du monde 2011) ou encore Amasio Valence (aujourd'hui troisième meilleur marqueur de points néo-zélandais sur le circuit mondial avec 1124 points). Mais aussi des joueurs confirmés, à l'image de Karl Te Nana, une icône du rugby à 7, encore très présente aujourd'hui, étant commentateur pour World Rugby, mais surtout : Jonah Lomu. L'extraterrestre néo-zélandais, qui fait des ravages à XV depuis les années 90, redouté par tous, est aussi membre des Blacks Sevens. Autant vous dire que les Australiens ne sont pas rassurés à l'idée d'affronter l'ogre Lomu. Et cela s'illustre au bout de quelques secondes, puisque sur son premier ballon touché, « Big Jonah » fonce vers l'en-but pour inscrire le premier essai de la partie, renversant les défenseurs wallabies comme des quilles.
Beast mode activated 👊
— World Rugby Sevens (@WorldRugby7s) April 1, 2020
Re-live peak Jonah Lomu from the RWC Sevens 2001 Final tonight.
⏰ 21:00 BST
📺 Rugby Sevens Facebook / World Rugby YouTube pic.twitter.com/wRkv2GUrYK
Des essais, il en inscrira trois au final. Mils Muliaina et Amasio Valence viendront par la suite alourdir la sentence. Côté australien, la très bonne performance de Brendan Williams, auteur de quatorze essais sur le tournoi, ne suffira pas. L'Australie s'inclinera finalement 31 à 12 face à la Nouvelle-Zélande, qui remportera ainsi son premier titre en Coupe du monde. Il faudra ensuite attendre douze ans pour voir les Blacks conquérir un nouveau trophée : en 2013 à Moscou, puis en 2018 à San Francisco. Quoiqu'il en soit, une chose est sûre, ce 28 janvier 2001 en Argentine, Jonah Lomu avait une nouvelle fois fait trembler le monde du rugby !
Si vous souhaitez voir le match, c'est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=IckVreG1aXc.
amoureuxdubeaujeu
tiens, Mike Catt jouait pour les Australiens à VII ?
le résultat est le même qu'à XV...
Ahma
Et encore une fois, hélas, ce navrant cliché sur Lomu : "renversant les défenseurs wallabies comme des quilles"...
Tellement réducteur, et tellement faux. Le défi frontal n'a jamais été sa première option. On voit ici qu'il fait le choix de déborder le premier défenseur sur l'extérieur, et non de profiter de son énorme avantage de masse et de puissance pour le percuter, et ne se rabat sur cette solution face au dernier défenseur que parce qu'il n'a pas l'espace nécessaire pour tenter de l'éliminer autrement.
amoureuxdubeaujeu
heu comment dire... il joue à 7 et va chercher l'aile, c'est quand même un classique à ce sport et comme il était aussi bon à 7, il ne fait rien d'exceptionnel pour un joueur de 7.
La percussion sur le dernier défenseur est logique et m'a fait de suite penser à la percussion sur Catt ; action qu'il a répété beaucoup de fois dans sa courte carrière (malheureusement)
Je n'ai pas dit non plus que c'était un frigo américain...
Ahma
C'était l'expression figurant dans l'article que je contestais, non ton commentaire.
Qu'il n'ait rien fait d'exceptionnel ici, c'est sûr, je soulignais seulement que son attitude sur le premier défenseur contredit l'image caricaturale qu'on lui colle très souvent. Car son paillassonnage de Catt, en réalité, est bien un cas isolé et non une situation fréquente dans sa carrière : le fait que le précédent défenseur lui ait fait perdre l'équilibre ne lui a tout simplement pas permis de l'éviter, sans quoi il n'aurait pas joué au bulldozer.